Législatives/Jonzac-Royan : Evelyne Delaunay, Claude Belot, Christophe Cabri, Bernard Lalande et Michel Amblard sur le terrain pour soutenir la candidature de Raphaël Gérard

Dimanche prochain, les électeurs seront appelés à désigner leurs futurs députés qui siègeront à l'Assemblée Nationale. Selon les dernières estimations et les circonscriptions, des triangulaires pourraient se dérouler au second tour. Tout dépendra bien évidemment de la participation ! 

Réunion à Jonzac mardi soir

Le député sortant de la circonscription Jonzac/Royan, Raphaël Gérard, se représente dans un contexte particulier qu’il n’a jamais cherché à dissimuler : « Vous le savez : malgré les épreuves personnelles que j'ai affrontées à cause du covid-19, j'ai eu à coeur de travailler au service de toutes et de tous, tout au long de ces cinq dernières années. J'ai œuvré sans relâche, parce qu'il est important qu'on puisse entendre la voix de notre territoire à Paris, que les préoccupations qui sont les vôtres résonnent dans l'hémicycle. Ce travail est palpable. Un article de la presse régionale me classe parmi les députés les plus actifs du département. J’ai déposé et fait adopter plusieurs dizaines d'amendements qui ont permis de modifier concrètement la vie des citoyens. Alors, malgré ma convalescence, je tiens à vous rassurer. Si vous me faites confiance dimanche prochain, je continuerai à me battre pour vous. A me démener. Pour que les enjeux propres à notre façade maritime, mais aussi ceux liés à la campagne, soient davantage pris en compte dans l'élaboration et la mise en œuvre de nos politiques publiques. C'est le combat que j'ai décidé de mener » déclare-t-il dans ses documents électoraux. 

Sur le terrain, Evelyne Delaunay, sa suppléante, Claude Belot, président de la CDCHS, Christophe Cabri, maire de Jonzac, Bernard Lalande, ancien sénateur et Michel Amblard, représentant le Modem, soutiennent la candidature du député sortant. 

Une réunion s’est tenue mardi soir à la salle municipale de Jonzac. Evelyne Delaunay a remarqué que rien n’était joué dans cette Législative : « la mobilisation est nécessaire afin de donner à Emmanuel Macron une assemblée qui lui permettra de mener à bien les réformes ». Elle a ensuite regretté « les propos tenus par des candidats au sujet de l’état de santé de Raphaël Gérard. Je ne vais pas épiloguer sur ces déclarations. Aujourd’hui, le bilan de Raphaël Gérard parle de lui-même. Il s’est beaucoup investi dans différents domaines et c’est ce constat qui compte pour les citoyens ».

Claude Belot a rappelé, pour sa part, le bon score obtenu par Emmanuel Macron aux Présidentielles et la nécessité pour ce centre que constitue Renaissance de travailler avec les Républicains : « ne les traitons pas comme des adversaires. En politique, on a des différences, mais sur les grands dossiers, on se rejoint ». Un message sans doute adressé à Françoise de Roffignac dont on ignore si elle obtiendra les 12,5% des inscrits pour se maintenir au second tour. « En France, il y a trois courants, le centre, l’extrême droite et l’extrême gauche avec Mélenchon, le chouchou des médias » dit-il. Pour le président de la CDCHS, il est important de se préoccuper des territoires ruraux et d’y favoriser le maintien, voire le retour des services publics. Il cite aussi le cas de Saint-Thomas de Conac où le maire, soumis à la loi littorale, rencontre des problèmes avec l’installation d’un pylône de téléphonie. Et l’élu d’espérer « une plus grande souplesse dans les relations avec l’administration ». 

Pour Bernard Lalande, « nous vivons dans une période intermédiaire. Emmanuel Macron a cinq ans pour moderniser l'Etat en restant dans la 5ème République ». Une fenêtre ouverte qui devrait lui permettre de conduire les grands chantiers (dont le mode de désignation des élus nationaux). Il souligne par ailleurs la surreprésentation des parlementaires urbains par rapport aux ruraux. 

Christophe Cabri, membre du parti Horizons, abonde dans le même sens : « rassembler au second tour et surtout que les territoires ruraux ne se sentent pas oubliés ». Il embraye sur les énergies renouvelables et la transition écologique. Michel Amblard (Modem) pense que les différents courants peuvent gouverner ensemble, « une sorte de coalition, comme en Allemagne ».

Suivent des questions concernant le chômage : «  il est de 6% en Haute-Saintonge, 4000 offres d’emploi, 2600 demandeurs » remarque Claude Belot. De là à parler de formation, d'éducation, de réinsertion, de l’aide à apporter aux plus démunis, d’appels à la main d’œuvre étrangère (travail dans les vignes par exemple) quand on ne la trouve pas dans le cru, il n'y a qu'un pas. A Jonzac, les entreprises de Jonzac Air Port seront appelées à recruter des centaines de salariés dans le futur. Une bonne nouvelle pour l’économie qui sous-entend que l’enseignement et les filières dispensées devront être efficaces et performantes pour répondre aux besoins du territoire. 

Raphaël Gérard durant la campagne des Présidentielles aux côtés de Claude Belot,
Christophe Cabri et Bernard Lalande

• Pour l'heure, les habitants sont confrontés au montant exorbitant du litre d'essence et à la flambée des prix qui fait craindre une crise alimentaire sans précédent. L'agression russe en Ukraine, l'un des greniers à céréales du monde, accélère l'envolée de certaines denrées et le blé a déjà augmenté de 20%. Voilà les réalités que nos prochains parlementaires devront affronter et traiter, sans oublier les menaces de récession et l'inflation... 

Réunions :

• Mercredi 8 juin à 18 h à Royan, Salle du Carel - 48 bd Lamy

• Jeudi 9 juin 2022 à Jarnac-Champagne à 18 h salle des associations

• Vendredi 10 juin à 18 h 30 à Gémozac salle J-Pierre Roland 28 rue Carnot