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lundi 15 juillet 2019

Georges Charpentier et Jean-Marie Grasset exposent à Saint-Georges de Didonne

Bientôt, le Festival des Peintres dans la Rue...

Dans   le   cadre   de   son   programme   d’animation culturelle,  la  ville  de  Saint-Georges  de  Didonne  organise la sixième édition de son Festival des Peintres dans la Rue qui se déroulera les 27 et 28 juillet prochain. Ce  concours,  gratuit,  dont  le  thème  et  l’accès  sont libres,   sera   doté   d’une   douzaine   de   prix   (valeur globale en 2018 : 4800€ ).


Invité d’honneur et Président du Jury : Georges Charpentier qui exposera ses œuvres du 24  juillet  au  11  août  à  la  galerie  d’art  du Centre Culturel de Saint-Georges de Didonne. Ouverture de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 20 h. 


Georges  Charpentier,  dit  Gino,  est un  artiste  né  à  Prignac en Saintonge en 1937, dont la matière de prédilection est le bronze. Il  est  resté  fidèle  à  sa  province natale  où  se  trouve  son  atelier  de sculpteur   qui   n’est   autre   que l’ancienne scierie familiale. Artiste autodidacte, il s’est passionné  depuis  l’enfance  pour  le  d e s s i n .  
D o t é   d ’ u n   s e n s   d e l’observation   étonnante   et   d’une sensibilité  exacerbée,  il  va  créer son   propre   univers   emprunt   de douceur  ,  de  courbes  et  de  contre-courbes. Libre, curieux, inventif, il s’intéresse à  différentes  matières  (bois,  pierre, fer,  marbre  etc.)  qui  lui  permettent d‘explorer  divers  horizons,  jusqu’à é v o l u e r   v e r s   u n e   e x p r e s s i o n épurée,  à  la  limite  de  l’abstraction et   à   créer   son   propre   concept esthétique. Il  a  conçu  et  réalisé  au  fil  des  années  de  nombreuses  sculptures d’une   qualité   exceptionnelle.   L’art   prend   sa   source   dans   une étonnante alchimie où, comme le souligne André Malraux dans Les Voix   du   Silence,   «   les   formes   deviennent   style   ».   Georges Charpentier a su trouver son style. Il a choisi en travaillant le bronze de sculpter l’amour, la femme et la vie.
Les   sculptures   de   Gino   ont évolué   vers   un   langage   aux formes  absolument  pures.  Ses œuvres  qui  ont  pris  naissance dans   le   terroir   saintongeais nous   ramènent   aux   formes libres de la sculpture. Il   s'attache   à   l'harmonie   des formes  même  dans  les  petites œuvres   pour   y   faire   jaillir l'équilibre   d'une   puissante beauté.  La  dualité  masculine  et féminine  qui  se  dégage  de  son travail  est  étonnante.  En  ayant su  se  débarrasser  d'un  certain académisme, il nous prouve par ses  derniers  travaux  qu'il  est  un authentique sculpteur.
Gino, profondément habité par son art, peut être considéré comme l'un des participants actifs des chemins que la nouvelle sculpture française est en train de prendre. Certaines   de ses œuvres sont exposées  à Paris (Musée   d'Art   Moderne,   Musée Rodin et Pierre Cardin), Tokyo, Sao  Paulo, Bâle,  Rouen,  Nice, au musée Berg-op-Zoom (Hollande),  Munich, Mexico  et au  musée  d’art  moderne  de  New-York.

Autre invité : Jean-Marie Grasset est  né  à  Saint -Georges  d’Antignac en Saintonge, en 1939.  Il  voit  sa  peinture  mise  en  avant  par André  Trauet,  découvreur  d'artistes  et  "propulseur"  de talents.


