Infos Saintes : encore une démission à la mairie ? Le cri d'alarme d'un commerçant

• Jean-Jacques Quevremont, commerçant à Saintes, lance un cri d'alarme. Bientôt une action "ville morte" ? 

Jean-Jacques Quevremont, commerçant

Dans une vidéo sur YouTube, il explique ses craintes quant à l'avenir de Saintes : « Que va devenir le centre ville où le commerce rencontre des difficultés ? On dit que c’est la crise, mais personne n'a cherché à endiguer le phénomène. Je trouve ça regrettable. Il faut que chacun prenne conscience que des commerces, rive droite et rive gauche, fermeront. Je n’accepte pas le fait qu'on dise que c’est partout pareil. J’ai contacté la mairie, évoqué des pistes dont personne n'a tenu compte. Aujourd'hui, on nous annonce une nouvelle zone commerciale à l'emplacement de Saintronic. Je ne trouve pas cette idée bonne. Cela n’aidera pas le commerce en centre ville qui est indispensable à la vie de la cité. Les responsables doivent écouter les artisans, les commerçants, les PME, toutes les branches, ce sont eux qui créent l’emploi. Que va-t-il se passer dans les années à venir ? Des commerces ne seront pas repris et des quartiers entiers seront morts. Il y a beaucoup d'exemples où des locaux sont à vendre ou à louer. La ville que nous connaissons risque de s’éteindre. Elus, écoutez-nous, je vous en supplie ! Préférez-vous que les gens aillent faire leurs courses en périphérie ? Dans les prochaines semaines, une action "ville morte"  est prévue afin de sensibiliser l’opinion ».

• Une nouvelle démission à la mairie ?

Bruno Drapron aux côtés de Jean-Philippe Machon en mars 2014. 
Depuis, les choses ont évolué...

On murmure, on susurre, bref on n'est pas sûr... mais Bruno Drapron pourrait présenter sa démission de son poste d'adjoint à la mairie dans un avenir proche. Une position qui ferait suite à la fronde du dernier conseil municipal où une délibération a été retirée par Jean-Philippe Machon sur les rallonges budgétaires liées aux animations. Il resterait cependant conseiller municipal, ce qui lui permettrait de conserver son poste à la Communauté d'Agglomération.

• Une convention pour soutenir le Cœur de Ville 

Saintes fait partie des 222 communes bénéficiaires du plan national « Action Cœur de ville » lancé par l’État fin d’année 2017. Depuis l’installation du premier comité de projet, le 15 mai dernier, les services de la Ville, de l’Agglomération, de l’État et les partenaires financeurs ont travaillé à élaborer une convention cadre de partenariat qui vise à fédérer les compétences, les moyens humains et financiers et les visions pour le développement et la revitalisation du centre-ville de Saintes dans les prochaines années.
La signature de cette convention, en présence de Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Charente- Maritime et représentant de l’Agence Nationale de l’Habitat, Jean-Philippe Machon, maire de Saintes, Jean-Claude Classique, président de la Communauté d’agglomération de Saintes, Bruno Chaptal de Chanteloup, directeur du développement territorial de la Banque des Territoires (ex Caisse des Dépôts et Consignations), Philippe Dejean, président du Comité Régional Action Logement Groupe de Nouvelle Aquitaine et Pierre Landes, directeur opérationnel de l’établissement Public Foncier de Nouvelle-Aquitaine a eu lieu en septembre dernier à l'Hôtel de Ville de Saintes.

Les partenaires sont confiants en ce dispositif qui devrait permettre de dynamiser la ville. Les objectifs ciblent en priorité le commerce, le logement et le patrimoine. Ainsi la mise en place de bornes d’accès est prévue dans le secteur piétonnier et l'installation du siège de la CDA dans les anciens locaux du Crédit Agricole, boulevard Guillet Maillet, devrait apporter de l'animation à la rive droite. A suivre...

•  Comité de projet Action "Cœur de ville" : la grande transformation a commencé à Saintes 

Présentation du projet Cœur de Ville à l'hostellerie Saint-Julien en mai dernier

Au printemps dernier, le ministre de la Cohésion des territoires a annoncé la sélection des villes de Rochefort et de Saintes parmi les 222 communes bénéficiaires du plan national « Action Cœur de ville », lancé par l’État en fin d’année 2017.
Le plan « Action cœur de ville » répond à une double ambition : améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et conforter leur rôle de moteur de développement du territoire. Si un cœur de ville moyenne se porte bien, c’est l’ensemble du bassin de vie, y compris dans sa composante rurale, qui en bénéficie. Élaboré en concertation avec l’association Villes de France, les élus locaux et les acteurs économiques des territoires, le programme vise à faciliter et à soutenir le travail des collectivités locales, à inciter les acteurs du logement, du commerce et de l’urbanisme à réinvestir les centres-villes, à favoriser le maintien ou l’implantation d’activités en cœur de ville, afin d’améliorer les conditions de vie dans les villes moyennes.
Pour assurer cette revitalisation, chaque convention reposera sur 5 axes structurants : De la réhabilitation à la restructuration : vers une offre attractive de l’habitat en centre-ville ; favoriser un développement économique et commercial équilibré ; développer l’accessibilité, la mobilité et les connexions ; mettre en valeur les formes urbaines, l’espace public et le patrimoine et fournir l’accès aux équipements et services publics.

Le lancement de ce dispositif s’est tenu en mai dernier à Saintes, en présence de Jean-Philippe Machon, maire de Saintes, Jean-Claude Classique, président de la Communauté d’agglomération de Saintes, Adeline Bard, sous-préfète, des représentants des partenaires financeurs (Caisse des Dépôts et Consignation, Action Logement, Anah) et des services des collectivités et de l’État.

Les premiers jalons posés en présence du préfet, Fabrice Rigoulet-Roze 
et Adeline Bard, sous-préfète de Saintes