« Le Parti Socialiste et la section de Jonzac-Mirambeau-Archiac ont adopté le 11 octobre dernier le texte d’orientation pour les prochaines élections européennes de 2019.
L’enjeu de ces élections est capital. Il ne s’agit pas simplement de sanctionner la politique nationale menée par l’actuel président de la République, comme certains pourraient nous le laisser croire, mais surtout de définir les prochaines orientations politiques du Parlement Européen.
Rappelons que, depuis le traité de Lisbonne, le Parlement Européen (élu démocratiquement par les citoyens européens) a le pouvoir de codécision avec le conseil de l’Union Européenne représentant les Etats. Pouvoir de codécision en particulier dans des domaines aussi importants que la politique agricole commune, la libre circulation des personnes au sein de l’Union, l’environnement etc...
Pour nous, socialistes français, européens de cœur et de raison, nous voulons que le Parlement Européen voit son pouvoir renforcé et devenir un « parlement de plein pouvoir ».
Il est la seule instance européenne qui défend les intérêts des citoyens et qui peut contrecarrer les « petits calculs et les intérêts particuliers », comme la montré l’adoption d’une proposition conjointe des groupes Socialistes et Verts au parlement européen, en empêchant les dérogations en faveur de l’usage des perturbateurs endocriniens alors qu’ils participent à l’augmentation de nombreuses maladies.
Ce vote a eu lieu contre l’avis du gouvernement français et contre celui de l’Allemagne inquiète pour son industrie chimique. Espérons qu’à l’avenir cette industrie chimique saura se remettre en cause !
Dans le texte adopté le 11 octobre 2018, les socialistes français et la section de Jonzac-Mirambeau-Archiac reconnaissent qu’ils doivent clarifier « leur message et leurs alliances » et que « l’Europe ne se limite pas à un grand marché ». Les socialistes Français plaident donc pour une « rupture avec les politiques libérales et austéritaires ».
Ils veulent la construction d’un modèle social et démocratique européen en s’appuyant sur celui des Etats-providence qui se sont construits en Europe dans l’après guerre. Ils veulent la création d’une « Europe-Providence » qui passera par de mesures concrètes, comme la création d’un salaire minimum dans chaque pays de l’Union, à hauteur de 70% du salaire médian, afin de limiter la pauvreté et le dumping social en Europe.
Les socialistes français veulent une Europe protectrice face à une mondialisation dérégulée. C‘est pourquoi ils s’opposeront au CETA (accord de libre échange entre l’UE et le Canada) comme l’a fait en 2016 Paul Manette, ancien président de Wallonie.
Les socialistes français pensent qu’il existe une autre voie, celle d’une Europe protectrice face à la mondialisation actuelle et la financiarisation de l’économie, une Europe solidaire qui permettrait une transition écologique tout en défendant ses valeurs démocratiques et humanistes.
Pour nous, socialistes, l’Europe n’est pas le problème mais une partie de la solution ».
Olivier Briscard et Gilles Clavel, Section Parti socialiste Jonzac
• Paul Magnette qui fut présent pour être tête de la liste des socialistes français pour ces prochaines élections européennes.
Pas un mot de l'harmonisation sociale et fiscale en Europe !
RépondreSupprimerCela éviterait pourtant que les catastrophiques (pour nous en tous cas...) délocalisations industrielles persistent à l'intérieur même de l'Europe du fait d'une concurrence plus que déloyale!