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mercredi 23 mars 2016

Saint-Genis :
Jacky Quesson deux fois cocufié ?

Le conseiller départemental de Pons/Saint-Genis n'est pas content et il l'a dit lundi matin au Conseil départemental à La Rochelle...

Jacky Quesson aimerait bien que l'ensemble des communes adhère au syndicat de lutte contre les fléaux atmosphériques (dont la grêle), comme le font déjà deux commues du Médoc qui contribuent à la protection du littoral charentais-maritime. La subvention 2016 est en baisse, quelque 13000 euros en 2016 contre 27000 auparavant.
Pour lutter contre la grêle, la technique est d'introduire du iodure d'argent dans les nuages, une sorte "d'insémination", terme qui amusa l'hémicycle (clin d'œil à l'ancienne profession de l'élu !). Il annonça, non pas l'apocalypse, mais la nécessité de sortir couvert « avec des casques lourds car les grêlons seront de plus en plus gros, réchauffement climatique oblige. Les cultures et les bâtiments peuvent être gravement détériorés. Cela peut même aller plus loin avec la fermeture d'entreprises comme ce fut le cas à Tonnay Boutonne il y a quelques années ». Actuellement, la protection des côtes s'arrêterait à Meschers. Son appel sera-t-il entendu ?

A droite de cette photo, Jacky Quesson aux côtés de Mmes Bureau et Rokvam
Les préoccupations de Jacky Quesson ne s'arrêtent pas là. Il se dit « deux fois cocufié » en ce qui concerne les services publics : la communauté de brigades de gendarmerie n'est présente à Saint-Genis que deux demi-journées par semaine et la fermeture du tri postal a provoqué le départ de douze facteurs. Conséquence sur l'économie locale, une station service a fermé. « Il s'agit d'un déménagement du territoire sous l'impulsion de l'Etat » déplore-t-il.

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