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vendredi 2 mai 2014

Cozes : François Hubert n’est plus


La nouvelle est tombée comme un couperet en début de semaine. Après plusieurs jours d’hospitalisation, François Hubert nous a quittés à l’âge de 53 ans.
Pour de vrai, pour toujours.


Correspondant de presse sur le canton de Cozes, nous le connaissions bien, François. Un sourire, un regard, une volonté, une force aussi. Il avait cette dimension que possèdent les êtres que la vie n’a pas épargnés. Atteint très jeune par la maladie de Buerger, il avait quitté un travail passionnant et une équipe commerciale qui l’appréciait.
Il y a dix ans, il s’était installé en Charente-Maritime où il avait rencontré sa compagne Corinne. Déterminé malgré les vicissitudes qu’entraînait son état de santé, il était entré à l’hebdomadaire La Haute Saintonge, relatant chaque semaine les événements qui ponctuaient la vie de son territoire. Le bord de côte, l’estuaire, la région de Cozes. Et il s’en passait, des choses ! Le site du Fâ n’avait plus de secret pour lui, de même que Meschers, Talmont, le futur musée du caviar à Saint-Seurin d’Uzet ou le festival Plein Sud qui retenait son attention chaque année.
Il aimait le sport et les sportifs, quelles que soient leurs disciplines. Ses exploits à lui, c’était de relater leurs activités, celles qu’il ne pouvait plus faire parce que son corps en avait décidé autrement. François était ainsi, humaniste, compréhensif, attentif. 
Il se disait que la maladie lui laisserait peut-être du répit, qui sait ? Mais elle a été sournoise et un mal qu’on dit incurable l’a emporté. Fatalité. On a parfois du mal à trouver les mots pour exprimer la tristesse, tout simplement parce qu’il n’y en a pas. Samedi 3 mai au crématorium de Saintes à 10 heures, un hommage lui sera rendu par tous les siens.

Désormais, tu es libre, François, et ces douleurs qui t’empêchaient de marcher ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Vogue dans l’éternité et veille sur les êtres qui t’aiment. Ils en ont besoin.
Au revoir l’ami, tu resteras dans nos cœurs.

Toutes nos condoléances à Corinne Bourgeois, sa compagne et ses enfants d’adoption Morgane et Jordan, à Cécile Hubert et son fils Adrien, Janick et Eric Clergeon, François et Marie-Claude Bourgeois et toute la parenté.

Nicole Bertin et Bernard Lévêque

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