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vendredi 10 octobre 2025

Jonzac/Jack Ros : Et si le Rassemblement National s'invitait aux élections municipales de mars 2026 ?

Point de vue de Jack Ros, ex conseiller municipal de Jonzac (opposition)

« La réunion politique du 8 octobre de Jean-François Mougeard a lancé la campagne pour les élections municipales de mars 2026 à Jonzac. En qualité de citoyen, j'y ai assisté comme je le ferai pour l'autre liste afin de déterminer, en cohérence, mon vote le moment venu. J'ai déjà remarqué qu'en l'absence d'une liste de gauche, les deux listes, le nez sur le guidon et leurs programmes, ont la certitude que leur lutte fratricide va se dérouler sans autre intervenant. Or, je viens de faire un rêve qui pourrait se transformer en cauchemar. Je m'explique : comment faire l'impasse sur une éventuelle troisième liste du Rassemblement national ? Ce parti dispose d'un matelas de voix sur Jonzac de 470 voix en moyenne (Européennes et Législatives). La liste de la majorité actuelle, conduite par C. Cabri, dispose en moyenne de 980 voix (778 en 2010, 1198 en 2014). Si les deux listes conduites par C. Cabri et J.F. Mougeard obtiennent environ 50% en 2026, cela se traduit par 980/2 = 470 voix. La différence potentielle serait d'environ 20 voix. En sachant que la dynamique nationale actuelle est nettement en faveur du Rassemblement national, il suffirait que le député sortant (RN) de la quatrième circonscription décide que 27 sympathisants de Jonzac montent une liste avec une affiche de Marine Le Pen et de Jordan Bardella pour que cette liste termine première ou deuxième. Or, il faut savoir que la liste qui arrive en tête au premier tour obtient une prime de 25% pour la répartition des élus. Dans ce cas de figure, la physionomie de Jonzac serait bouleversée. Jonzac ne mérite pas cela ! J'invite ceux et celles qui rejettent cette hypothèse à relire la fable de la Fontaine "Les voleurs et l'âne" » : 

« Pour un âne enlevé deux voleurs se battaient :
L’un voulait le garder ; l’autre le voulait vendre.
Tandis que coups de poing trottaient,
Et que nos champions songeaient à se défendre,
Arrive un troisième larron
Qui saisit maître Aliboron.
L’âne, c’est quelquefois une pauvre province.
Les voleurs sont tel ou tel prince,
Comme le Transylvain, le Turc, et le Hongrois.
Au lieu de deux, j’en ai rencontré trois :
Il est assez de cette marchandise.
De nul d’eux n’est souvent la province conquise :
Un quart voleur survient, qui les accorde net
En se saisissant du baudet. »

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