Henriette Diadio-Dasylva, candidate UDI sur la circonscription Saintes/Saint-Jean d'Angély : Pourquoi pas la mise en place d’une section sport/étude de l’excellence ?

Les candidats proposés par l'UDI, parti allié des Républicains, ne sont pas nombreux en Charente-Maritime, c'est pourquoi la candidature d'Henriette Diadio Dasylva sur la troisième circonscription de Saintes/Saint-Jean d'Angély est à souligner. Habitant Saint-Jean d'Angély, elle est engagée dans la vie associative et souhaite apporter sa pierre à l'édifice. Parmi les 18 candidats de cette Législative, elle compte bien faire entendre sa voix !
Elle répond à nos questions :

• Tout d'abord, pour nos lecteurs, pourriez-vous vous présenter et quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager dans cette législative ?

Conseillère municipale dans l'opposition à Saint-Jean d'Angély, j'ai 46 ans. J'ai travaillé durant 25 ans dans le domaine social auprès de familles en difficulté. Je suis également fondatrice de l'association NOAH ( Nouvel Objectif Autisme Handicap), située à Saint-Jean d'Angély. Elle a pour but de permettre aux enfants atteints de troubles ou handicaps de pratiquer une activité sportive dans un cadre sécurisé.
Je me présente à la députation pour faire entendre la voix des habitants de ma circonscription, défendre au mieux leurs intérêts, améliorer leur quotidien. Depuis 2009, je vis à leurs côtés. Je les ai suivis, j'ai fait au mieux pour résoudre leurs problèmes ; pour certains, j'y suis arrivée, pour d'autres non. Je veux être le lien entre les citoyens et le Gouvernement. Parce qu'ils me font confiance, une fois élue, je n’interromprai pas mon mandat de députée. J'irai jusqu'à la fin de celui-ci.

• Qui est votre suppléant ?

Mon suppléant est Erol Ural, jeune technico-commercial de 41 ans habitant Saintes. Il a participé à la campagne du maire de Saintes Jean-Philippe Machon et se trouve sur la liste des possibles conseillers.

• Autour de quels thèmes allez-vous axer votre campagne et votre programme ? Quelles seront les priorités et sur quels secteurs ?

Ma première priorité sera d'accompagner les acteurs économiques de notre territoire à se développer et créer des emplois. Donc très rapidement, je propose de mettre en place des tables rondes par corporations, mieux cibler les difficultés et les priorités et déterminer des accords d'entreprises. S'y ajoute l'aide aux porteurs de projets. 

La jeunesse me tient à cœur avec la mise en place d’une section sport-études de l’excellence, avec obligation de résultats. Incontestablement, le sport occupe une place importante pour les jeunes et c’est grâce au sport qu’on peut transmettre des valeurs profondes de respect, de pugnacité, de détermination et la soif de réussir, mais pas seulement. Ici en l’occurrence, les résultats scolaires seront aussi importants que les résultats sportifs. Un projet se prépare actuellement d’ailleurs avec l'utilisation des infrastructures existantes à la fois sportives et scolaires. Une collaboration étroite entre l’Académie et les diverses fédérations sportives est donc prévue. La discipline sportive retenue est le multisport.

Un second projet verra le jour si je suis élue, nous en avons déjà tracé les grandes lignes. Nous en parlerons le moment voulu.

Il y a également le handicap et les troubles tels que l’autisme : permettre un diagnostic et une prise en charge rapide dès le plus jeune âge ; faciliter les démarches quant aux accompagnements et aides existants. La lutte contre les violences faites aux femmes est également une priorité.

 • Quels sont les atouts d'un bon député ?

Etre un bon député, c'est être à l'écoute des habitants de notre territoire, se trouver auprès d'eux tous les jours et être accessible. C'est ne pas décevoir nos électeurs. Mener jusqu'au bout son mandat de député et ne pas l'interrompre pour je ne sais quelle autre ambition personnelle.

• Vous appartenez à l'UDI, parti "ami" des Républicains. Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, le monde politique bouge. Pensez-vous que l'UDI puisse "survivre" aux turbulences actuelles ?

Je pense qu'il sera très difficile à l'UDI de survivre à tous ces changements politiques. Il faudra très sérieusement se pencher sur ce sujet après les élections législatives. Notre famille politique est dispersée, LR, En Marche...

• Enfin, votre regard face à l'actuel Gouvernement ?

C'est un gouvernement cohérent avec l'attente des Français dans la mesure où ils ne veulent plus voir ce clivage gauche/droite, donc tant mieux ! Nous avons des points d'accord quant aux programme et propositions. Mais sur des points essentiels, nous ne sommes pas en phase et pour le reste, j'attends de voir. En tant que centriste, si je suis élue, je ne souhaite pas faire partie d'une majorité présidentielle, mais plutôt d'une majorité parlementaire. Je souhaite rester dans ma famille des centristes Radicaux Valoisiens et  poursuivre ainsi ce que nous avons élaboré dans notre manifeste qui permettra l'avancée des travaux du Gouvernement en direction des territoires.