Pages

jeudi 21 novembre 2024

Charente-Maritime : Premier congrès consacré aux « Deuils en famille ; Orphelins d’un parent »

 Le premier congrès « Deuils en Famille ; Orphelins d’un parent » se tiendra du 5 au 7 décembre à l’espace Encan de La Rochelle


Cet événement ouvert aux professionnels et grand public, offrira un très large champ de réflexions et d’actions, en sensibilisant à la situation des orphelins et des familles confrontées à la mort d’un proche. Au programme : des conférences menées par des personnalités, des témoignages, des tables rondes et ateliers, une librairie, des animations artistiques et théâtrales, ainsi qu’un moment spécial pour les enfants endeuillés, trop souvent « invisibles ». A l’initiative de l’association Vivre Son Deuil Poitou- Charentes et ses réseaux RAPPEO 17 (Réseau d’Accompagnement Psychologique des Personnes Endeuillées et Orphelins) et RDO 17 (réseau Deuil Orphelins), ce congrès dressera un état des lieux complet de l’orphelinage et des deuils en famille.

« Quand la mort entre dans une famille, un univers psychique et matériel s’effondre, plus ou moins gravement. La mort d’un parent, d’un conjoint ou d’un enfant ont des effets parfois dramatiques auxquels notre société propose des réponses souvent insuffisantes. Lorsqu’un proche décède, nous savons mal évaluer les conséquences et sommes souvent démunis face au deuil, pourtant notre société et la culture même sont traversées de références à la mort, aux orphelins et endeuillés » explique Martine Piton, présidente de Vivre Son Deuil Poitou-Charentes.

Chaque année, plus de 600 000 Français font face au décès d’un proche et il y aurait environ 610 000 orphelins dans le pays, et malgré tout, ils restent encore trop souvent des « invisibles ». « Nous avons l’ambition de mettre en lumière ces « invisibles », la vulnérabilité de leur situation, mais aussi les moyens de les accompagner. Des personnalités contribueront au dynamisme de ce congrès en apportant leurs connaissances, leurs expériences et un nouveau regard : spécialistes, témoins et acteurs de terrain, professionnels de champs pluridisciplinaires et enseignants-chercheurs internationaux » ajoute Michel Montheil, psychologue clinicien, en charge de l’organisation du Congrès.

Ce congrès propose, face à la mort et aux deuils, un regard centré sur l’humain, doublé d’un état des connaissances et des recherches actuelles notamment en psychologie, sociologie, et anthropologie. Les intervenants cerneront les besoins sociaux, juridiques et économiques. L’objectif est aussi de réfléchir aux particularités pédagogiques et cognitives des enfants orphelins et aux accompagnements sociaux et médico-psychologiques qui peuvent leur être proposés. Il s'agit également de considérer le travail social possible face à la vulnérabilité et, parfois, à la fragilité économique des veufs et des veuves.

Outre des conférences plénières avec des personnalités comme Boris Cyrulnik, Marie-Frédérique Bacque, Bernard Golse, Damien Le Guay, Jennifer Kerner, Jacques Cherblanc, Christine Fawer Caputo, dr Jean-Marie Gobas, Magali Molinié, des tables rondes, des témoignages ainsi que des rencontres seront proposés, facilitant les échanges entre partenaires, associations, institutions, familles, sous forme d’apports thématiques en ateliers restreints.

Le Congrès est ouvert à un large public, aux personnes concernées et frappées par un deuil, mais aussi aux aidants et aux professionnels d’institutions de soins, aux enseignants et personnels de l’Éducation nationale, aux accompagnants sociaux ou bien aux professionnels libéraux concernés.

Il s’agira de donner des outils à tous ceux qui œuvrent dans leur pratique d’accompagnement afin de mieux comprendre les enjeux et d’agir avec davantage de pertinence face aux deuils. Il s’agira aussi de sensibiliser chacun aux possibles ressources d’aide, de soutien, de formations existantes.

Ces trois jours seront précédés d’une semaine départementale d’animations, afin de brosser un tableau ouvert, contemporain de l’orphelinage et des deuils en famille. Au cours de ce voyage, le congrès invite les arts sous toutes leurs formes : musiques, spectacles, théâtre, littérature, peinture, arts de la rue … et sollicite adultes ou jeunes afin qu’ils partagent leurs regards sur cette inévitable « condition humaine » si mal connue !

SAINTES : Jeudi 21 Novembre, 20h : One Woman show autour d'une histoire de vie évoquant la perte d'un père par Pascale Andreal. Débat en suivant en partenariat avec RAPPEO17, le CMPP de l’ADEI. Théâtre Geoffroy Martel. 

MONTENDRE : Mercredi 27 novembre à 20h45, film débat « Amanda » (2021), cinéma Andronis, rue Jacques Beaumont.

