Sur une mise en scène de Frédéric Veys et de Laurent Dubost, la nouvelle version du Financier et du Savetier d’Offenbach était présentée à Jonzac dans le cadre des Feuillets d’automne.
Cette opérette bouffe, au thème satirique et drôle, n’a pas pris une ride. Qu’on vive à l’époque de La Fontaine, sous le Second Empire ou au XXIe siècle, l’argent est roi ! Tant il vaut mieux faire envie que pitié !
Bélazor va l’apprendre à ses dépens, lui qui lorgne le cours des marchés dès potron minet. Voilà qu’un pauvre cordonnier veut épouser sa fille (qui n’est pas insensible à ses charmes). Mais quelle richesse peut-il apporter dans la corbeille de mariage ? Pauvre cordonnier t’es bête, qu’est-ce que t’as dans la tête ?
On devrait toujours se méfier des apparences : l’ami Larfaillou l’a bien pleine précisément ! Profitant d’une mise providentielle offerte par Bélazor, il se met à boursicoter et à euros empocher. Devenu riche, le beau-père ruiné, il fait alors un excellent prétendant et séduit sans épines la belle Eglantine.
|
L'histoire d'un savetier qui devient riche. sans le vouloir vraiment..
|
Au terme de ce spectacle haut en couleurs (un brin sportif car il conjugue textes et chants), la compagne Colorature a répondu aux questions du public. La pièce a été créée au théâtre du Tambour Royal en 2010 à Paris avant de remporter un beau succès au Festival d’Avignon.
« L’histoire du financier et le savetier n’a rien perdu de son actualité. Elle est d’une étonnante modernité et trouve à notre époque mille résonances avec les affaires qui défraient la chronique » souligne à juste titre Jeanine Belot, coordonatrice des Feuillets d’automne.
|
Comment convaincre Bélazor ? |
|
Qui c'est, le plus beau avec son costume en soie sauvage ? |
|
Bravo à cette Compagnie haute en couleurs et en talent |
|
Photos Nicole Bertin |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire