Météo-France annonce une alerte météorologique de niveau orange à compter du lundi 1er janvier à 10 heures pour un double phénomène de vents violents sur tout le département et de vagues submersion sur le littoral de Charente-Maritime.
La perturbation qui abordera la façade atlantique la nuit prochaine sera accompagnée de vents en rafales sur le littoral. Ces phénomènes généreront de très fortes vagues, d’une hauteur prévue de 8 à 9 m au large des côtes de la Charente-Maritime.
Cette conjonction de phénomènes, provoquant une surélévation du niveau de la mer dans un contexte de forts coefficients de marées 92/97, risque d'engendrer toute la journée des submersions sur les parties exposées ou vulnérables du littoral.
La zone littorale mais également les estuaires seront particulièrement impactés par ce phénomène. Par conséquent une vigilance particulière est demandée aux usagers présents sur le littoral ainsi qu'aux personnes qui emprunteront les axes routiers littoraux.
A noter, les liaisons maritimes entre l’Ile d’Aix et le continent seront interrompues en fin de matinée.
De violentes rafales de vent sont prévues. Elles pourront atteindre en milieu de matinée 100 à 120 km/h dans les terres et 120 à 140 km/h sur le littoral de la Charente- Maritime.
Ces vents violents peuvent endommager les toitures et cheminées et provoquer la chute de branches d'arbres. Des coupures d'électricité et de téléphone peuvent affecter les réseaux de distribution.
La Préfecture de la Charente-Maritime, engage chacun à être vigilant et à respecter les consignes de sécurité.
Une veille opérationnelle est assurée par les services de l’État pendant toute la période de vigilance orange.
Rappel aux usagers concernant les vents violents :
• Dans la mesure du possible, restez chez vous.
• Limitez vos déplacements et limitez votre vitesse sur la route, en particulier si votre véhicule
ou votre attelage est sensible aux effets du vent ;
• Renseignez-vous avant d'entreprendre vos déplacements, soyez prudents et respectez les
déviations ;
• Ne vous promenez pas en forêt et sur le littoral ;
• Evitez toute activité sportive extérieure
• N'intervenez pas sur les toitures et ne touchez en aucun cas aux fils électriques tombés au
sol ;
• Rangez ou fixez les objets sensibles aux effets du vent et susceptibles d'être endommagés,
en particulier dans les campings et installations sur le littoral.
• Fermer les portes et les volets, débrancher les appareils électriques et les antennes de télévision
Rappel aux usagers des conseils de comportement pour les vagues submersion
• Consignes générales :
- Ne vous promenez pas en bord de mer ou des estuaires
- Tenez-vous au courant de l'évolution de la situation en écoutant les informations diffusées dans les médias.
- Si nécessaire, circulez avec précaution en limitant votre vitesse et ne vous engagez pas sur les routes exposées à la houle ou déjà inondées.
• Habitants du bord de mer :
- Fermez les portes, fenêtres et volets en front de mer.
- Protégez vos biens susceptibles d'être endommagés par la montée des eaux ou emportés par les vagues.
- Surveillez la montée des eaux.
• Plaisanciers et professionnels de la mer:
- Ne prenez pas la mer. Si vous devez sortir, portez vos équipements de sécurité (gilets,..).
- Ne pratiquez pas de sport nautique.
- Avant l'épisode météorologique, vérifiez l'amarrage de votre navire et l'arrimage du matériel à bord, et ne restez pas à bord.
• Baigneurs, plongeurs, pêcheurs ou promeneurs :
- Ne vous mettez pas à l'eau, ne vous baignez pas.
- Ne pratiquez pas d'activité nautique de loisirs.
- Soyez particulièrement vigilants, ne vous approchez pas du bord de l'eau même d'un point surélevé (plage, falaise).
- Eloignez-vous des ouvrages exposés aux vagues (jetées portuaires, épis, fronts de mer).
Plus d'informations sur le site de Météo France :
http://vigilance.meteofrance.com/
L'information journalistique en Charente-Maritime : portraits, actualités politiques,
vie culturelle, artistique, patrimoine, histoire, voyages
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dimanche 31 décembre 2017
samedi 30 décembre 2017
La falaise de Talmont dans le programme départemental de lutte contre l’érosion du littoral
Un nouveau programme pluriannuel de lutte contre l’érosion du littoral charentais-maritime vient d’être mis en place par le Département de la Charente-Maritime.
Depuis 2011, le département a affirmé son engagement en matière de protection du littoral, en favorisant la mise en place du Plan de Renforcement des Protections Littorales (PRPL), correspondant aux opérations inscrites aux Programmes d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI).
Ces actions, pour la plupart réalisées sous maîtrise d’ouvrage de notre collectivité, permettent de lutter contre les submersions marines essentiellement par la mise en œuvre de nouveaux ouvrages, la consolidation ou la rehausse d’ouvrages existants.
Pour préserver le littoral et protéger au mieux les biens et les personnes situés sur la frange côtière, il est indispensable de compléter cette action en adoptant un dispositif de lutte contre l’érosion marine.
Toutefois, ces opérations présentant un caractère indispensable à la conservation d’un niveau minimal de protection du littoral n’entrent pas dans le dispositif d’actions inscrites aux Programmes d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI), les opérations de lutte contre l’érosion des côtes sableuses ou l’effondrement des falaises ne pouvant pas bénéficier de ce dispositif.
Afin de répondre aux situations énoncées, un nouveau programme de lutte contre l’érosion a été mis en place sur la période 2018-2022, pour un montant de 3 800 000 €. Le Département en assurera la maîtrise d’ouvrage.
• Les premiers sites répertoriés susceptibles d’entrer dans ce programme sont les suivants :
- falaise du Platin dans la commune de Saint-Palais-sur-Mer,
- falaise au droit de l’église Sainte-Radegonde dans la commune de Talmont-sur-Gironde,
- démantèlement de la digue de la Gautrelle à l’origine du phénomène d’érosion dans la commune de Saint-Georges d’Oléron,
- érosion dunaire de la plage de l’étier neuf dans la commune du Château d’Oléron,
- érosion dunaire de la plage de Tridoux dans la commune de l’Ile d’Aix,
- restauration du cordon dunaire plage de Soubregeon dans la commune de Saint-Denis d’Oléron.
Afin de mettre en œuvre ces opérations de travaux, une somme de 50 000 € a été inscrite pour la réalisation des premières études.
Talmont |
Ces actions, pour la plupart réalisées sous maîtrise d’ouvrage de notre collectivité, permettent de lutter contre les submersions marines essentiellement par la mise en œuvre de nouveaux ouvrages, la consolidation ou la rehausse d’ouvrages existants.
Pour préserver le littoral et protéger au mieux les biens et les personnes situés sur la frange côtière, il est indispensable de compléter cette action en adoptant un dispositif de lutte contre l’érosion marine.
Toutefois, ces opérations présentant un caractère indispensable à la conservation d’un niveau minimal de protection du littoral n’entrent pas dans le dispositif d’actions inscrites aux Programmes d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI), les opérations de lutte contre l’érosion des côtes sableuses ou l’effondrement des falaises ne pouvant pas bénéficier de ce dispositif.
Afin de répondre aux situations énoncées, un nouveau programme de lutte contre l’érosion a été mis en place sur la période 2018-2022, pour un montant de 3 800 000 €. Le Département en assurera la maîtrise d’ouvrage.
• Les premiers sites répertoriés susceptibles d’entrer dans ce programme sont les suivants :
- falaise du Platin dans la commune de Saint-Palais-sur-Mer,
- falaise au droit de l’église Sainte-Radegonde dans la commune de Talmont-sur-Gironde,
- démantèlement de la digue de la Gautrelle à l’origine du phénomène d’érosion dans la commune de Saint-Georges d’Oléron,
- érosion dunaire de la plage de l’étier neuf dans la commune du Château d’Oléron,
- érosion dunaire de la plage de Tridoux dans la commune de l’Ile d’Aix,
- restauration du cordon dunaire plage de Soubregeon dans la commune de Saint-Denis d’Oléron.
Afin de mettre en œuvre ces opérations de travaux, une somme de 50 000 € a été inscrite pour la réalisation des premières études.
Nuit de la Saint-Sylvestre : appel à la prudence et renforcement des contrôles
La Préfecture communique :
La nuit de la Saint-Sylvestre est un moment festif pour tous mais aussi l'une des soirées les plus meurtrières sur les routes de France. Trente neuf personnes ont déjà perdu la vie sur les routes de la Charente-Maritime depuis le 1er janvier 2017.
Aussi, le préfet de la Charente-Maritime, Fabrice Rigoulet-Roze, a mobilisé les forces de l'ordre sur l'ensemble du département pour sanctionner les comportements dangereux : la vitesse excessive, l’alcool au volant, l’usage du téléphone au volant, le non-port de la ceinture de sécurité, etc.
Plusieurs centaines de fonctionnaires de police, militaires de la gendarmerie seront mobilisés, aux côtés des acteurs du secours (sapeurs-pompiers, SAMU) pour assurer la sécurité, notamment sur les routes, dans la nuit du 31 décembre.
• Conseils de prudence :
• Ne buvez pas d’alcool si vous devez prendre le volant. En cas de consommation, pensez à contrôler votre alcoolémie à l'aide d'un éthylotest.
• Prévoyez à l’avance votre itinéraire afin de ne pas vous faire surprendre. Vérifiez l’état général de votre véhicule, particulièrement les pneumatiques, les balais d’essuie-glace et les optiques.
• Assurez-vous de la présence à l'intérieur du véhicule d’un gilet jaune de sécurité et d’un triangle de signalisation.
• Pensez à vos amis : proposez-leur de rester sur place s'ils sont fatigués et/ou alcoolisés. Dans tous les cas, ne les laissez pas prendre le volant s’ils présentent un risque pour eux-mêmes ou autrui.
Sur la route :
• Attachez votre ceinture et vérifiez que vos passagers l’ont également fait
• Respectez les limitations de vitesse et les distances de sécurité, adaptez votre allure au flux de circulation et aux conditions météorologiques.
• Lors d’un dépassement, assurez-vous que celui-ci se fait en toute sécurité.
• Si vous dépassez un piéton ou un vélo, conservez une distance latérale de sécurité minimal de 1 mètre en ville et 1,5 mètres hors agglomération.
• Ne manipulez pas d'appareils pouvant distraire votre attention lors de votre conduite.
• Au moindre signe d’assoupissement, arrêtez-vous pour marquer une pause.
La nuit de la Saint-Sylvestre est un moment festif pour tous mais aussi l'une des soirées les plus meurtrières sur les routes de France. Trente neuf personnes ont déjà perdu la vie sur les routes de la Charente-Maritime depuis le 1er janvier 2017.
Aussi, le préfet de la Charente-Maritime, Fabrice Rigoulet-Roze, a mobilisé les forces de l'ordre sur l'ensemble du département pour sanctionner les comportements dangereux : la vitesse excessive, l’alcool au volant, l’usage du téléphone au volant, le non-port de la ceinture de sécurité, etc.
Plusieurs centaines de fonctionnaires de police, militaires de la gendarmerie seront mobilisés, aux côtés des acteurs du secours (sapeurs-pompiers, SAMU) pour assurer la sécurité, notamment sur les routes, dans la nuit du 31 décembre.
• Conseils de prudence :
• Ne buvez pas d’alcool si vous devez prendre le volant. En cas de consommation, pensez à contrôler votre alcoolémie à l'aide d'un éthylotest.
• Prévoyez à l’avance votre itinéraire afin de ne pas vous faire surprendre. Vérifiez l’état général de votre véhicule, particulièrement les pneumatiques, les balais d’essuie-glace et les optiques.
• Assurez-vous de la présence à l'intérieur du véhicule d’un gilet jaune de sécurité et d’un triangle de signalisation.
• Pensez à vos amis : proposez-leur de rester sur place s'ils sont fatigués et/ou alcoolisés. Dans tous les cas, ne les laissez pas prendre le volant s’ils présentent un risque pour eux-mêmes ou autrui.
Sur la route :
• Attachez votre ceinture et vérifiez que vos passagers l’ont également fait
• Respectez les limitations de vitesse et les distances de sécurité, adaptez votre allure au flux de circulation et aux conditions météorologiques.
• Lors d’un dépassement, assurez-vous que celui-ci se fait en toute sécurité.
• Si vous dépassez un piéton ou un vélo, conservez une distance latérale de sécurité minimal de 1 mètre en ville et 1,5 mètres hors agglomération.
• Ne manipulez pas d'appareils pouvant distraire votre attention lors de votre conduite.
• Au moindre signe d’assoupissement, arrêtez-vous pour marquer une pause.
Prudence pendant les grandes marées
• La préfecture communique :
A l’approche des prochaines grandes marées qui surviendront en Charente-Maritime la première semaine de janvier 2018, les services de l'Etat appellent les usagers de la mer, les pêcheurs et les promeneurs à la prudence et rappellent les conseils de comportement suivants :
• Avant de partir :
- être attentif à l'évolution des conditions météorologiques et consulter les coefficients de marée,
- se renseigner sur les zones dangereuses, en particulier à forts courants,
- ne pas partir pêcher seul et prévenir une personne restée à terre de l'heure de retour prévue,
- emporter une montre pour suivre les horaires de marée et un téléphone portable pour donner l'alerte en cas de nécessité,
- se renseigner sur la réglementation de la pêche de loisir (taille minimale et marquage, situation sanitaire des coquillages, espèces réglementées, engins de pêche autorisés, zones d'interdictions de pêche) sur le site internet des services de l'Etat : http://www.charente-maritime.gouv.fr/Politiques-publiques/Mer-littoral-et-securite-maritime/Peche-de-loisir
• Pendant les activités :
- surveiller la montée des eaux, prendre des repères,
- anticiper le temps nécessaire au retour de la zone de pêche,
- respecter les consigne et signalisations mises en place par les mairies,
- prévenir les secours en cas de besoin. L'appel est gratuit au :
~ 196, numéro d'urgence en mer européen pour joindre le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage CROSS, ou au
~ 18, les sapeurs-pompiers
• Les prochaines grandes marées en Charente-Maritime :
Janvier 2018
Mardi 02 janvier 2018 - coefficients 101 / 104
Mercredi 03 janvier 2018 - coefficients 106 / 107
Jeudi 04 janvier 2018 - coefficients 106 / 104
Vendredi 05 janvier 2018 - coefficient 101
Mercredi 31 janvier 2018 - coefficient 103
Février 2018
Jeudi 01 février 2018 - coefficients 107 / 109
Vendredi 02 février 2018 - coefficients 109 / 108
Samedi 03 février 2018 - coefficients 106 / 103
A l’approche des prochaines grandes marées qui surviendront en Charente-Maritime la première semaine de janvier 2018, les services de l'Etat appellent les usagers de la mer, les pêcheurs et les promeneurs à la prudence et rappellent les conseils de comportement suivants :
• Avant de partir :
- être attentif à l'évolution des conditions météorologiques et consulter les coefficients de marée,
- se renseigner sur les zones dangereuses, en particulier à forts courants,
- ne pas partir pêcher seul et prévenir une personne restée à terre de l'heure de retour prévue,
- emporter une montre pour suivre les horaires de marée et un téléphone portable pour donner l'alerte en cas de nécessité,
- se renseigner sur la réglementation de la pêche de loisir (taille minimale et marquage, situation sanitaire des coquillages, espèces réglementées, engins de pêche autorisés, zones d'interdictions de pêche) sur le site internet des services de l'Etat : http://www.charente-maritime.gouv.fr/Politiques-publiques/Mer-littoral-et-securite-maritime/Peche-de-loisir
• Pendant les activités :
- surveiller la montée des eaux, prendre des repères,
- anticiper le temps nécessaire au retour de la zone de pêche,
- respecter les consigne et signalisations mises en place par les mairies,
- prévenir les secours en cas de besoin. L'appel est gratuit au :
~ 196, numéro d'urgence en mer européen pour joindre le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage CROSS, ou au
~ 18, les sapeurs-pompiers
• Les prochaines grandes marées en Charente-Maritime :
Janvier 2018
Mardi 02 janvier 2018 - coefficients 101 / 104
Mercredi 03 janvier 2018 - coefficients 106 / 107
Jeudi 04 janvier 2018 - coefficients 106 / 104
Vendredi 05 janvier 2018 - coefficient 101
Mercredi 31 janvier 2018 - coefficient 103
Février 2018
Jeudi 01 février 2018 - coefficients 107 / 109
Vendredi 02 février 2018 - coefficients 109 / 108
Samedi 03 février 2018 - coefficients 106 / 103
Dispositif d’accueil et d’hébergement d’urgence en Nouvelle-Aquitaine
Le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, préfet de la Gironde, Didier Lallement, s’est rendu au Service Intégré d’Accueil et d’Orientation de Bordeaux vendredi 29 décembre pour visiter le centre d’appels du 115 et faire un point sur le dispositif déployé en Nouvelle-Aquitaine en faveur de l’accueil et de l’hébergement des publics vulnérables.
Le préfet a rappelé que l’engagement du gouvernement et des services de l’État est total pour qu’aucune famille avec enfant ne reste sans solution de logement, d’hébergement ou de mise à l’abri. Au cours de la semaine de Noël, le nombre de familles avec enfants qui n’ont pu voir leur demande au 115 satisfaite est passé de 5 à 24 en Gironde.
Même si les remontées des maraudes confirment que ces familles ne dorment pas à la rue et disposent de solutions d’hébergement ou de mise à l’abri (hébergement par des tiers, logement temporaire ou précaire), l’État a immédiatement réagi en augmentant significativement la capacité d’hébergement d’urgence.
80 places supplémentaires d’hébergement d’urgence ont été ouvertes sur la région entre le 22 et le 26 décembre (dont 60 en Gironde) et cet effort va être accru d’ici le Nouvel An, avec l’ouverture de 80 places supplémentaires en Gironde : 60 places pour familles à Bordeaux (Gymnase du Grand Parc II) et 20 places pour hommes isolés à Cenon (Gymnase Palmer).
Ces 160 places supplémentaires porteront la capacité d’hébergement d’urgence régionale à 4758 places (dont 1492 en Gironde), représentant pour l’État un coût mensuel de près de 2 millions d’euros.
Sur le terrain, les maraudes ont été renforcées – dans la Métropole de Bordeaux, elles ont été doublées l’après-midi et en fin de soirée – et les familles rencontrées dans la rue se voient immédiatement et systématiquement proposer une mise à l’abri. Ces maraudes n’ont permis d’identifier que 4 familles à la rue en Gironde sur la période du 22 au 28 décembre ; elles se sont immédiatement vues proposer une solution de mise à l’abri.
Au-delà de l’urgence, il faut mettre en place des solutions de long terme permettant une orientation rapide vers le logement : c’est l’objet du plan « Logement d’abord » porté par le ministère de la Cohésion des territoires avec un appel à manifestation d’intérêt lancé le 20 novembre dernier pour sélectionner, dès 2018, 15 territoires de mise en œuvre accélérée.
Le préfet a rappelé que l’engagement du gouvernement et des services de l’État est total pour qu’aucune famille avec enfant ne reste sans solution de logement, d’hébergement ou de mise à l’abri. Au cours de la semaine de Noël, le nombre de familles avec enfants qui n’ont pu voir leur demande au 115 satisfaite est passé de 5 à 24 en Gironde.
Même si les remontées des maraudes confirment que ces familles ne dorment pas à la rue et disposent de solutions d’hébergement ou de mise à l’abri (hébergement par des tiers, logement temporaire ou précaire), l’État a immédiatement réagi en augmentant significativement la capacité d’hébergement d’urgence.
80 places supplémentaires d’hébergement d’urgence ont été ouvertes sur la région entre le 22 et le 26 décembre (dont 60 en Gironde) et cet effort va être accru d’ici le Nouvel An, avec l’ouverture de 80 places supplémentaires en Gironde : 60 places pour familles à Bordeaux (Gymnase du Grand Parc II) et 20 places pour hommes isolés à Cenon (Gymnase Palmer).
Ces 160 places supplémentaires porteront la capacité d’hébergement d’urgence régionale à 4758 places (dont 1492 en Gironde), représentant pour l’État un coût mensuel de près de 2 millions d’euros.
Sur le terrain, les maraudes ont été renforcées – dans la Métropole de Bordeaux, elles ont été doublées l’après-midi et en fin de soirée – et les familles rencontrées dans la rue se voient immédiatement et systématiquement proposer une mise à l’abri. Ces maraudes n’ont permis d’identifier que 4 familles à la rue en Gironde sur la période du 22 au 28 décembre ; elles se sont immédiatement vues proposer une solution de mise à l’abri.
Au-delà de l’urgence, il faut mettre en place des solutions de long terme permettant une orientation rapide vers le logement : c’est l’objet du plan « Logement d’abord » porté par le ministère de la Cohésion des territoires avec un appel à manifestation d’intérêt lancé le 20 novembre dernier pour sélectionner, dès 2018, 15 territoires de mise en œuvre accélérée.
vendredi 29 décembre 2017
Jonzac à la nuit tombée : une promenade au cœur du patrimoine !
Le pont de pierre |
le château de Jonzac |
Maxime Girard, conférencier |
Le marché de Jonzac (XIXe siècle). Mardi, vendredi et samedi matin |
Une belle sculpture de Marie en l'église de Jonzac |
Devant l'église de Jonzac, sont symbolisés un cimetière mérovingien ainsi que des tombes du Moyen-Age |
La porte de ville (XVe siècle) |
La Seugne en centre ville |
Illuminations au cloître des Carmes |
Etape très sympa chez Mongi, le potier, aux ateliers de la Corderie |
L'ancien chemin de ronde et sa fontaine |
La place de la République |
Les lumières de Noël ! |
© Nicole Bertin
Saintes : Jean Michel Méchain dit non à un "Patrimoine circus" !
Jean-Michel Méchain, président de l'association Activae Civis Mediolanum Santonum (ACMS), qui s'inscrit dans la promotion du patrimoine, est surpris de la façon dont les responsables saintais envisagent la valorisation des vestiges gallo-romains encore présents sur le territoire, dont les arènes et les aqueducs. Mais ce n'est pas au nom de son association qu'il tire la sonnette d'alarme, mais en tant que citoyen. Non, dit-il, à une utilisation de ces témoignages du passé qui ressemblerait davantage à la Foire du Trône qu'à un véritable respect qu'inspirent ces sites. Que Jean-Philippe Machon considère les gradins de l'amphithéâtre comme des « détails » suscite des interrogations. Les pierres ne sont pas seulement des témoignages expliqués par un conférencier, elles symbolisent une civilisation... mais encore faut-il s'intéresser aux peuples antiques !
• Libre expression de Jean-Michel Méchain : « Je découvre, dans la presse de ce jour, deux articles sur le patrimoine gallo-romain de Mediolanum, le nom antique de Saintes. Ils m'inspirent deux réflexions sur le fond, la forme étant celle du journal Sud-Ouest. Je m'exprime ici à titre personnel pour que les choses soient bien claires et non de l'association ACMS.
La première a pour objet la façon dont on aborde le traitement du patrimoine saintais.
Après un début prometteur, le texte révèle le primat d'un "patrimoine circus" qui, s'il n'est pas radicalement et rapidement corrigé, tue tout espoir de créer à Saintes un véritable "archéopôle" ou "antiquopôle". Quelle autorité scientifique pourrait accepter de cautionner un "Romanum circus" et une dialectique qui renvoie aux Calendes grecques le socle d'intelligence et de sérieux qui s'attache à l'émergence d'une structure de qualité à Saintes, construite dans un cadre européen ? Aborder le projet avec ce discours, c'est tuer définitivement le projet. Si la médiation culturelle doit être au cœur des préoccupations, c'est d'abord sur un socle scientifique qu'elle doit s'opérer. Ce n'est pas l'esbroufe et la communication qui doivent être aux commandes, mais bien le sérieux qui s'applique à un tel enjeu. Le chargé de mission qui semble être l'animateur en chef est d'abord là pour obéir. Ce qu'il fait engage donc les décideurs.
La seconde, c'est la divergence affichée, reflet des egos stupides et dérisoires qui prévalent sur l'intérêt collectif. Sur la même page, éclate la dualité entre Communauté d'Agglomération et commune alors que l'unité absolue devrait prévaloir. On va bricoler trois ou quatre aménagements sur l'aqueduc quand il en faudrait dix et cela en absence totale de connexion avec le projet saintais. L'argent des contribuables jongle entre les mains de décideurs narcissiques sur un sujet aussi important que la mise en valeur du patrimoine gallo-romain ! C'est tout simplement scandaleux. C'est aussi oublier le Pays de Saintonge Romane qui, au vu de ses compétences et au-delà des délégations qu'il a pu consentir, devrait avoir son mot à dire.
Messieurs les représentants, vous mettez une nouvelle fois avec votre superficialité Saintes sur la voie de l'échec. Jamais je ne serai complice d'une telle gabegie. Redressez la barre et vite ! ».
• Libre expression de Jean-Michel Méchain : « Je découvre, dans la presse de ce jour, deux articles sur le patrimoine gallo-romain de Mediolanum, le nom antique de Saintes. Ils m'inspirent deux réflexions sur le fond, la forme étant celle du journal Sud-Ouest. Je m'exprime ici à titre personnel pour que les choses soient bien claires et non de l'association ACMS.
La première a pour objet la façon dont on aborde le traitement du patrimoine saintais.
Après un début prometteur, le texte révèle le primat d'un "patrimoine circus" qui, s'il n'est pas radicalement et rapidement corrigé, tue tout espoir de créer à Saintes un véritable "archéopôle" ou "antiquopôle". Quelle autorité scientifique pourrait accepter de cautionner un "Romanum circus" et une dialectique qui renvoie aux Calendes grecques le socle d'intelligence et de sérieux qui s'attache à l'émergence d'une structure de qualité à Saintes, construite dans un cadre européen ? Aborder le projet avec ce discours, c'est tuer définitivement le projet. Si la médiation culturelle doit être au cœur des préoccupations, c'est d'abord sur un socle scientifique qu'elle doit s'opérer. Ce n'est pas l'esbroufe et la communication qui doivent être aux commandes, mais bien le sérieux qui s'applique à un tel enjeu. Le chargé de mission qui semble être l'animateur en chef est d'abord là pour obéir. Ce qu'il fait engage donc les décideurs.
La seconde, c'est la divergence affichée, reflet des egos stupides et dérisoires qui prévalent sur l'intérêt collectif. Sur la même page, éclate la dualité entre Communauté d'Agglomération et commune alors que l'unité absolue devrait prévaloir. On va bricoler trois ou quatre aménagements sur l'aqueduc quand il en faudrait dix et cela en absence totale de connexion avec le projet saintais. L'argent des contribuables jongle entre les mains de décideurs narcissiques sur un sujet aussi important que la mise en valeur du patrimoine gallo-romain ! C'est tout simplement scandaleux. C'est aussi oublier le Pays de Saintonge Romane qui, au vu de ses compétences et au-delà des délégations qu'il a pu consentir, devrait avoir son mot à dire.
Messieurs les représentants, vous mettez une nouvelle fois avec votre superficialité Saintes sur la voie de l'échec. Jamais je ne serai complice d'une telle gabegie. Redressez la barre et vite ! ».
jeudi 28 décembre 2017
Saintes : la foire mensuelle aura lieu mardi 2 janvier
Le 1er lundi de l'année 2018 tombant le 1er janvier, la foire mensuelle saintaise de janvier aura lieu le mardi 2 janvier.
L'arrêté municipal n°14-2150 du 6 octobre 2014 prévoit en effet que si la foire tombe le jour de l'an, celle-ci est reportée au mardi suivant.
Simone Archambaud : la haute couture n'a pas de secret pour elle...
Originaire du canton d’Archiac, Simone Archambaud - baptisée Marie-France, son second prénom - a fait toute sa carrière à Paris, dans les grandes maisons de couture, avant de revenir dans sa commune natale, la retraite venue. A 96 ans, elle est vive et dynamique et n’a rien perdu de son élégance naturelle. Adorable - c’est le mot - elle nous livre des confidences sur sa vie d’avant.
Photos de mode, lettres et magazines sont posés sur la table de la salle à manger. La demeure est soignée et coquette à l’image de sa propriétaire, Simone Archambaud. Ces clichés et coupures de presse éparpillés, dont un article la concernant publié dans la presse allemande, lui rappellent sa carrière professionnelle à Paris. Précise, elle commente chaque souvenir, avec une pensée émue pour Jacques Fath, pour qui elle a travaillé de nombreuses années. Ce couturier génial accéda à la notoriété grâce à un défilé qu’à l’époque, Vogue avait qualifié de « magnifique première collection ». Ces moments, Simone les vit comme s‘ils venaient de se dérouler. Elle n’a rien oublié !
A cette question « dans quelles circonstances êtes-vous arrivée dans la capitale ? », elle ouvre le grand livre de sa vie. Elle évoque la petite fille, née à Cierzac, qui habillait soigneusement ses poupées. Adolescente, cette prédisposition la conduit à apprendre la couture à Archiac, chez une vieille demoiselle prénommée Célestine. Elle y reste deux ans jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. C’est une période dure où chacun s‘organise comme il peut. « Je me suis établie à mon compte et j’allais chercher du tissu à Cognac ». Toutes les matières premières sont utilisées pour tailler des vêtements, y compris les rideaux !
La paix signée, elle décide de tenter sa chance à Paris où elle a de la parenté. Elle y découvre la haute couture : « on ne comptait pas nos heures. Nous faisions du sur mesure et le travail devait être impeccable ». L’objectif est d‘assurer les commandes en s’investissant pleinement, semaine et week-end. Elle évolue et change de "maison" : « à chaque fois, j’ai approfondi mes techniques et assumé des responsabilités. J’ai fait la connaissance de Suzanne de Montfort, directrice du journal Ici Paris, avec qui j’ai sympathisé ». Elle rejoint bientôt les ateliers de Jacques Fath. Univers feutrés et rencontres avec des femmes du monde, artistes, comédiennes, épouses de Présidents de la République. L’exigence vestimentaire est de mise et Simone est parfois confrontée à la complexité que pose le tombé des drapés ! Les défilés de mode, deux fois par an, sont les rendez-vous incontournables du tout Paris. Elle y croise Yves Saint-Laurent à ses débuts, quand il n’est pas encore le monstre sacré dont le public va saluer l’immense talent. Clin d'œil également aux mannequins, dont la superbe Bettina, qui brillent au firmament !
Le temps passant, Simone se voit confier la gestion d’un magasin de prêt-à-porter où elle accueille une clientèle importante. Lors des vacances, elle revient au « pays » où ses voisins l’appellent « la Parisienne ». Sa garde-robe et ses chapeaux ne passent pas inaperçus. Elle en possède 17 ainsi que moult tenues qu’elle conserve précieusement dans ses armoires. Les finitions, parfaites, laissent rêveur !
Dans les années 2000, elle s’installe définitivement dans son village natal, « contente d‘avoir retrouvé ses racines et sa famille ». L’univers de la haute couture n’a pas de secret pour elle. Elle détaille les fonctions au sein des ateliers et les tâches qu’assument les fameuses petites mains. Elle a vécu des instants gravés dans sa mémoire. Ainsi, les rencontres avec Yvonne de Gaulle pour qui elle avait été confectionné une robe en dentelle, la Duchesse de Windsor et tant d’autres personnalités françaises et étrangères : « lors des essayages, il n’y avait pratiquement rien à retoucher ». Seul bémol parmi ce panel de femmes célèbres, la comédienne Danièle Darrieux qui, dit-elle, ne souciait bien peu des couturières qui avaient réalisé ses tenues.
Agée de 96 ans, Simone Archambaud envisage 2018 avec sérénité. Que pense-t-elle de la mode actuelle ? « J’ai eu des maîtres extraordinaires et fait un métier passionnant. De nos jours, le prêt-à-porter est devenu plus quelconque et les femmes s’habillent beaucoup moins qu‘autrefois ».
Que lui souhaiter sinon une belle année dans sa patrie de cœur qu’est la Saintonge !
• Les ateliers
À partir d'un simple croquis, les créations sont réalisées dans un atelier de couture. Les maisons de haute couture doivent disposer d'au moins deux ateliers : un ou deux ateliers de « flou » et un atelier de « strict » : le « flou » pour les matières fluides, chemisiers, les robes du soir ou celles de cocktail ; le « strict » ou « tailleur » pour les vêtements structurés comme les vestes, pantalons, jupes droites, traditionnellement les tenues de jour et d'après-midi. Ces ateliers peuvent être composés de quelques personnes, et jusqu'à une centaine pour certaines maisons comme Dior. Dans les ateliers de couture, les ouvrières ont longtemps été appelées petites mains. Elles faisaient partie d’une hiérarchie à la tête de laquelle on trouvait la première et les secondes d’atelier.
• Les petites mains
Si au siècle dernier, la petite main était une ouvrière d’exécution, elle est aujourd’hui une ouvrière qualifiée. La qualification, le seul moyen de trouver un emploi dans une industrie textile et un secteur de l’habillement en crise : dans les années 1950, la France comptait environ dix mille tailleurs. Aujourd’hui, selon la Fédération nationale des Maîtres-Tailleurs de France, on recense 150 ateliers répartis sur tout le territoire, principalement dans les grandes villes avec une forte concentration à Paris. On ne compterait plus guère que 200 couturières ou « premières mains qualifiées » dans les ateliers parisiens.
Aujourd’hui, en haute couture, on ne parle plus de petite main, mais de couturière tailleur dans les ateliers flou ou tailleur – selon le type de vêtements confectionnés, souples ou structurés – depuis l’entrée en vigueur d’un nouvel accord signé dans le cadre de la convention collective qui régit les entreprises du secteur de la mode et de la haute couture.
Photos de mode, lettres et magazines sont posés sur la table de la salle à manger. La demeure est soignée et coquette à l’image de sa propriétaire, Simone Archambaud. Ces clichés et coupures de presse éparpillés, dont un article la concernant publié dans la presse allemande, lui rappellent sa carrière professionnelle à Paris. Précise, elle commente chaque souvenir, avec une pensée émue pour Jacques Fath, pour qui elle a travaillé de nombreuses années. Ce couturier génial accéda à la notoriété grâce à un défilé qu’à l’époque, Vogue avait qualifié de « magnifique première collection ». Ces moments, Simone les vit comme s‘ils venaient de se dérouler. Elle n’a rien oublié !
Jacques Fath est considéré comme l'un des couturiers les plus importants de la haute couture d'après-guerre avec Balenciaga, Christian Dior et Pierre Balmain (photo archives) |
La paix signée, elle décide de tenter sa chance à Paris où elle a de la parenté. Elle y découvre la haute couture : « on ne comptait pas nos heures. Nous faisions du sur mesure et le travail devait être impeccable ». L’objectif est d‘assurer les commandes en s’investissant pleinement, semaine et week-end. Elle évolue et change de "maison" : « à chaque fois, j’ai approfondi mes techniques et assumé des responsabilités. J’ai fait la connaissance de Suzanne de Montfort, directrice du journal Ici Paris, avec qui j’ai sympathisé ». Elle rejoint bientôt les ateliers de Jacques Fath. Univers feutrés et rencontres avec des femmes du monde, artistes, comédiennes, épouses de Présidents de la République. L’exigence vestimentaire est de mise et Simone est parfois confrontée à la complexité que pose le tombé des drapés ! Les défilés de mode, deux fois par an, sont les rendez-vous incontournables du tout Paris. Elle y croise Yves Saint-Laurent à ses débuts, quand il n’est pas encore le monstre sacré dont le public va saluer l’immense talent. Clin d'œil également aux mannequins, dont la superbe Bettina, qui brillent au firmament !
Un article consacré à Simone Archambaud "Marie-France", paru dans la presse allemande |
Dans les années 2000, elle s’installe définitivement dans son village natal, « contente d‘avoir retrouvé ses racines et sa famille ». L’univers de la haute couture n’a pas de secret pour elle. Elle détaille les fonctions au sein des ateliers et les tâches qu’assument les fameuses petites mains. Elle a vécu des instants gravés dans sa mémoire. Ainsi, les rencontres avec Yvonne de Gaulle pour qui elle avait été confectionné une robe en dentelle, la Duchesse de Windsor et tant d’autres personnalités françaises et étrangères : « lors des essayages, il n’y avait pratiquement rien à retoucher ». Seul bémol parmi ce panel de femmes célèbres, la comédienne Danièle Darrieux qui, dit-elle, ne souciait bien peu des couturières qui avaient réalisé ses tenues.
Un modèle de robe qui a fait le tour du monde ! |
Que lui souhaiter sinon une belle année dans sa patrie de cœur qu’est la Saintonge !
Simone Archambaud a été Meilleur Ouvrier de France dans les années 50 |
À partir d'un simple croquis, les créations sont réalisées dans un atelier de couture. Les maisons de haute couture doivent disposer d'au moins deux ateliers : un ou deux ateliers de « flou » et un atelier de « strict » : le « flou » pour les matières fluides, chemisiers, les robes du soir ou celles de cocktail ; le « strict » ou « tailleur » pour les vêtements structurés comme les vestes, pantalons, jupes droites, traditionnellement les tenues de jour et d'après-midi. Ces ateliers peuvent être composés de quelques personnes, et jusqu'à une centaine pour certaines maisons comme Dior. Dans les ateliers de couture, les ouvrières ont longtemps été appelées petites mains. Elles faisaient partie d’une hiérarchie à la tête de laquelle on trouvait la première et les secondes d’atelier.
• Les petites mains
Si au siècle dernier, la petite main était une ouvrière d’exécution, elle est aujourd’hui une ouvrière qualifiée. La qualification, le seul moyen de trouver un emploi dans une industrie textile et un secteur de l’habillement en crise : dans les années 1950, la France comptait environ dix mille tailleurs. Aujourd’hui, selon la Fédération nationale des Maîtres-Tailleurs de France, on recense 150 ateliers répartis sur tout le territoire, principalement dans les grandes villes avec une forte concentration à Paris. On ne compterait plus guère que 200 couturières ou « premières mains qualifiées » dans les ateliers parisiens.
Aujourd’hui, en haute couture, on ne parle plus de petite main, mais de couturière tailleur dans les ateliers flou ou tailleur – selon le type de vêtements confectionnés, souples ou structurés – depuis l’entrée en vigueur d’un nouvel accord signé dans le cadre de la convention collective qui régit les entreprises du secteur de la mode et de la haute couture.
© Nicole Bertin
Les souvenirs de Simone Archambaud : nombreux documents et tenues conservées précieusement |
mercredi 27 décembre 2017
La Région Nouvelle-Aquitaine accompagne 3 projets innovants en Charente-Maritime
Pour les entreprises de la filière numérique de la région, l'innovation est un facteur clé de développement et d'ouverture à d'autres marchés. L'aide aux prototypes numériques que le Conseil régional propose, permet aux petites structures comme aux plus grosses, de démontrer et d'expérimenter, avec des utilisateurs, la pertinence des applications, technologies, contenus, services ou usages numériques novateurs, avant leur phase de déploiement.
C'est une étape décisive pour les jeunes pousses du numérique, porteuses de projets insuffisamment dotés en propre de moyens initiaux et d'expertises spécifiques. Le prototypage est aussi un bon moyen de mobiliser des compétences extérieures (juridiques, ingénierie financière, design ergonomie) nécessaires au futur positionnement sur le marché.
• Trois structures de Charente-Maritime ont bénéficié de cette aide régionale au développement de prototypes numériques, pour un montant total de 175.000 € :
- l'Abbaye aux Dames (Saintes) pour son projet de carrousel musical
- Ubidreams (La Rochelle) pour son projet de stand connecté
- Tootem (Nieul-sur-Mer) pour son projet de culture verticale sans pesticide, et un suivi électronique de l'alimentation
Ce dispositif répond aux orientations de la stratégie régionale en matière économique : accompagner la mutation des secteurs traditionnels, impulser la création d'emplois pérennes, positionner la Nouvelle-Aquitaine sur les secteurs d'avenir par la création d'activités innovantes à forte valeur ajoutée, et parmi les régions les plus attractives pour les start-up.
Le carrousel musical de Saintes |
• Trois structures de Charente-Maritime ont bénéficié de cette aide régionale au développement de prototypes numériques, pour un montant total de 175.000 € :
- l'Abbaye aux Dames (Saintes) pour son projet de carrousel musical
- Ubidreams (La Rochelle) pour son projet de stand connecté
- Tootem (Nieul-sur-Mer) pour son projet de culture verticale sans pesticide, et un suivi électronique de l'alimentation
Ce dispositif répond aux orientations de la stratégie régionale en matière économique : accompagner la mutation des secteurs traditionnels, impulser la création d'emplois pérennes, positionner la Nouvelle-Aquitaine sur les secteurs d'avenir par la création d'activités innovantes à forte valeur ajoutée, et parmi les régions les plus attractives pour les start-up.
Saintes : Consignes de vigilance et de sécurité pour les festivités le 31 décembre
A l'occasion des festivités qui se dérouleront à Saintes le 31 décembre (cavalcade), un dispositif de vigilance renforcé sera mis en œuvre, reposant d'une part sur l’action des organisateurs et, d'autre part, sur la mobilisation des policiers nationaux et municipaux et des soldats de l’opération Sentinelle qui assurent la surveillance des lieux de rassemblement du public.
Des contrôles renforcés ainsi que des contrôles aléatoires pourront être mis en place sur l'ensemble de l’événement. Les participants et les spectateurs sont invités à adapter leur comportement aux mesures de sécurité.
Fabrice Rigoulet-Roze, Préfet de la Charente-Maritime, remercie les participants et spectateurs de ces événements pour leur compréhension et leur contribution à la posture de vigilance renforcée mise en œuvre par les pouvoirs publics, qui a pour but d'assurer la sécurité de chacun.
Préparer son arrivée à Saintes
• anticipez vos déplacements et arrivez en avance. L'accès au centre-ville est réglementé. Des déviations et des aménagements de stationnement sont mis en place (en particulier cours Reverseaux, cours National, avenue Gambetta, place du 11 Novembre), précisés sur www.ville-saintes.fr ;
• privilégiez le covoiturage ou la marche à pied ;
• n'ayez sur vous que le nécessaire, évitez les sacs ou bagages volumineux ;
• sont interdits les objets pouvant servir d'armes ou projectiles, le port et l'utilisation d'artifices de divertissement (arrêté préfectoral du 15 décembre 2017). Plus d'informations sur : www.charente-maritime.gouv.fr
Bon comportement et vigilance en ville
• adoptez un comportement respectueux des consignes délivrées par les forces de l'ordre, agents de sécurité et organisateurs et soyez attentifs aux messages diffusés ;
• soyez prudents sur les ponts et les quais de la Charente pour éviter les chutes ;
• informez-vous sur les réseaux sociaux des services de l'Etat (twitter et facebook @Prefet17), et les sites de la Ville de Saintes www.ville-saintes.fr et de l'office de tourisme www.saintes-tourisme.fr
Rappel des consignes permanentes Vigipirate
Le plan Vigipirate mobilise tous les acteurs concernés par la protection contre le terrorisme : l'Etat, les collectivités territoriales, les organisateurs et l'ensemble des citoyens. La vigilance concerne tout le monde et chacun peut y participer :
• Signaler aux forces de l’ordre l’activité d’un individu ou d’un groupe qui paraîtrait anormale, ou des objets suspects, notamment dans les lieux publics et transports en commun.