LA ROCHELLE : Mercredi 27 novembre après-midi, animation pour les enfants avec réalisation d'un tableau avec Léonard Vartanian, graffeur, membre du collectif Lord in the West1, de masques avec l'animation d’Audrey Martin, Fondatrice de La Chouette Allumette et JUJU, clown musicien de l’association Asso Etoilclown.

• Mardi 3 Décembre : soirée avec la SREP : « accompagnement médico psychologique des personnes endeuillées » en partenariat avec le CMPP de l’ADEI et RAPPEO17, 19h30, Amphithéâtre de l’IFSI.

LAGORD : Lundi 25 novembre 2024 à 20h Salle de conférence de Leclerc Culture, fief Rose. Soirée débat grand public : « Rites et rituels autour du corps du parent décédé » : comment chaque religion aborde la question des rituels et des soins donnés au corps du décédé comme des actes symbolisant un statut spécial pour les humains ? De quelle manière notre époque qui s’éloigne des grandes religions traditionnelles, aborde ces rituels en inventant de nouvelles pratiques, notamment autour des soins de thanatopraxie et des rituels « laïques » au crématorium ? Quelles nouvelles complexités naissent des nouvelles façons de confier les corps des défunts soit à la chambre mortuaire des hôpitaux, soit aux salons privés des Pompes funèbres, plutôt qu’aux veillées d’antan ? Enfin comment accompagner les familles, les adultes et spécialement les enfants devant cette rencontre « frontale » du corps mort d’un être que l’on a aimé, surtout lorsque c’est la première fois ? Invitée principale Jennifer Kerner, thanato-archéologue et autrice, romancière, accompagnée d'un représentant des principales communautés religieuses et laïques de Charente-Maritime, un thanatopracteur, un maître de cérémonie des Pompes Funèbres, un psychologue de l’association Vivre Son Deuil Poitou-Charentes et d’autres intervenants intéressés. En partenariat avec VSD-PC, RDO 17 et Leclerc Culture.

ROCHEFORT : Mardi 26 Novembre à 20h30 et mercredi 27 Novembre à 19h30 : spectacle de Yannick JAULIN : « J’ai pas fermé l’œil de la nuit ». Théâtre de la Coupe d’Or. 

• Mercredi 27 novembre : Conférence table-ronde « les deuils après féminicides » en partenariat avec RAPPEO17, la CPAM, la CAF, le CIDFF, intervenant extérieur, Juliette Murphy. Auditorium du palais des congrès, 19h.

• Dimanche 1er décembre à 16 h : « Et je choisis de vivre », réalisé par Nans Thomassey et Damien Boyer. Elu meilleur documentaire Allo-Ciné 2020. Ciné-conférence avec les interventions de Martine Piton, Présidente de l’association Vivre son Deuil Poitou-Charentes et Liliane Thomas, responsable de l’association Spama Charente-Maritime

FOURAS : Jeudi 28 novembre, 18h, soirée sur « les deuils animaliers ». Résidence médicalisée de La PRESQU'ILE, DomusVi, 1, chemin de la baie d'Yves. La mort d’un animal est souvent la première expérience de la mort réelle pour un enfant. Elle constitue aussi souvent un premier choc, parfois traumatique parce qu’elle ouvre un questionnement intellectuel au-delà de la souffrance affective de la perte d’un premier être aimé : « qu’est-ce que la mort ? Qui devra encore mourir ? A quoi ça sert d’aimer si on doit perdre ceux qu’on aime ? Et ma propre mort ? ». Nous savons combien l’animal de compagnie a aujourd’hui le statut d’un être quasi humain. Il porte parfois un prénom humain, on l’appelle « mon chéri, mon bébé, ma puce », on lui réserve une tombe dans un cimetière pur animaux. Pour la personne âgée, cet animal est une raison de vivre et de se garder en forme. Il apporte tendresse et présence de manière inconditionnelle. Sa disparition résonne comme la mort prochaine du « maître » et signe souvent le début d’un syndrome de glissement. Mieux comprendre ces deuils tout à fait respectables est un enjeu pour nous, proches ou professionnels. Avec Marie Bertrand, éducatrice canine, comportementaliste, "Le deuil animalier, légitime et qui mérite notre attention " et dr Marine Debouchaud  : « Fin de vie de l’animal : quel point de vue pour le vétérinaire ? ». Elle nous fera parcourir le chemin depuis la procédure d’euthanasie, au ressenti de la vétérinaire et à ses expériences, pour entrevoir quelques attitudes des clients dans leur façon de vivre le deuil.

MARANS : Jeudi 28 novembre « café deuil », 10h30 et les intervenantes Mélodie Simon et Sophie de Quelen, Centre Socio-culturel de Marans, 2 rue Dinot.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire