Historiquement mobilisé aux côtés des communes de Marennes-Hiers-Brouage, en faveur de la préservation et de la restauration de la citadelle de Brouage, le Département mène en tant que maître d'ouvrage, les travaux de restauration des remparts sur la période 2022-2026, pour un total de 9 millions d'euros (cofinancé par l'Etat et la Région).
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Parmi les particularités de ce chantier : un suivi archéologique indispensable au respect des vestiges historiques et une dimension environnementale très importante sur ce site Natura 2000 où la biodiversité est préservée (rapaces, reptiles et amphibiens).
Les échauguettes, au nombre de 19 à Brouage, sont des guérites en pierre placées en encorbellement sur le rempart, ou à l'angle d'un bastion, permettant d'en surveiller les abords, côté mer et côté terre. Certaines d’entre elles sont ornées de fleur de lys, emblème de la royauté par laquelle les rois démontraient leur toute puissance. À Brouage, ville marchande rattachée au domaine royal depuis 1578, puis arsenal de Richelieu à partir de 1628, l'ennemi navigant pouvait distinguer dès l'entrée de l'embouchure du havre ce symbole arboré en tête d'échauguette qui signifiait : "Terre royale en vue" !
L’échauguette du bastion d’Hiers ayant perdu sa fleur de lys depuis plusieurs années, l’architecte du patrimoine, Marie-Pierre Nigues, a souhaité remettre cet emblème à droite de la porte d’entrée de la citadelle pour redonner le cachet d’un symbole de richesse et d’appartenance de la citadelle.
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