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mardi 9 octobre 2018

Saintes/Grave incendie à la SCAR : le feu dans un camion semi-frigorifique à l’origine du sinistre

Samedi, les épaisses fumées se voyaient loin à la ronde. En début d’après-midi, les sapeurs pompiers de Saintes ont été appelés sur la zone des Charriers où une entreprise, la SCAR, spécialisée dans le matériel agricole et motoculture pour professionnels et particuliers, que dirige Pierre Hutteau, était la proie des flammes. 

L'état du bâtiment démontre la gravité du sinistre (© Michel Bertrand)
Ce violent incendie a nécessité l’intervention de plusieurs centres de secours de la région, soit 70 hommes sur le site. Selon les premières observations, l’origine du feu viendrait d’un camion semi-frigorifique, stationné dans un local aménagé à cet effet, que loue la SCAR à la société DS Restauration (distributeur de produits agroalimentaires frais et surgelés aux collectivités). Il se serait alors propagé à deux autres camions avant d’atteindre le vaste entrepôt de la SCAR. Trois véhicules de cette société ont été entièrement détruits ainsi que l'ensemble du matériel s’y trouvant, l'incendie se propageant rapidement et entraînant l'effondrement de la toiture.
Une enquête déterminera les causes exactes du sinistre (court-circuit ? Acte malveillant ?) qui plonge la SCAR dans une situation difficile, sa vingtaine de salariés se trouvant au chômage technique. Le préjudice est estimé à 3 millions d’euros en ce qui concerne les matériels, auquel s’ajoute l'entrepôt (3000 m2). « Il est urgent que nous puissions reloger cette entreprise en lui trouvant un nouvel espace pour ses activités. Solidaire, la mairie de Saintes va tout faire pour cela » souligne Gérard Desrente, maire adjoint. DS Restauration, quant à elle, a perdu trois de ses huit camions semi frigorifiques.

Aujourd’hui mardi, les sapeurs-pompiers sont toujours sur les lieux afin de déblayer les amoncellements et parer aux feux résiduels. Lors de l’intervention, samedi, l'un d'eux a été blessé à la cheville par un  tuyau qui s’était déchaussé. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.


Face à cette dure épreuve, une évidence s’impose : si le feu avait pris durant la semaine, il n’aurait sans doute pas eu cette ampleur car les salariés l'auraient forcément remarqué. Or, samedi, il n’y avait personne sur les lieux...

Il ne reste plus rien du bâtiment de la SCAR

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