Sur place, des denrées apportées par les gens du quartier et les Restos du Cœur montre une solidarité réelle envers ce mouvement. « Ce sont des gestes spontanés » souligne une participante qui s'apprête elle-même à acheter des casse-croûtes pour les donner à ceux qui expriment leur ras-le-bol. A Montendre et en Haute-Saintonge, pas de blocage : le mouvement se veut sans heurt, mais déterminé. Deux éléments sont à souligner : la présence des femmes qui s'impliquent largement sur le terrain et un élan de générosité tel qu'on en perçoit dans les périodes difficiles. Car les Français sont solidaires, une valeur essentielle qu'on voudrait leur faire oublier par les temps courent. Une fracture entre les citoyens, dit-on ? Mais qui l'a creusé, ce fameux fossé, entre les classes qu'on nous annonçait depuis des lustres ? En touchant les classes moyennes, il est devenu réalité et il n'y aurait rien de nouveau sous le soleil si le contexte ne devenait terriblement tendu en raison de mesures gouvernementales.
Une générosité spontanée |
A Montendre, les gilets jaunes ont reçu la visite du sous-préfet de Jonzac, Jérôme Aymard, mercredi après-midi. Il a pu constater que les gilets jaunes ne bloquaient pas l'accès à Intermarché. Si c'était effectivement le cas samedi dernier, cette situation résultait d'une incompréhension entre eux et le patron de la grande surface. « Il n'a pas été particulièrement sympathique à notre égard et certains se sont braqués. Contrairement au directeur de Super U qui a été d'une grande correction. Le problème de l'accès à Intermarché, ce sont les travaux de l'Avenue de Saintonge qui perdurent et devraient être terminés fin novembre. Qu'y pouvons-nous si cette route est interdite à la circulation ? » souligne un gilet jaune.
Les travaux de l'Avenue de Saintonge qui handicapent l'accès à Intermarché se poursuivent |
Sur place, les forces de l'ordre n'ont observé aucun débordement |
Iront-ils à Paris samedi prochain ? Pour les uns, c'est « un traquenard » où ils risquent de se prendre des coups d'autant que des éléments incontrôlés, les fameux casseurs, s'infiltreront forcément dans leurs rangs. Ils porteront alors le chapeau et seront montrés du doigt par le Gouvernement. Pour les autres, aller à Paris, c'est important. Encore faut-il que le voyage leur soit accessible financièrement : « quand on n'a pas un rond pour finir la fin de mois, je ne vois pas comment on se rendrait dans la capitale ». D'autant qu'en Saintonge, il y a du "boulot" : « nous avons vu une femme qui faisait les poubelles pour manger. Ça se passe à Montendre au XXIe siècle. Vous trouvez ça normal ? ».
Les gilets jaunes espèrent rencontrer le sénateur Bernard Lalande demain vendredi. Et sans doute à Jonzac, le député Raphaël Gérard, de même que Claude Belot...
Bonjour un peu biaisé votre article non ? Avez vous rencontré le directeur de l'intermarché pour avoir sa version des faits (vu les insultes proférées à son égard forcément il n allait pas bien le prendre) ?
RépondreSupprimerÊtes vous allé à la rencontre des clients qui n'ont pas pu accéder au parking du magasin samedi et dimanche, voir pire se faire taper la voiture car pas de gilets jaunes ?
Ces fameux gilets jaunes vont ont ils dit qu'ils disaient aux clients lundi de faire le plein ce jour car ils allaient tout bloquer le mardi ?
Bloquer l'accès pour les employés était il nécessaire ?
Aller plutôt à la rencontre des clients qui en ont eu plus que marre de tout ce bordel !!!
Forcément aucun débordement le lundi et le mardi vu la visite du sous-préfet + la police qui supervisait.
bonjour super article, beau travail et pour répondre au commentaire anonyme... du dessus, on a jamais bloqué les employés, jamais insulté le patron d'inter qui a été d une gentillesse extraordinaire à tel point qu'il c est fait rappeler à l'ordre par plusieurs personnes plus influentes que lui!! Nous sommes pacifiques et courtois. Demandez autour de vous! Nous nous battons pour le peuple francais, le vrai!! Signé un organisteur...un nom?? Max
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