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mardi 7 mars 2017

Saint-Genis/Mirambeau : Jacky Quesson démissionne de son mandat de conseiller départemental pour Bernard Louis Joseph : « si cet accord était prévu, j’ai toujours dit qu’à 70 ans, j’abandonnerai certaines fonctions »

Le redécoupage des dernières élections cantonales, devenues départementales, a réduit à deux les trois cantons de Mirambeau, Saint-Genis et Pons. Ont alors été mis en place les fameux binômes homme/femme. A Pons, pas de problème, Marie-Christine Bureau a succédé à Daniel Laurent. Plus compliqué pour Jacky Quesson, jusque-là conseiller général de Saint-Genis, qui s’est présenté en scellant un pacte avec Bernard Louis Joseph, conseiller général de Mirambeau « dès lors privé de territoire ». Il se retirerait à mi-mandat en faveur de son collègue, par ailleurs maire de Soubran. Cet accord prendra effet en avril. Toutefois, Jacky Quesson estime que le moment, en pleine crise de confiance des Français, n’est vraiment pas bien choisi…

Jacky Quesson aux côtés de Bernard Louis Joseph, Marie-Christine Bureau et Béatrice Daurie
Jacky Quesson n’a jamais eu la langue de bois. Maire de Saint-Genis, il développe sa ville, est vice-président de la Communauté de Communes et depuis peu de l’office intercommunal de tourisme appelé EPIC (Établissement public à caractère industriel et commercial). Du pain sur la planche.
Alors que sur Jonzac, la démission de Jean-Claude Beaulieu en faveur de Christophe Cabri fait couler de l’encre, le fait qu’il tende le flambeau à Bernard Louis Joseph sur Mirambeau/Saint-Genis se déroule « sans contrainte extérieure ». 
« Nous en avions convenu au moment des élections. Quand j’ai vu le niveau du Front national sur le secteur de Pons qui appartient désormais au nouveau canton, une priorité s’est imposée : nous devions être unis face à l’extrême droite. Et cette réalité est encore plus vraie aujourd’hui. C’est pourquoi je démissionnerai le mois prochain en faveur de Bernard Louis Joseph. Par ailleurs, j’ai un engagement moral envers ma famille. J’ai toujours dit que passé la barre des 70 ans, je serai beaucoup plus disponible pour mes proches. Le moment est arrivé ».
Jacky Quesson ne partira pas du jour au lendemain sans avoir rempli les missions en cours. Outre les dossiers du Conseil départemental, il siègera à l’assemblée du Crédit Agricole qui se tiendra à Clion ainsi qu’à celle de la Caisse régionale. Cela ne veut pas dire qu’après, il se roulera les pouces ! Il reste premier magistrat, membre de la CDCHS et la mise en place de la structure qui chapeaute les offices de tourisme (sauf celui de Jonzac) requiert pas mal d’énergie…

Pour en revenir au Conseil départemental, il regrette que la compétence économique ne soit plus de son ressort, mais de la Région Nouvelle-Aquitaine. « C’est un coup de massue pour le développent du Département. Nous envoyons les dossiers à Bordeaux et nous attendons toujours les réponses ». Idem pour les transports scolaires dont Alain Rousset a dit qu’ils resteront à la charge du Département : « quid à la rentrée prochaine ? Dominique Bussereau a demandé au Préfet de proroger la DSP en cas de non réponse de la Région ». Il s’interroge aussi sur les transports scolaires dans les RPI. Qui va payer les navettes ? « J’espère que cette charge ne va pas incomber aux communes. On cherche à détruire ces RPI en mettant les écoles dans les centres. Tout ce qui a été fait pour le monde rural ces vingt dernières années est en train de s’étioler. On sent bien que la volonté est au regroupement des communes, voire à la suppression des plus petites ». 

Bref, pour en revenir à la démission de Jacky Quesson du Département, il aurait aimé qu’elle ait lieu après les Présidentielles et les Législatives. Apparemment, Dominique Bussereau préfère régler la situation de Jonzac et de Mirambeau/Saint-Genis avant ces deux grandes échéances qui animent l’actualité…

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