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vendredi 6 septembre 2013
Communiqué de l'association
Action des Citoyens
pour le Désarmement nucléaire
Mikhaïl Gorbatchev condamne une intervention unilatérale américaine en Syrie, qui serait pire qu’en Irak
Genève, de l'envoyé spécial d'ACDN
Lundi 2 septembre, dans son intervention inaugurale devant les délégués de Green Cross International, Mikhaïl Gorbatchev a déclaré : « C’est difficile de faire quelque chose de positif en Syrie. Je pense cependant que le président des Etats-Unis est un démocrate, mais qu’il a du mal à agir comme tel. Je me souviens à quel point c’était difficile pour moi. J’ai été critiqué pour ne pas avoir été assez résolu. Barack Obama est critiqué pour les mêmes raisons. S’il n’est pas suffisamment décidé à lancer des bombes, je pense que ce n’est pas si mal en soi. En revanche, s’il décide de passer à l’action sans tenir compte de l’opinion des peuples, les conséquences pourraient être dramatiques. » Dans une interview exclusive donnée peu après à la radio télévision suisse RTS, il a précisé son propos : « Je ne m’attendais pas à ça de la part de Barack Obama. Je croyais qu’une fois qu’il serait président des Etats-Unis, on pourrait mieux travailler avec lui. Malheureusement, ça n’a pas été le cas ».
Le journaliste lui posant la question : « Une intervention en Syrie aujourd’hui, c’est une erreur, comme pour l’Irak, selon vous ? », il a répondu : « Encore plus ».
- « Sur ce point, Barack Obama vous déçoit ? »
- « Pas encore. Mais s’il va dans ce sens, alors cela deviendra sérieux. Pourquoi serait-ce à lui d’intervenir ? Qui menace les Etats Unis ? Qui ? Il s’érige en défenseur de la paix dans le monde entier. Mais la défense de la paix, c’est l’affaire de tous ».
Mardi, il est revenu sur le sujet, soulignant que pour faire respecter le droit international, il faut suivre les procédures juridiques et démocratiques prévues. C’est l’intérêt du peuple syrien autant que de la communauté internationale, qui peut s’unir là-dessus. « Il ne faut pas faire preuve de précipitation en la matière». Il a cité en exemple la décision du Parlement britannique.
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