Photographe, peintre,  multi-talents  artistiques en  somme.  Jean-Marie   Grasset   a une  quinzaine d’années  quand  il applique   de   la gouache   sur   du contreplaqué   pour décorer   les   murs intérieurs   de   la maison familiale. Il  s’est  inspiré  du  fauvisme  et  revient  à  sa  passion  pour ce   terroir   qui   l’a   fait   vivre.   Cette   vigne qu’il   a immortalisée  dans  des  centaines  de  clichés,  découvrant les  mystères  de  dame  nature  pour  présenter  de  drôles de ceps aux allures fantasmagoriques ou animales. « Contrairement à la technique de la photo, j'ai un nouveau regard artistique sur la peinture. Je ne cherche pas à reproduire ce que je vois,  mais  tout  simplement  à  exprimer  et  à  partager  mes  émotions picturales  jusqu'à  la  création  aux  aplats  plus  ou  moins  généreux, laissant éclater ce tourbillon de couleur et de plaisir. » 
Il  nous  propose  un  voyage  imaginaire  dans  un  instant mystique  et  magique  qui  nous  enveloppe  au  sein  de  ce monde mystérieux du vignoble charentais hivernal. C'est là qu'il écoute les histoires que lui raconte la vigne. Il  plonge  alors  dans  un  monde  où  les  ceps  deviennent des   créatures   d'un   bestiaire   fantasmagorique  et romantique.  Il  peint  les  paysages  où  un  cep  esseulé capte  le  regard,  des  vignobles  en  fournaise  ou  sous  la neige, la vigne dans tous ses états. Sa  peinture,  fulgurance  des  couleurs  et  du  geste,  livre son  imaginaire  et  tel  un  lutin  espiègle,  il  entraîne  le visiteur dans son inconnu, lui laissant croire qu'ici flotte la part des anges.

• REGLEMENT DU FESTIVAL DES PEINTRES DANS LA RUE DES 27 ET 28 JUILLET

Art.1 : Le Festival des Peintres dans la Rue est ouvert à tous les peintres, adultes et enfants.
Art.2 : Après inscription, les peintres se positionneront, au choix, sur la place de l’église, sur la place Gaienhofen, sur le Boulevard de la Côte de Beauté.Le Pôle-Nature du Parc de l’Estuaire mettra également à la disposition des peintres ses espaces extérieurs le samedi 28 juillet entre 14h et 18h30 (47, avenue Paul-Roullet, Saint-Georges-de-Didonne).
Art.3  : Chaque  artiste  doit  se  munir  de  son  matériel  de  peinture.  Toutes  les  techniques  (huile,  aquarelle,  acrylique, pastel,  fusain,  mine  de  plomb,  sanguine,  etc)  et  tous  les  supports  (papier,  carton,  toile,  bois,  etc)  sont  admis.  Ne  pas oublier le parasol ou le barnum !
Art.4 : Le thème est libre. Les artistes-peintres s’engagent à être présents durant les horaires de la manifestation et à respecter le règlement.
Art.5 : Les participants se présentent à l’accueil situé au Centre Culturel – 136, boulevard de la Côte de Beauté à Saint-Georges de Didonne, le samedi ou le dimanche de 8 h 30 à 10 h et le samedi de 14 h à 15 h au Pôle-Nature du Parc de l’Estuaire,  pour  faire  estampiller  un  ou  plusieurs  supports  vierges. Afin  d’éviter  une  attente  importante  le  premier  jour, nous vous conseillons de vous inscrire à l’avance en nous envoyant votre bulletin de participation.
Art.6 : Seuls les artistes qui le souhaitent participeront au concours organisé le 29 juillet à partir de 17h 00. Une seule des  œuvres  estampillées  est  admise  à  concourir.  Chaque  œuvre, non  signée,  afin  de  garder  l’anonymat  pour  la délibération du jury, devra être munie d’un système d’accrochage.  Après délibération du jury et remise des prix, les œuvres des lauréats du concours pourront être exposées dans la Villa du Pôle-Nature du Parc de l’Estuaire jusqu’au 31 août 2018 (sous réserve de l’accord des artistes).
Art.7 : Cette année, les artistes pourront continuer à travailler en extérieur, présenter les œuvres de leur choix pendant les deux jours, quels qu’en soient le thème, la dimension, ou la valeur. Même si vous pensez que ce que vous faites ne mérite pas d’être exposé ou partagé avec les autres, tentez l’expérience, vous serez surpris.
Art.8 :  Les  artistes  sont  responsables  de  leur  matériel  et  de  leurs  œuvres  durant  toute  la  durée  du  concours. A  aucun moment les œuvres sont gardées par les membres de l’organisation. Les organisateurs déclinent toute responsabilité en cas de vol ou de dégradation d’un tableau.
Art.9 : Les artistes autorisent la ville de Saint-Georges de Didonne à utiliser les photos de leurs œuvres et d’eux-mêmes prises durant la manifestation.

• Inscriptions :

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