Fort coup de vent à bord de L'Hermione - © Association Hermione-La Fayette |
Le Cap Finisterre franchi, les 78 marins de la frégate s’apprêtaient à naviguer et parfaire leur formation à la mer durant de longs bords en Atlantique, avant leur première escale à Tanger prévue le 9 mars. Mais c’était sans compter sur les conséquences du fameux « Moscou-Paris ». Cette haute pression s’étalant très largement sur l’Atlantique Nord a bloqué le passage classique des dépressions qui atterrissent généralement sur nos côtes Ouest et celles de la Manche. Elles ont alors glissé en bordure de cet anticyclone pour échouer inhabituellement dans l’entonnoir de Gibraltar : des côtes portugaises au Maroc. Exactement là où se trouvait L’Hermione !
Equipage à la manœuvre dans le gros temps - © Association Hermione-La Fayette |
La situation météorologique sur zone ne devant pas s’améliorer tout de suite, un abri ou un port sur les côtes espagnoles et portugaises a été recherché. Ceux-ci se révélant bien trop exposés aux vents d’Ouest, Yann Cariou a donc décidé, en concertation avec l’association Hermione - La Fayette, armateur du navire, de poursuivre vers le Maroc dans l'idée de mouiller dans la baie de Tanger.
Au vu de l'état de la mer et des prévisions météo à venir, cette rade n'est finalement pas apparue comme le meilleur abri. L'équipage a donc continué sa route et traversé le Détroit de Gibraltar pour mouiller en baie de Fnideq sous Ceuta.
L’Hermione a donc jeté l’ancre dans la nuit du 2 au 3 mars. Fatigué par de très nombreuses manœuvres, enchaînées de jour comme de nuit, l’équipage va pouvoir prendre du repos durant cet arrêt inopiné.
L’Hermione devrait y rester au mouillage. Dès que la météo le permettra, se poursuivra la formation et l’expérience à la mer des gabiers et de l’équipage avant de rejoindre le port de Tanger pour y faire escale, rappelons-le, du 9 au 12 mars.
sacré expérience pour les jeunes mais bon réflexe du sage
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