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| L'arc de Germanicus, monument central de cette action |
A l’invitation de la collectivité, les associations photographiques ont été invitées à proposer des projets autours de l’image, complémentaires des autres actions programmées par la Ville dans le cadre des festivités prévues pour les 2000 ans de l’arc de Germanicus. Ainsi, huit des dix associations photographiques se sont accordées pour élaborer un projet partagé, co-construit et ayant vocation à être co-réalisé.
Une telle coopération est à la fois inédite et historique dans le paysage des associations photographiques saintaises, voire plus largement dans le paysage associatif local. En effet, depuis plus de trente ans, les différents collectifs photographiques ont davantage connu divisions et suspicions qu’initiatives communes. Le projet mis au point cet été ouvre de nouvelles perspectives.
• Une coopération inédite
Huit des dix associations photographiques que compte Saintes ont souhaité jouer le jeu de cette proposition de projet partagé. Parmi ces huit collectifs, il y a les plus dynamiques du territoire, ainsi que ceux rassemblant la majorité des adhérents photographes. Les structures ayant choisi cet engagement partagé sont :
- Le Camera Photo Club de Saintonge (CPCS). Club historique de Saintes créé en 1970, il vise la photographie de loisir ainsi que la vidéo.
- Le comité photo EDF (dépendant du comité d'entreprise EDF) : créé en 1985, c'est un groupe discret de retraités d'EDF investis dans la photographie de loisir.
- Pixel Passion Nature (PPN) : créé en 2007, collectif élitiste dédié exclusivement à la photographie nature. Théoriquement hors sujet sur un tel projet, le collectif s’investit aux côtés de ses homologues par solidarité. PPN est une structure sœur de la PPA.
- La Photographic Academy of Atlantic (PAA ou P2A) : créée en 2007, club-école œuvrant à élever les passionnés vers l'élitisme. De longue date, PAA et PPN travaillent systématiquement ensemble sur les thématiques partagées. La coopération est dans leur ADN, dans leur histoire et dans leurs statuts.
- Santonum Photographie (dépendant du groupe folklorique) : créé en 2011, il s'agit d'un collectif de retraités pratiquant la photographie de loisir.
- L'Académie Photographique de France (APF) : créée en 2015, structure fédérative à la fois à vocation culturelle et professionnelle. PAA et PPN en sont notamment membres.
- La Serial Photographer Association (les SP) : créée en 2016, c’est un collectif d'artistes élitistes. Son origine remonte à la mise en place du Serial Photographer Festival organisé par la PAA.
- Germanicus Photo Passion (GPP) : créée en 2018, il cible la photographie de loisir. Ses activités et animateurs sont mutualisées avec les structures de l’APF.
La diversité des thématiques, des philosophies d’actions et des publics visés montre clairement que ces collectifs ne sont pas concurrents, mais complémentaires. Cependant, deux associations (dont une n’est plus association saintaise depuis peu) ont choisi de rester à l’écart de cette coopération historique. En dépit de plusieurs tentatives de médiation, cette position est restée figée. Néanmoins, la porte leur reste ouverte. Les associations ayant choisi de participer à ce projet partagé représentent presque les deux tiers des adhérents à une association photographique saintaise et plus de 80% du volume global d’activités.
Les partenaires du présent projet sont très enthousiastes d’avoir été sollicités pour cette démarche partagée. Toutefois, ils souhaitent voir plus loin et attendent que la réalisation de ce projet ouvre la voie de coopérations plus larges à plus long terme, y compris en dehors des sollicitations de la collectivité. Des échanges entre les partenaires ont déjà eu lieu en vue d’envisager cet avenir.
• Un projet multiple pour tous
Certes, la proposition faite ici par les associations photographiques est un projet partagé impliquant une très large majorité des structures. Mais ce projet intègre aussi une palette extrêmement variée de propositions : qu’il s’agisse de la diversité des formes d’activités que des publics visés. Une quinzaine d’animations photographiques permettent l’implication de tous les publics autant que des associations. La proposition est aussi orientée en recherchant des actions limitant les besoins en moyens, en valorisant ce qui est déjà disponible. Cette proposition cherche également des actions dont les chances de succès sont maîtrisées.
Il est donc ici proposé plusieurs actions et animations pouvant constituer un complément aux actions programmées par la Ville. Aucune d’entre elles n’est pensée pour elle-même, mais précisément en soutient du travail global des festivités, dans une approche de valorisation des événements et de leur préparation.
Un calendrier définitif sera établi en fonction des animations retenues par la collectivité, des priorités de la mairie quant aux événements à soutenir, ainsi que des moyens mis à disposition des associations. Il sera un compromis intégrant l’ensemble de ces paramètres. Sur ces bases, sera établie une proposition de projet définitif, ainsi que la liste des partenaires engagés et leurs rôles.
Faire très très attention
RépondreSupprimerComment peut-on être juge et partie
Bonjour.
RépondreSupprimerEn réponse à l’article Saintes projet collectif, je tiens à m’exprimer sur le sujet.
Libre à vous d’en faire l’usage que vous voulez et d’en informer vos lecteurs.
La lecture de cet article me laisse perplexe. Je doute fortement qu'il résume toute l'activité photographique de la cité Saintaise.
L'article donne la parole à un homme qui à lui seul dirige 5 associations sur les 8 du projet collectif cité. Missionné et porteur du projet, comment peut-on être juge et partie ? Il y a là une fausse diversité. Les expressions sont multiples et nous n'avons nul besoin de fédérateur.
Pour exemple la collaboration entre 2 Clubs photographique, SNCF et DATELIERS, a permis de constituer ces dernières années 2 expositions communes, « masques vénitiens » et « musiciens du conservatoire ». Collaboration également dans l’usage d’un labo argentique et aussi lors de sortie photos.
Cette mutualisation centrée sur « Germanicus 2000 ans » n’est donc pas inédite ce n’est qu’une illusion de cohérence, une colonisation des associations intentionnelle et douteuse. Cela signifie bien qu'une volonté de main mise est faite sur le loisir photographique à Saintes.
Cette tentative de normalisation a par le passé poussé des associations à s’exiler de la cité Saintaise vers Les Gonds, Nieul sur saintes et plus récemment St-Sauvant. J’ai le sentiment par le diagramme présenté dans vos lignes que certaines associations sont en ligne de mire. Et qu’une volonté de main mise est faite sur le loisir photographique à Saintes.
Il y a quand même un fait indéniable, lors des forums des associations qui se tiennent à Saintes en septembre de chaque année, seuls 3 clubs de photos sont représentés de façon régulière ; Dateliers/Caméra photo club/ Photo club SNCF et donc pour le public ce sont ces clubs là, les plus représentatifs de l’activité Photographique Saintaise, soyons clairs !
Thierry Aubert
Président Photo Vidéo Club SNCF