Des dépliants annonçant les futures activités de la base de loisirs de la Palu viennent d'être distribués. L'association pour la préservation des milieux naturels saintais s'interroge sur ce site qui abrite d'anciennes décharges. En l'occurrence, seules des analyses (eau et terre) permettront de savoir s'il est risqué pour la population de s'y attarder et surtout de s'y baigner. Pour l'instant, seuls le puddle et le pédalo sont annoncés sur le plan d'eau.
L'association pour la préservation des milieux naturels saintais poursuit son information sur le site de la Palu tandis que « le maire fait comme si de rien n'était en terme de réglementation. Son discours est dans le déni total d'un quelconque impact environnemental de son projet sur le site. L'adjoint au maire en charge du dossier a remis en cause les travaux de la LPO en déclarant, après le dernier conseil municipal, que de toute façon il n'y avait plus d'oiseaux protégés sur le terrain depuis très longtemps » déclare Jean-François Saunoi.
Les pour et les contre n'ont pas tort. D'un côté, protéger la santé et ne pas bouleverser l'environnement par des activités humaines qui ne sont pas toujours compatibles avec la faune et la flore ; de l'autre, permettre à la population de s'amuser avec un accès facile au site et des animations qui séduiront petits et grands.
Soucieuse de mener une action fondée sur des éléments objectifs, l'association pour la préservation des milieux naturels saintais s'apprête à organiser des rencontres sur la Palu et à proximité afin d'opérer une mobilisation : « Nous comptons inviter une ou plusieurs personnalités écologiques pour nous soutenir et donner à cette affaire un retentissement sortant du seul cadre de Saintes dans la mesure où d'autres sites subissent les mêmes avanies d'élus dans l'espoir d'attirer des touristes avec des attractions aussi médiocres et banales à quelques kilomètres du littoral » expliquent les responsables.
A suivre ...
Trois bases parmi lesquelles la Palu à Saintes... |
Cette association n'est pas déclarée. Elle n'a d'existence que ce qu'elle prétend.
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