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mardi 18 avril 2023

Paroisse de Jonzac : Départ des sœurs Albertine et Yvonne pour la Bretagne

Nous allons regretter leur présence amicale et discrète, mais ô combien efficace. Cette vie entièrement dédiée à la foi et à leur prochain a été saluée par Mgr Colomb lors d’une messe célébrée en l’église de Tugéras samedi dernier aux côtés du père Sambou et de l’équipe paroissiale. Début juillet, les sœurs Albertine et Yvonne, membres de la congrégation des religieuses du Sacré-Cœur de Jésus, quitteront Jonzac, où elles vivaient depuis des décennies, pour rejoindre la Bretagne

Les sœurs Albertine et Yvonne aux côtés de Mgr Colomb et du Père Sambou

De nos jours, 495 sœurs de la congrégation des religieuses du Sacré-Cœur de Jésus sont réparties dans 81 maisons de par le monde. Leur devise ? « Semer l’espérance ». C’est la mission remplie par les sœurs Albertine et Yvonne dans le doyenné de Jonzac depuis plus de 20 ans. Toujours prêtes à apporter leur aide, à soutenir les personnes qui vivent un deuil, les malades, à associer des personnes laïques non consacrées mais baptisées à des actions fraternelles, à participer à la messe anticipée du samedi soir, à accompagner le CMR, lieu de vie en église. A vivre et partager la bienveillance, tout simplement. Elles vont retrouver le diocèse de Vannes où les sœurs Monique, Simone, Emilienne et Janine les ont précédées.

Durant la célébration, Mgr Colomb les remercia au nom de la communauté : « nous sommes tous de passage, mais sachez que les paroissiens ne vous oublieront pas » dit-il. Une messe d’action de grâce sera célébrée le 2 juillet prochain à Jonzac avant leur départ. L’Evêque ne pourra pas assister à cette cérémonie car il se trouvera alors à Saint-Pierre et Miquelon. D’où sa venue samedi dernier à Tugéras dont l’église, superbe, est en pleine restauration. 

• La congrégation des Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus, créée au XIXe siècle, se consacre aux soins des malades. Elle a été fondée à Saint-Aubin-lès-Elbeuf (Seine-Maritime) par Mère Saint-Joseph et l’abbé Guillaume Lefebvre, curé de Saint-Aubin. En 1880, elle compte 800 religieuses qui desservent trois hospices et une maison de retraite ; elles dirigent plusieurs orphelinats, 250 écoles, 20 salles d'asile, un refuge de jeunes détenues et une maison destinée à recevoir les filles de la campagne qui désirent se placer ou celles qui sont momentanément sans emploi. Par la suite, la congrégation s'élargissant, les efforts se portent sur l'éducation, l’enseignement des jeunes filles, l'accompagnement des malades et des personnes en souffrance. 

Aujourd’hui, des écoles du Sacré Cœur existent dans différents pays : Argentine, Égypte, Mexique, Italie, Canada, États-Unis, Ouganda, Irlande, France, Belgique, Pérou, Pologne, République Dominicaine, Espagne et Taiwan.

L'église de Tugéras en restauration

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