Pages

lundi 21 avril 2014

La résidence de l’ambassadeur
auprès des Nations-Unies
est en vente à New York.
Avis aux amateurs !


Soucieux de faire des économies, le gouvernement français a mis en vente la luxueuse résidence new-yorkaise de son ambassadeur auprès des Nations unies, un duplex de 18 pièces donnant sur Park Avenue. 


Le ministère des Affaires étrangères espère obtenir 48 millions de dollars (34,5 millions d’euros) de la vente de l’appartement situé dans un immeuble chic de Manhattan où ont vécu, entre autres célébrités, Jackie Kennedy et le banquier John D. Rockefeller Jr. Le duplex, qui comporte six chambres et un ascenseur privé, fait partie d’un patrimoine immobilier public à l’étranger estimé à cinq milliards d’euros.

La France a le troisième plus grand réseau diplomatique au monde, derrière les Etats-Unis et la Chine. La porte-parole de l’ambassade de France à Washington, Dana Purcarescu, a expliqué dans un courriel adressé à Reuters que la vente de l’appartement s’inscrivait dans le cadre de l’effort de contrôle des dépenses publiques et d’une « gestion plus efficace du parc immobilier du ministère ».

Une plus-value importante 

Le duplex de 18 pièces a été acheté 600 000 dollars en 1979 (environ deux millions en dollars constants, soit 1,4 millions d’euros). L’État français empochera donc une plus-value conséquente dans cette transaction qui s’annonce comme un événement dans le monde de l’immobilier new-yorkais. Le futur propriétaire de l’appartement aura pour voisin l’industriel David Koch, financier du Tea Party, Ronald Lauder, l’héritier des cosmétiques Estée Lauder et autres armateurs grecs, patrons de hedge fund et créateurs de mode.
Pour devenir l’heureux propriétaire de ce bien, il faut néanmoins remplir certains critères implicites. La copropriété veut par exemple que les candidats à l’achat possèdent au moins quatre fois le prix de l’appartement et soient en mesure de payer les 24.000 euros de charges mensuelles. En plus d’être fortuné, il faut aussi être discret, les copropriétaires se réservant le droit de refuser certains prétendants trop excentriques.

Association des journalistes du patrimoine

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire