Vente du contenu d'un château saintongeais organisée par J.R. Geoffroy et L. Boggero, commissaires priseurs, et le cabinet d'expertise Ravon samedi 18 octobre à partir de 14 h 15 à l'hôtel des ventes de Royan. Exposition sur place jeudi 16 et vendredi 17 octobre de 10 h à 18 h sur réservation au 05 46 90 98 07.
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Jean-Baptiste Perronneau (Paris 1715 – Amsterdam 1783) |
« Le château du Pinier a été bâti vers 1784, par Henri, chevalier de La Tour, qui le vendit par contrat du 9 septembre 1806 à Charles Madey d’Escoublan, créole de Martinique, demeurant à Versailles. Ensuite ce sont les hommes et les femmes qui l’ont successivement habité qui lui ont donné l’aspect que nous découvrons aujourd’hui. Chacun a laissé des marques de sa présence par des agrandissements, des restaurations, comme les actuels propriétaires qui pour des raisons de santé ont dû quitter cette belle propriété. Parmi les personnalités marquantes qui ont habité le Pinier, il faut signaler le peintre saintongeais Georges Mignet, (1864 -1935), élève de L.A. Auguin. Mignet a pu grâce à la fortune familiale se consacrer à ses deux passions : la peinture et la chasse. Ensuite, son fils Henri, passionné d’aviation y élabore un aéronef ultra léger qui deviendra
« le Pou du ciel », les croquis sur les murs intérieurs de l’atelier témoignent encore de ses recherches. Le succès sera au rendez-vous avec la production d’un millier d’exemplaires et un développement en France et à l’étranger qui a continué après sa mort grâce à son fils Pierre et à son petit-fils Alain. Un commissaire-priseur et son épouse ont ensuite été les heureux occupants du Pinier pendant des années. Puis les actuels propriétaires, M. et Mme Jean-Soulange Renard ont passé plus de 20 ans à donner à cette demeure le visage qu’elle a aujourd’hui. Descendant des Lorimier, grande famille aristocratique proche de la Cour sous l’ancien régime, M. Renard a eu le plaisir d’y installer des objets ayant appartenu à sa famille, certains depuis le XVIIIe siècle, comme le portrait de son ancêtre Antoine- Charles II Lorimier par le pastelliste Perronneau ainsi qu’une collection de mobilier et arts décoratifs constituée par son père Marcel. Passionné de chasse depuis l’enfance, il a collectionné des objets liés à cette activité et à son patronyme. Son épouse a fait un important travail de recherches et publié un ouvrage à partir des archives familiales ; elle a aussi conçu les jardins tels qu'on peut les voir actuellement ».
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