Les petites nouvelles de Saintonge : de Jack Ros à Claude Belot en passant par Saintes

• Jonzac : Jack n’est pas « Rosse » et il aurait bien aimé que son droit de réponse soit publié ! 

Jack Ros, tête de liste socialiste aux élections départementales, n’a pas de chance : non seulement, certains croient qu’il a été opéré par Jean-Claude Beaulieu, son adversaire UMP aux élections, mais de plus, le journal qui a jeté la confusion a écarté son droit de réponse.
La seule satisfaction que puisse avoir Jack Ros est qu’il est bonne santé. Après tout, c’est déjà beaucoup…
Voici donc le fameux droit de réponse lu lors de la réunion que Jack Ros a tenu à Jonzac aux côtés d’Annie Claude Guiet, Dominique Guignard et Olivier Bricaud : « Nous tenons à faire part de notre indignation quant au titre : Beaulieu opère, Jack rosse ». En premier lieu, des lecteurs ont cru à l’hospitalisation du candidat titulaire Jack Ros. Ce que nous avons du démentir. Notre candidat est en bonne santé. Ensuite, et c’est sûrement plus grave, un mauvais jeu de mot, à la limite du populisme, a été fait avec le nom de famille du candidat Ros en le transformant en « rosse ». Le verbe rosser signifie battre violemment. Avez-vous ce candidat agir avec violence ? Le nom commun « rosse » signifie mauvais cheval, personne méchante. Nous sommes en droit de nous interroger sur la bienveillance de la presse hebdomadaire et sur le sens donné à ce titre. Le porte folio comporte 13 photos du binôme Beaulieu/Guimberteau et nous 7, pourquoi ? Où est l’égalité de traitement ? Il est dit que Jack Ros est « techno, démago », cette formulation semble bien familière et non démontrée. Dans un autre paragraphe, Claude Belot dit : y’a pas que des imbéciles à gauche », le commentaire publié la ligne suivante signifierait-il que Jack Ros est traité d’imbécile ? Par ailleurs, nous tenons à rappeler que les élections départementales sont des élections paritaires binôminales. Seuls les hommes des deux binômes en lice sont les titres du journal. Nous trouvons cela fort méprisant quant au rôle de la femme en politique ». 

Malgré une certaine déception, Jack Ros a décidé de se limiter à ce droit de réponse et de ne pas utiliser de jeux de mots foireux. Les électeurs attendent autre chose de leurs candidats, des projets en particulier. Ceux qui connaissent Jack Ros savent qu’il est la loyauté même.

Jack Ros et son équipe

• « Y’a pas que des imbéciles à gauche » 
d’après Claude Belot :
Ne jamais cracher dans la soupe (vieux dicton)… 

Encore heureux parce que si tel était le cas, il insulterait son ami le sénateur maire socialiste de Montendre Bernard Lalande et lui-même par la même occasion. En effet, le maire de Jonzac a fait ses premières armes à gauche, semble-t-il, si l’on en croit cet interview de René Boucher, maire communiste de Saint-Césaire (aujourd’hui disparu). Nous sommes alors dans les années 70, André Dulin préside aux destinées de la Charente-Maritime et Claude Belot vient d’être élu conseiller général. René Boucher siège aux côtés de deux autres collègues communistes, Belly de la Rochelle et Papeau de Royan.
Extraits : « J’aimais bien Dulin. D’ailleurs, il m’avait soutenu en plusieurs occasions. J’ai fait de nombreux mandats, maire, conseiller général et conseiller régional de 1975 à 1985. Au Conseil Général, j’ai vu arriver des gens comme Claude Belot. Nous avons tout de suite été bons amis. Il a succédé à Henri Chat Locussol. Je trouvais sympathique ce jeune enseignant qui venait de battre un gros entrepreneur jonzacais. A son arrivée dans l’hémicycle, quelques-uns le regardaient de travers ! A l’époque, il n’affichait pas d‘étiquette officielle. Il a été classé comme un homme de centre gauche. Par la suite, Lucien Grand a succédé à Dulin. Dans les couloirs, il se murmurait que Dulin vo ulait faire de Belot son poulain, mais l’heure était sans doute prématurée ! »  explique René Boucher.
Comme quoi, il n’y a pas que des imbéciles à gauche ! Et puis s’il y a des imbéciles à gauche (réflexion quelque peu outrecuidante), il y en a sûrement autant à droite pour rétablir l’équilibre !

Claude Belot, maire et Jack Ros, chef de file de l'opposition

• Saintes : Renée Lauribe, Stéphane Trifiletti 
Le binôme qui dérange !

Eh oui, leur fraîcheur et la très bonne présentation de leurs dossiers irritent. Mardi soir, salle Saintonge, les candidats PRG et Verts ont réalisé, avec leurs remplaçants, un exposé de qualité. Est-ce pour s’instruire que les militants du FN et les syndicalistes sont venus par la suite leur apporter tant la contradiction que l’agitation ? « Hier soir, la réunion politique qui devait durer 1 h 30 s'est prolongée jusqu'à 1 h 30 du matin car des syndicalistes sont venus pour en découdre. Avec Stéphane, nous avons discuté, argumenté » explique René Lauribe qui n’est guère habituée à ces ambiances. D’autant que le binôme a également eu droit aux agitateurs du FN.
Les campagnes ne sont pas de tout repos ! Dernière réunion ce soir à la salle Geoffroy Martel à 20 h 30. Venez avec un casque !

Renée Lauribe et Stéphane Trifiletti, candidats PRG/Verts aux Départementales sur Saintes