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jeudi 10 mars 2011

Orgue, violon : Cédric et Peter
sont des noms qui vont
très bien ensemble !


Dimanche dernier à Jonzac, le concert de Peter Hanson et Cédric Burgelin était le premier rendez-vous de Prélude au printemps, initiative culturelle de la ville de Jonzac. `
Si tu ne vas pas à la musique, la musique ira à toi !


Dans la région, on ne présente plus Cédric Burgelin. Repéré par Gaston Litaize, ce musicien, natif de la Rochelle, s’est voué corps et âme à l’orgue. Comment maîtrise-t-on un instrument si complexe qu’il combine en son “ventre” une large palette de sonorités ? Voilà bien la question. Cédric Burgelin fait partie des initiés qui savent mettre en scène cette structure imposante. On ne peut que saluer la dextérité et la subtilité qui l’habitent. Un don, à n’en pas douter !


En France, les organistes ne sont pas nombreux. Cédric Burgelin appartient à cette nouvelle génération qui communique davantage que la précédente. Quand il joue de l’épinette où pourtant il excelle, c’est sans doute pour mieux rappeler qu’en la cathédrale Saint Pierre de Saintes, il est attaché à un orgue dont l’histoire s’écrit dans les siècles.

Grâce à des ensembles de tuyaux sonores alimentés par une soufflerie et accordés suivant une gamme définie, cet instrument monumental n’est pas ordinaire.

Enigmatique, le commun des mortels voit en lui un "édifice" architectural qui orne les monuments religieux. Il suffit que l’organiste lui demande de s’animer et il révèle sa beauté. Ses notes, tendres ou fortes, mais toujours harmonieuses, montent en puissance et emplissent l’espace de solennité. Le public tombe sous le charme.

Cédric Burgelin, titulaire des orgues de la cathédrale Saint-Pierre de Saintes et Peter Hanson, premier violon international dans des orchestres renommés. Cette année, il séjournera en Californie comme chef d’orchestre et premier violon au Bach Festival. Il enseigne au Collège Royal Gallois de Musique et de Théâtre.

Un duo remarquable

Dimanche dernier, l’église de Jonzac avait le plaisir d’accueillir le premier concert de "Prélude au printemps". Aux côtés de Cédric Burgelin, "maître" de l’orgue de Jonzac, se trouvait Peter Hanson, un premier violon international très british. L’instrument qu’il a choisi pour compagnon, l’un des plus émouvants, conjugue douceur et émotion.

Le duo, en seconde partie particulièrement, a été source d’un bonheur véritable. Par la profondeur de leur interprétation et la complicité qui les lie, les deux musiciens ont partagé des instants rares avec le public.

Les deux musiciens ovationnés

Le public sous le charme

Le répertoire choisi - Vivaldi, Bach, Gounod, Massenet, Albinoni - sonnait agréablement à l’oreille des mélomanes. Des airs connus, mais pas seulement. L'Ave Maria de Gounod, si célèbre, a vibré d’une belle intensité, synonyme l’allégresse.

Certaines musiques transcendent les cœurs parce qu’elles dépassent les frontières temporelles. Certains compositeurs ont atteint des sommets. Messagers des créateurs, les artistes ont la double mission de sublimer leurs œuvres, tout en apportant une touche personnelle.

Merci à Cédric Burgelin et à Peter Hanson. Nous n’oublierons pas leur prestation, semblable à un rêve éveillé…

Trois passionnés de musique, Gérard Couprie et M. et Mme Ballion.

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