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mardi 27 novembre 2018

Lutte contre les violences sexistes et sexuelles : un numéro d'urgence, le 3919

La lutte contre les violences sexistes et sexuelles est l’une des priorités du Gouvernement pour cette année 2018, au regard de l’enjeu vital qu’elles représentent


Dans le prolongement de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre, plusieurs rendez-vous, conférences-débats, ciné-débats ont été organisés en Charente-Maritime, à Château d’Oléron, Montendre, La Rochelle, Saint-Jean d’Angély, par les associations engagées dans ce combat.
En lien avec ses partenaires (l’ARS, Les Pictons, la communauté de communes Aunis Atlantique et la commune de Longèves), la direction départementale de la cohésion sociale organise une soirée d'échanges sur le psychotraumatisme des victimes de violences sexistes et sexuelles mercredi 28 novembre à Longèves.
Ce colloque, à destination des professionnels de santé et des membres des réseaux de lutte contre les violences, a vocation à comprendre, repérer et traiter le psychotraumatisme des victimes de violences sexistes et sexuelles et à présenter les réseaux de lutte et les dispositifs d’accompagnement du département.

Par le partage de ces expériences, le Gouvernement souhaite inciter chacun à réagir. C’est le sens de la campagne « Réagir peut tout changer », quatre spots qui illustrent la diversité des cas selon le type de violence.
Ainsi, le site stop-violences-femmes.gouv.fr a été lancé pour aider toute personne à réagir face à des situations de violences sexistes et sexuelles. Egalement, un numéro d’urgence existe pour s’informer et être accompagné, le 3919.

Au niveau législatif, la loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, a été promulguée le 3 août dernier.
Elle prévoit un allongement du délai de prescription pour les crimes sexuels commis sur mineurs de 20 à 30 ans ; la lutte contre les "raids numériques" pour sanctionner les internautes qui s’attaquent de manière concertée à une même victime ; la lutte contre le harcèlement de rue : création de l’infraction d’outrage sexiste, sanctionnée par une amende allant de 90 à 750 euros ; l’ouverture d’une plateforme de signalement en ligne pour les victimes de violences, harcèlement, discriminations pour faciliter le dépôt de plainte. La victime pourra signaler les violences subies sans se déplacer, via un échange interactif (24h/24 et 7J/7) avec une personne spécifiquement formée sur : www.service-public.fr/cmi

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