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mercredi 3 avril 2019

La Région Nouvelle-Aquitaine soutient Synapse Medicine à Bordeaux, plateforme d'intelligence artificielle

Gironde : la Région Nouvelle-Aquitaine investit dans l'économie numérique, les tiers-lieux, l'aéronautique, les start-up, la recherche, la politique de la ville et les énergies renouvelables

Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et les élus régionaux se sont réunis en Commission permanente lundi 1er avril à la Maison de la Région à Poitiers et ont voté 325 dossiers pour un montant total de 389 198 635, 56 euros.


Cette start-up développe une plateforme d'intelligence artificielle permettant de rendre accessible aux professionnels de santé et aux patients l'information sur les médicaments

Plusieurs dossiers phares concernent la Gironde :
• La Région s'engage dans l'économie numérique, notamment en soutenant la production de jeux vidéo

• 108 000 euros à Gaiactica à Bordeaux pour son projet d'Escape game thématique sur l'avenir de la planète

Gaïactica est une jeune pousse basée à Bordeaux créée en décembre 2018 qui souhaite réaliser un jeu vidéo. Il s'agit d'un jeu coopératif grandeur nature permettant aux enfants et aux adultes de découvrir de manière ludique et stimulante les enjeux planétaires (climat, pollution, biodiversité, etc.) et de comprendre pleinement comment chacun peut agir à son échelle. Un vaisseau spatial fidèlement reproduit, qui embarque des équipes de 3 à 9 joueurs, permettra de se déplacer à différents endroits de la planète afin de relever des indices et trouver des moyens d'action. Le scénario du jeu sera inspiré des travaux scientifiques les plus récents et intégrant les technologies les plus récentes. L'équipe devra coopérer, se documenter (avec une bibliothèque en ligne et physique) afin de prendre des décisions pour l'avenir de la planète. Le modèle économique se base sur celui des escape games. La première salle sera mise en œuvre dans la région bordelaise, une franchise pourra être déployée ensuite sur d'autres territoires.

 La Région encourage la création et le développement des tiers-lieux

 60 000 euros à l'atelier partage La Cabane à Gujan-Mestras

Jonathan et Valentin Gandubert sont deux frères originaires du bassin d'Arcachon, l'un charpentier, l'autre constructeur bois. Ils sont entrepreneurs salariés associés de la Coopérative d'Activités et d'Emploi Coop&Bat. Pour exercer leur activité sur place, ils souhaitent partager un atelier avec d'autres professionnels, pour mutualiser les coûts et favoriser les projets collaboratifs. Sachant que le secteur de la construction bois est en essor sur le bassin et que les artisans et créateurs ne disposent pas à prix raisonnable de locaux et de machines utilisables en temps partagé. Un noyau dur de neufs professionnels futurs utilisateurs est mobilisé sur l'élaboration du projet.

Le projet cible les professionnels de tous secteurs d'activités, tous statuts, principalement les artisans et professionnels du bois et du bâtiment, ainsi que les particuliers (bricoleurs), les associations, CFA, lycées, collèges et écoles. Le projet est également soutenu à hauteur de 40 103 euros par le fonds social européen (FSE), géré par la Région.

 Aéronautique : la Région soutient les projets de la filière

 392 328 euros à Arianegroup à Saint-Médard-en-Jalles pour son projet Elixir

ArianeGroup est né de l'ambition commune d'Airbus et Safran de porter l'industrie spatiale européenne au plus haut niveau. En juillet 2018, ArianeGroup et la Région Nouvelle-Aquitaine ont signé un contrat de partenariat « Relever les défis du secteur spatial de demain ». Le projet Elixir touche à la mise en œuvre de mesures exemplaires en matière environnementale mais devrait également permettre le développement d'une activité de service. L'idée est d'aboutir au remplacement du brûlage à l'air libre de déchets dangereux et au traitement des pollutions pyrotechniques historiques par Oxydation Hydro Thermale Supercritique. Il s'agit d'une solution innovante à fort potentiel de minéralisation dans l'eau supercritique (obtenue en portant l'eau à des températures supérieures à 374°C sous une pression supérieure à 218 bars. Ce liquide acquiert des propriétés nouvelles) par l'absence d'émission secondaire polluante en phase gazeuse. L'objectif pour ArianeGroup est de démontrer la faisabilité technique de la technologie dans un processus global de traitement. Le projet doit aboutir à la mise en place d'une exploitation de cette technologie.

 Développement économique : la Région aide les entreprises à investir

150 000 euros à la Broderie de Lomagne à Ambès pour ses investissements matériels à venir > création de 10 emplois

L'entreprise Broderie de Lomagne (BDL) est spécialisée dans le marquage de vêtements et d'objets. Plusieurs technologies sont utilisées : broderie, impression numérique, sublimation. BDL a intégré le programme « Usine du futur » initié par la Région Nouvelle-Aquitaine. De manière à mettre en œuvre les recommandations de ce programme régional, suivre l'augmentation des commandes et améliorer le bien-être et la sécurité des salariés, l'entreprise veut réaliser un important programme d'investissement matériel comprenant : une machine d'impression directe sur textiles et un tunnel de séchage pour répondre à l'augmentation du volume de commandes et tenir les délais de fabrication, une ligne de conditionnement automatique constituée d'une étiqueteuse sérigraphique, d'une plieuse/emballeuse et d'une empaqueteuse pour limiter les manipulations, deux machines à coudre supplémentaires, un kit d'upgradage (possibilités supplémentaires et amélioration de la qualité des produits) de la machine d'impression textile, du matériel informatique dont un serveur et cinq postes pour les développeurs informatiques.

Innovation : les start-up, bénéficiaires du soutien régional

230 000 euros à Synapse Medicine à Bordeaux pour optimiser sa plateforme à l'échelle mondiale

Créée début 2017, (ex C-Napps) est issue de la recherche universitaire au CHU de Bordeaux, au centre Inserm Bordeaux et à Stanford (USA). Cette start-up développe une plateforme d'intelligence artificielle permettant de rendre accessible aux professionnels de santé et aux patients l'information sur les médicaments. Elle intègre aujourd'hui plus de 37 000 spécialités françaises (médicaments) et 8000 molécules. Son nouvel objectif est d'optimiser cette stratégie thérapeutique à l'échelle mondiale. La start-up souhaite également perfectionner sa plateforme pour l'amener à traiter une plus grande complexité de situations cliniques, d'affiner les recommandations thérapeutiques et d'internationaliser ses algorithmes.

 La Région soutient l'Université dans la recherche en matière de santé des étudiants et d'intelligence artificielle

1 million d'euros à l'Université de Bordeaux pour la cohorte I-Share

I-Share (nom de l'étude signifiant « Internet-based Students health research enterprise ») observe la santé et le bien-être, notamment psychique, de plus de 19 000 étudiants (dont 60% inscrits à l'université de Bordeaux) et ambitionne de suivre ces indicateurs sur une période de 10 ans. Elle permet en outre de tester des stratégies de prévention, de dépistage et de prise en charge des maladies observables chez les étudiants. Les résultats de cette étude éclaireront sur l'état et les déterminants de santé des étudiants et donc sur les mesures à prendre ou à imaginer en termes de prévention afin d'améliorer les taux de réussite universitaire et d'insertion professionnelle.

 565 000 euros à l'Université de Bordeaux pour l 'organisation de la Robocup

La RoboCup, compétition mondiale de recherche en robotique autonome, se tiendra à Bordeaux du 23 au 29 Juin 2020. Plus de 40 000 spectateurs sont attendus. Le projet est porté par l'Université de Bordeaux et a pour co-financeurs publics Bordeaux Métropole et la Région Nouvelle-Aquitaine. Une convention tripartite engage les trois partenaires. L'objectif est de faire de cette compétition un succès en tant que tel, mais également le reflet durable des politiques régionales sur les sujets structurants pour le territoire que sont la recherche, l'éducation des jeunes, et le développement économique.

La particularité de l'édition 2020 de la Robocup sera l'organisation conjointe d'un salon professionnel robotique. Ce volet n'impactera pas le budget de la manifestation, mais il est prévu par ce bais de stimuler l'écosystème robotique via les partenaires et agences de la région, et de favoriser les interactions entre grands comptes et PME régionales.

 Politique de la ville : la Région soutient les actions de développement dans les quartiers

270 000 euros de la Région et 432 000 euros au titre du Fonds européen de développement régional (FEDER) à Clairsienne à Bordeaux pour la réhabilitation de 180 logements de la résidence Beauval à Bassens

Dans le cadre de la rénovation de la résidence Beauval située dans le quartier de l'avenir à Bassens, sur la rive droite de Bordeaux, le bailleur Clairsienne met en œuvre la réhabilitation de 180 logements. Le projet s'inscrit dans un programme plus large de renouvellement urbain (réhabilitation, démolition, reconstruction et diversification de l'offre), associant également un travail sur les espaces publics, les équipements et services publics. Il s'agit à terme de redonner à ce quartier une dynamique positive l'intégrant parfaitement dans la ville de Bassens. Les travaux d'efficacité énergétique concernent entre autre : l'isolation par l'extérieur, le changement des menuiseries, la modernisation de la robinetterie, de la ventilation mécanique contrôlée (VMC) et des chaudières. Les bâtiments en classe énergétique D actuellement, passeront en classe B.

La Région encourage l'économie circulaire

288 483 euros à Mavro Services Recyclage Environnement à Carbon-Blanc pour sa plateforme de tri et de stockage de déchets pierreux et terreux

Mavro (ex-Lagorce) exerce depuis plus de 30 ans sur le territoire de la métropole bordelaise une activité de recyclage, valorisation et bio valorisation par la transformation de déchets issus de chantiers de voirie, réseaux et construction et négoce de matériaux recyclés et écologiques. Sa clientèle est répartie entre promoteurs, collectivités, industriels et particuliers. Elle dispose de trois sites stratégiquement situés : Carbon-Blanc, Bordeaux-Bastide et Mérignac dernièrement ouvert sous le nom de Mavro Bio. C'est sur ce site que Mavro souhaite créer une plateforme de 20 000 mètres carrés, étanchéifiée, aménagée, stabilisée pour le tri et le stockage de déchets pierreux et terreux. Elle proposera la valorisation des terres en surface par un procédé de criblage et d'amendement pour créer une terre végétale, la valorisation des déblais provenant des couches inférieures par chaulage pour obtenir des matériaux réutilisables dans les tranchées. Ces solutions limitent le recours en décharge et l'utilisation de ressources naturelles (sable). Le tonnage total prévu atteindra 60 000 tonnes annuelles pour une valorisation supérieure à 70%.

 La Région soutient les projets intégrant les énergies renouvelables

299 006,13 euros à la communauté d'agglomération du Libournais (Cali) pour l'efficacité énergétique et la chaufferie biomasse du centre aquatique de la Cali

La communauté d'agglomération du Libournais (Cali) compte 46 communes et 88 700 habitants. Pour la Cali, la construction de ce nouvel équipement représente une opportunité pour renforcer l'attractivité touristique et économique du Libournais. Le centre aquatique sera implanté dans le parc d'activité économique des Dagueys (réception de l'équipement en janvier 2020). La recherche de la performance énergétique et environnementale a guidé l'élaboration du projet. Aussi, différents choix techniques ont été pris pour d'une part minimiser les consommations énergétiques et d'autre part pour approvisionner l'installation en chaleur renouvelable. Sur l'aspect efficacité énergétique tout d'abord, les choix porteront sur la sobriété, à travers la conception bioclimatique du bâtiment et des travaux d'isolation renforcée, et sur l'efficacité, avec la récupération de la chaleur sur l'air des bassins et sur les eaux grises (eaux usées faiblement polluées). Aussi, une chaudière biomasse d'une puissance de 620 kW sera installée. Deux chaudières gaz de 620 et 720 kW permettront d'assurer le complément en période de pointe et le secours. Le taux de couverture des besoins par le bois énergie atteindra 80%. La chaudière bois sera alimentée par des plaquettes forestières fournies par une entreprise locale certifiée CBQ+ (Chaleur Bois Qualité plus). La chaudière bois permettra d'éviter l'émission de 512 tonnes équivalent CO² par an.

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