La plage de Saint-Georges de Didonne |
Alors que certains ont déjà pris la poudre d’escampette (à Fouras par exemple), « les choses se passent plutôt bien à Saint-Georges » soulignent le responsable ainsi que Jean-Marc Bouffard.
Le maire tient d’ailleurs à apporter une précision : « un commentaire télévisé a prétendu que notre réception avait été froide, contrairement à une ville de la Vienne. C’est inexact. Nous faisons de notre mieux pour que les conditions d’hébergement soient agréables. Les occupants ont d’ailleurs inauguré les nouveaux sanitaires, installation que le préfet Eric Jalon a pu découvrir quand il est venu sur place ».
Jean-Marc Bouffard, maire de Saint-Georges |
Le premier magistrat estime que par le dialogue, on fait avancer les choses ! Et d’évoquer une affaire récente qui a mobilisé pas mal de temps et d’énergie. En effet, l’été dernier et dans un tout autre chapitre, le "débarquement" surprise de gens de voyage sur un terrain joutant un camping a provoqué une certaine émotion dans l’environnement communal et estival. Il y avait sur place, dit-on, plus de 200 caravanes, soit entre 800 et 1000 personnes. Durant huit jours, une incompréhension s’est installée entre les différents interlocuteurs (dont la CDA) et le médiateur de la préfecture a eu du pain sur la planche pour trouver le juste milieu ! A proximité d’évangélistes, les proches voisins et vacanciers ont même eu droit à une messe aux mâtines. Ils n’en espéraient pas tant, semble-t-il !
• Cet accueil permettra aux jeunes Soudanais une mise à l’abri temporaire, accompagnée d’un soutien sanitaire et humanitaire mis en œuvre par l’association l’Escale. Les personnes prises en charge feront l’objet d’une évaluation administrative et sociale permettant de clarifier leur situation au regard du droit au séjour et de les orienter vers un dispositif adapté. Il ne s’agit pas d’un dispositif d’admission au séjour spécifique ou dérogatoire au droit commun ; ainsi, les personnes qui déposeront une demande d’asile en France auront vocation à rejoindre dans le dispositif d’hébergement dédié aux demandes d’asile (Centres d’accueil de demandeurs d’asile - CADA).
L’ensemble de ce dispositif est intégralement financé par l’État.
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