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vendredi 18 mai 2018

Manifestation à La Rochelle contre les implantations d'éoliennes


La « Fédération Stop Éolien 17 » manifestera samedi 26 Mai à La Rochelle à partir de 10 h 30, de la tour de la chaîne à la préfecture. Elle explique pourquoi elle est opposée aux implantations d'éoliennes :

Une trentaine d'associations et collectifs de Charente Maritime, soutenues par des sympathisants de Vendée, des Deux Sèvres, de la Vienne, de Charente et de Gironde dénoncent l’encerclement et l’industrialisation de nos campagnes 
; la marchandisation de nos paysages 
; la détérioration de leur cadre de vie 
et le déni de démocratie.

Les projets se multiplient du nord au sud de la Charente Maritime, jusque dans les marais de l'estuaire de la Gironde, sans prise en compte des impacts sur les riverains de machines de plus en plus gigantesques (200m en bout de pale). Ces éoliennes, censées sauver la planète, n'ont rien d'écologique. Elles contribuent à une augmentation des rejets de CO2. Leur production électrique intermittente et aléatoire mobilise des unités de production fossiles. Elles impactent la valeur de nos maisons entre 20 à 30 % pour les plus proches. 


Nous manifestons pour dire Stop arrêtons d’implanter des éoliennes dans nos campagnes. Il existe bien d’autres énergies renouvelables et adaptées à notre région :
• Le bois énergie est une source d’énergie renouvelable dont les lieux de prodution sont proches des lieux ce consommation.
• La méthanisation produit à la fois de l’électricité, de la chaleur qui sont autant de sources de revenus pour l’agriculteur céréalier. Elle contribue de ce 
fait à maintenir des emplois dans l’agriculture, elle permet aussi d’en
 développer d’autres pour l’installtion des méthanisateurs.
• Le solaire offre un potentiel important dans notre région. Plusieurs parcs photovoltaïques ont été installés ou sont en cours d’installation (Fontenet sur 23 ha, St-Léger sur 17 ha, la Barde sur 6 ha, La Tremblade sur 6 ha, Vandré sur 4 ha, La Combe sur 5 ha, etc).
• La géothermie : notre département dispose d’eaux souterraines à différentes profondeurs (jusqu’à 2000 m) et à des températures variant de 12° à 80°. A 
Jonzac depuis 1979, la ville bénéficie d’une eau à 60°, desservant les 
thermes, la ville et un complexe aquatique. Les élus, collectivités et ser-
vices de l’Etat disposent d’un inventaire de son potentiel géothermique réalisé par le Département et le BRGM. Pourquoi ces énergies renouvelables ne sont-elles pas développées ? La priorité absolue reste les économies d’énergies.

• Le saviez-vous ? 
L’impact des éoliennes sur nos vies

Impact sur les maisons : Dévaloristion de 20 à 30 % du patrimoine.
Impact visuel : Dégradtion, encerclement et industrialisation des paysages. Une éolienne de 180 m de haut se voit à 20 km et impacte le tourisme. La nuit, des ashs interviennent toutes les 5 secondes : une vraie boîte de nuit dans la campagne...
Impact sonore : Nuisances permanentes (identiques à celles d’une autoroute). Déplacez-vous par curiosité et constatez sur les sites existants !
Impact sur la santé : Insomnies, migraines dues aux infrasons, aux éclats lumineux et aux effets stroboscopiques. L’Académie de médecine préconise un éloignement minimum de 1500 mètres aux habitations afin d’éviter des troubles sur la santé.
Impact sur les animaux : Nuisances des infrasons sur les animaux (bovins, équidés, chiens, chats), raréfaction du gibier mais également des insectes (plus particulièrement les abeilles).
Des éoliennes sont implantées dans des zones protégées, des zones Natura 2000. 1.6 millions de chauves-souris ont été tuées par des éoliennes depuis 2002 ! Sauvons la biodiversité !
Impact sur le tourisme : La Charente-Maritime est la destination préférée des Français pour la saison estivale. Le restera-t-elle avec la densification des éoliennes sur son territoire. ?
Impact sur la vie politique locale : corruption, prise illégale d’intérêts. Des dizaines de plaintes ont été déposées contre les élus qui favorisent l’implantation d’éoliennes sur le territoire de leur commune, mais également sur leurs propres terres et celles de leurs familles.

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