Jonzac : Ateliers médiévaux aux journées du patrimoine

Durant le week-end, les animations se sont succédé allégrement avec de nombreuses visites guidées permettant de mieux connaître la ville. Aux Archives, chères à Hélène Taillemite et son équipe, un atelier d’initiation à la paléographie était proposé ainsi qu’une rencontre avec le cercle généalogique du Sud Saintonge.
Un jeu était organisé, s’articulant autour d’un questionnaire « Remue-méninges aux Archives » !

Dimanche, avait lieu la projection du film de Jean-Claude Riché sur le Moulin de chez Bret qui faisait suite à celui, d’excellente facture, présenté au Familia jeudi soir sur les fouilles effectuées devant l’église.

Visites organisées par l'Office de Tourisme

Samedi et dimanche, des circuits commentés, élaborés par l’Office de Tourisme, ont conduit les visiteurs du castel des Sainte Maure à l’église où étaient exposés trois sarcophages mérovingiens.


Les ateliers médiévaux, installés sur la place du château, ont retenu l’attention. Savoir-faire manuel (forge), combats, recettes de cuisine, jeux, calligraphie, enluminures, etc. Ces ingrédients, d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, ont conquis toutes les générations ! Elles les ont découverts avec plaisir, d’autant que la troupe portait le costume d’époque avec des gardes placés aux endroits stratégiques. Halte là !

D’autres animations étaient proposées au Moulin de chez Bret. Un seul bémol : la pluie a fait des apparitions hardies, histoire d‘annoncer l’automne. Mais qu’importe les intempéries pourvu qu’on ait le dépaysement ! Au total, sur l’ensemble des sites, 2 000 personnes ont répondu présent à ce rendez-vous annuel, signe de son évidente renommée.

Montrer patte blanche !

Qu’est-ce qu’un camp médiéval sans le tintement régulier de l’enclume du forgeron ? Louis le troubadour, jeune forgeron de la Mesnie, a proposé une démonstration de forge des objets du quotidien au Moyen-Âge : pics à viande, fibules, briquets à silex…


• La Mesnie de l'arbre d'or

Oyez nobles dames et gentils seigneurs ! N’entendez-vous point la douce musique de l’histoire emplir nos églises et châteaux ? C’est celle d’un temps reculé, que l’on disait barbare, mais qui a façonné nos imaginaires, nos goûts et nos traditions. La ville de Jonzac a invité le public à l’explorer en compagnie de La Mesnie à l’arbre d’or. « Que la jeune génération, en s’appropriant ce Moyen-Âge si riche, puisse construire son futur en mémoire des prouesses de jadis » soulignent les comédiens…

Avis aux amateurs...

Marie Piochaud (de Matha) se passionne pour les enluminures. Le parchemin qui servait de support aux enluminures était fait de peau d’animaux, ordinairement chèvres ou moutons. Le velin de haute qualité était obtenu à partir de la peau du veau. Jusqu’à l’invention de l’imprimerie, vers le milieu du XVe siècle, le seul moyen de transmettre le savoir écrit était de recopier des livres. Les lieux où les hommes purent trouver le temps et la tranquillité nécessaire pour accomplir ce travail sont les monastères.
Losque le scribe, librarius ou scriptor, avait fini de recopier un manuscrit, celui-ci était confié à un enlumineur (illiminator).

Marie Piochaud fait des enluminures