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dimanche 2 février 2014

Isabelle Pichard-Chauché : 
« je serai accessible et attentive »


Dernièrement, Isabelle Pichard-Chauché a dévoilé sa liste "Saintes Passionnément" au hall Mendès-France. 


400 personnes avaient répondu à l’invitation d’Isabelle Pichard-Chauché qui présentait officiellement sa liste. Un moment important puisqu’il s’agit d’un véritable exercice de style où les candidats doivent convaincre les électeurs. Il y avait du monde dans la salle, des gens de gauche bien sûr, mais aussi des habitants curieux de se faire une idée. Chaque candidat, en effet, est appelé à se présenter et à exposer ses arguments. « Quand je suis venue voir les frères Taloche, l’autre soir, la salle était comble et je me demandais si je ferais aussi bien pour cette réunion » souligna Isaballe Pichard-Chauché. En effet, le hall Mendès France est vaste et s’il n’est pas rempli, les mauvaises langues ont vite fait de compter les places vides ! Premier contrat rempli.

Il lui reste maintenant à convaincre les Saintais. La partie ne sera pas facile compte-tenu des divisions de la gauche. Dynamique, elle innove en proposant un bureau de campagne plutôt marrant : une permanence mobile sillonnera les quartiers. Une manière de se démarquer de Jean Rouger qui préfère le traditionnel local de campagne (même si l’adversaire principal reste le candidat de droite Jean-Philippe Machon).

Isabelle Pichard-Chauché regroupe autour d'elle des Radicaux de Gauche, le Mouvement Républicain et Citoyen et des-Ecologistes
Agée de 48 ans, consultante en ressources humaines, Isabelle Pichard-Chauché est engagée de longue date dans la vie politique. Elle a d’abord travaillé aux côtés de l’ancien maire Michel Baron, puis elle s’est trouvée dans l’opposition quand Bernadtte Schmitt a été élue en 2001. En 1998, encore inconnue, elle s’est imposée face au conseiller général sortant de Saintes Ouest, Alain Bougeret Une victoire qu’elle a obtenue grâce à sa pugnacité. Cette volonté d’avancer ne l’a jamais quittée. Lundi soir, elle savait qu’elle passait un examen de passage. C’est la première fois qu’elle brigue un poste de maire et elle a su fédérer autour d’elle différents courants : les Radicaux de gauche, les Verts, le Mouvement Républicain et Citoyen. Les communistes manquent à l’appel. Isabelle Pichard-Chauché avait choisi le beau texte d’Ariane Mnouchkine pour présenter ses vœux. Partageant les valeurs de cette femme talentueuse, elle rappela l’importance de se battre pour la démocratie, «ce chantier qu’on veut interdire au public». Il faut fuir « la tristesse gluante dans laquelle on veut enfermer la société » dit-elle. Autrement dit, elle invita les Saintais à ne pas tomber dans la grisaille ambiante et le défaitisme. Dans un discours ambitieux et profondément optimisme, la tête de liste rappela qu’elle travaillerait dans la transparence : « les citoyens pourront donner leurs opinions ». D’ailleurs, elle va créer un poste d’élu en charge de la transparence démocratique. « Aujourd’hui, les hommes et les femmes politiques sont face à un constat. La confiance que leur portent les citoyens s’est dégradée. Nous devons la réinstaurer car le mal est profond. Une proximité doit exister entre le conseil municipal et les habitants. Si je suis élue, je serai accessible et attentive. Ma candidature n’est pas une utopie, ni des promesses sans lendemain. Elle n’est pas non plus opportuniste et hasardeuse ». A une époque où l’on gomme volontiers ses appartenances, Isabelle Pichard-Chauché déclare qu’elle est une femme de gauche. Lundi soir, elle n’a pas dévoilé son programme. Elle en aura l’occasion lors des 14 réunions qu’elle animera dans les semaines à venir.


« Il vaut mieux faire des additions que des divisions » 

 Les représentants des groupes, qui ont rejoint Isabelle Pichard-Chauché, ont successivement pris la parole. Jérôme Baron (en 8e place) a ouvert le ban. Il parla de son père, maire durant 21 ans. « Il n’est pas là ce soir, mais vous le croiserez sûrement sur les marchés. Pourquoi j’ai rejoint Isabelle ? Parce que notre projet est constructif et que vous voulons faire décoller Saintes vers des sommets».
 Suivit Serge Maupouet du MRC. Son objectif est que cette liste relève les défis du XXIe siècle en améliorant les conditions de vie des citoyens.
Les Écologistes, quant à eux, estiment que leur présence permettra de travailler aux questions environnementales, gestion des espaces verts, de la ressource en eau, mise en place d’un plan d’action (agenda 22) pour les personnes handicapées. « Saintes, c’est passionnément ! La folie, on la laisse aux autres avec le désherbant pour tuer les mauvaises herbes ou les caméras de vidéo-surveillance » expliqua Stéphane Trifiletti.
 Philippe Callaud s’exprima au nom des radicaux de gauche. « En rejoignant Isabelle Pichard-Chauché, les partis de gauche ont su prendre leurs responsabilités. J’ai longtemps œuvré avec elle au conseil municipal et la présence des PRG à ses côtés est naturelle. Nous portons les valeurs républicaines, la solidarité, la laïcité. Nous n’augmenterons pas les impôts, nous défendons l’emploi. Dans la vie, il vaut mieux faire des additions que des divisions » conclut-il en pensant sans doute à Jean Rouger et peut-être aux communistes « la lutte des classes, la lutte des places ? ». Si une fusion avait été possible, les rivalités ne seraient pas aussi exacerbées...

•  Liste Saintes Passionnément conduite par 
Isabelle Pichard-Chauché


François Ehlinger, 64 ans praticien hospitalier, Laurence Henry, 43 ans, maraîchère bio, Philippe Callaud, 58 ans, avocat Brigitte Favreau, 57 ans, aide-soignante, Jean-Pierre Boutet Petit, 55 ans, directeur CCAS, Francesca Bui-Dinh, 36 ans, juriste et conseillère emploi, Jérôme Baron, 49 ans, directeur de Syndicat mixte, Renée Benchimol Lauribe, 54 ans, ingénieur, David Beineix, 43 ans, responsable de production, Vivienne Breuil, 62 ans, retraitée, Serge Maupouet, 40 ans, enseignant, Josette Groleau, 64 ans, retraitée, Géry Defraine, 58 ans, metteur en scène formateur, Édith Arbaudie, 59 ans, retraitée, Dominique Godineau, 63 ans, retraité, Dominique Delamarre, 53 ans, cadre socio-éducatif, Thierry Baron, 51 ans, directeur SEGPA, Catherine Dehas, 52 ans, docteur en pharmacie, Flavien Moreau, 29 ans, étudiant en alternance, Martine Lajot Sarthou, 64 ans, conseillère en insertion professionnelle, Jean-Pierre Brecq, 67 ans, retraité, Patricia Pierson, 68 ans, magistrat honoraire, Aurélien Sion, 29 ans, agent de maîtrise, Patricia Rousseau, 59 ans, contrôleur principal des finances publiques, Ricardo Mella, 61 ans, permanent dans une association, Anne-Marie Duconger, 47 ans, secrétaire de direction, Daniel Philippe, 54 ans, cadre à La Poste, Isabelle Blesson, 52 ans, docteur en pharmacie, Vincent Soccodato, 31 ans, chargé de mission, Hamida Abbest, 75 ans, retraitée Daniel Delmas, 57 ans, encadrant technique à La Poste, Andrey Zimmermann, 33 ans, mère au foyer, Jean-Pierre Blanchard, 66 ans, artiste, Isabelle Boulesteix, 46 ans, cadre infirmier,.

• Durant sa campagne, Isabelle Pichard-Chauché sillonnera les quartiers au sein d’une permanence mobile où elle rencontrera les habitants. Une nouveauté qui tranche d’avec les bureaux de campagne…

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