Saintes : une nouvelle halte de nuit et de jour construite dans le quartier de la gare

Porté par la Semis, ce projet de centre d'hébergement d'urgence et de stabilisation proposé sur un même site (rue Galliéni) répond à une véritable préoccupation. En effet, le nombre actuel de nuitées a augmenté de 61% entre 2015 et 2017 et l'accueil de jour est d'environ 11000 personnes par an. La fin de la précarité n'étant pas pour demain, il devient urgent de proposer des structures adaptées aux besoins des personnes en difficulté.

Les plans de la nouvelle halte dans le quartier de la gare

Le projet, élaboré en concertation avec la Direction départementale de la Cohésion sociale, est intégré au dispositif du plan d'actions pour le logement et l'hébergement des personnes en difficulté. Les locaux actuels des haltes de jour et de nuit sont vétustes. La halte de nuit en particulier n'est pas adaptée au personnes à mobilité réduite, ni à l'accueil des familles. Les sanitaires sont insuffisants et il n'y a pas de chenil pour les animaux.
En conséquence, la mairie, dans le cadre de son action Cœur de ville, a décidé de créer un nouvel espace de vie et de mise à l'abri.
Ce bâtiment, qu réunira halte de jour et de nuit, sera proche de la gare sur un terrain appartenant à la ville de Saintes. On y trouvera deux bureaux, quinze chambres individuelles avec bloc sanitaire commun à deux chambres, un réfectoire, un espace détente, une buanderie, trois studios de stabilisation indépendants, un salle d'activités, etc. Le coût est estimé à 1,6 M. d'euros financés par un prêt de la Caisse des dépôts et consignations. Des aides de l'Etat, du Département et de la CDA sont en cours de discussion. La gestion sera confiée à l'association Tremplin 17.
L'ouverture est prévue durant le premier trimestre 2021.
Lors de la présentation du projet aux côtés de Christine Mounier, directrice de la Semis, Liliane Arnaud, adjointe, et Xavier Jouzel, responsable du CCAS, le maire Jean-Philippe Machon a salué cette future réalisation qui s'inscrit dans un vaste schéma de valorisation du centre.

Jean-Philippe Machon, Christine Mounier, Liliane Arnaud et Xavier Jouzel