• Connaître les numéros d'urgence à composer en cas de besoin. Ces numéros ne doivent être composés qu'en cas de nécessité pour ne pas gêner les secours :
◦ 17 : POLICE - GENDARMERIE
◦ 15 : SAMU
◦ 18 : POMPIERS
Des contrôles renforcés ainsi que des contrôles aléatoires pourront être mis en place sur l'ensemble de l’événement. Les participants et les spectateurs sont invités à adapter leur comportement aux mesures de sécurité.
Fabrice Rigoulet-Roze, Préfet de la Charente-Maritime, remercie les participants et spectateurs de ces événements pour leur compréhension et leur contribution à la posture de vigilance renforcée mise en œuvre par les pouvoirs publics, qui a pour but d'assurer la sécurité de chacun.
Préparer son arrivée à Saintes
• anticipez vos déplacements et arrivez en avance. L'accès au centre-ville est réglementé. Des déviations et des aménagements de stationnement sont mis en place (en particulier cours Reverseaux, cours National, avenue Gambetta, place du 11 Novembre), précisés sur www.ville-saintes.fr ;
• privilégiez le covoiturage ou la marche à pied ;
• n'ayez sur vous que le nécessaire, évitez les sacs ou bagages volumineux ;
• sont interdits les objets pouvant servir d'armes ou projectiles, le port et l'utilisation d'artifices de divertissement (arrêté préfectoral du 15 décembre 2017). Plus d'informations sur : www.charente-maritime.gouv.fr
Bon comportement et vigilance en ville
• adoptez un comportement respectueux des consignes délivrées par les forces de l'ordre, agents de sécurité et organisateurs et soyez attentifs aux messages diffusés ;
• soyez prudents sur les ponts et les quais de la Charente pour éviter les chutes ;
• informez-vous sur les réseaux sociaux des services de l'Etat (twitter et facebook @Prefet17), et les sites de la Ville de Saintes www.ville-saintes.fr et de l'office de tourisme www.saintes-tourisme.fr
Rappel des consignes permanentes Vigipirate
Le plan Vigipirate mobilise tous les acteurs concernés par la protection contre le terrorisme : l'Etat, les collectivités territoriales, les organisateurs et l'ensemble des citoyens. La vigilance concerne tout le monde et chacun peut y participer :
• Signaler aux forces de l’ordre l’activité d’un individu ou d’un groupe qui paraîtrait anormale, ou des objets suspects, notamment dans les lieux publics et transports en commun.
• Connaître les numéros d'urgence à composer en cas de besoin. Ces numéros ne doivent être composés qu'en cas de nécessité pour ne pas gêner les secours :
◦ 17 : POLICE - GENDARMERIE
◦ 15 : SAMU
◦ 18 : POMPIERS
mardi 26 décembre 2017
Conseil départemental : 53 subventions concernant 42 communes
La Commission permanente du Conseil départemental s’est réunie le vendredi 22 décembre, à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle, sous la présidence de Dominique Bussereau
Dans le cadre du Fonds d’aide à la revitalisation des petites communes, elle a attribué 53 subventions concernant 42 communes pour des opérations de redynamisation et/ou d’embellissement de leurs centres-bourgs. Le montant total de ces subventions s’élève à 1,27 M€.
Liste des communes :
Aigrefeuille d’Aunis, Archiac, Le Bois-Plage-en-Ré, Bran, Breuil-la-Réorte, Brizambourg, Cabariot, Champagnac, Ciré d’Aunis, La Couarde-sur-Mer, Doeuil-sur-le-Mignon, Echillais, Etaules, La Flotte, Le Fouilloux, Haimps, La Jarne, Jonzac, Lozay, Les Mathes – La Palmyre, Montendre, Montpellier-de- Médillan, Muron, Nachamps, Pons, Les Portes-en-Ré, Réaux-sur-Trèfle, Rioux, Saint-Augustin, Saint-Léger, Saint-Mard, Saint-Martial-sur-Né, Saint-Ouen-d’Aunis, Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Vaize, Sainte-Marie-de- Ré, Le Seure, Siecq, Soubran, Tesson, Thénac, Trizay.
En 2017, l’enveloppe de 4 M€ prévue pour la revitalisation des petites communes a donc été entièrement affectée.
■ CENTRES DE SECOURS / COURÇON D’AUNIS
Les travaux de construction du nouveau Centre de secours de Courçon d’Aunis se sont achevés le 7 novembre 2017. La convention de mise à disposition au bénéfice du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS 17) a été approuvée.
■ CENTRES DE SECOURS / JONZAC
Fin 2013, le Département a décidé d’assurer la maîtrise d’ouvrage de la construction de 5 Centres d’incendie et de secours, dont un Centre de secours renforcé (CSR) à Jonzac. La Commission départementale autorise la délégation de cette maîtrise d’ouvrage, en approuve le dossier de consultation, ainsi que l’avant-projet de programme fonctionnel de l’opération.
■ COLLÈGE DE SAINT-MARTIN-DE-RÉ
Des travaux de rénovation énergétique sont prévus au collège Les Salières. Leur montant total s’élève à 867 950€. Le lancement du dossier de consultation des entreprises a été approuvé.
■ AIDE AUX ÉCOLES
Des subventions, d’un montant total de 1,096M€, sont attribuées aux Communes d’Ars-en-Ré, Biron, Cabariot, Chaillevette (construction d’un restaurant scolaire), Le Chay, Croix-Chapeau (extension du groupe scolaire), Les Essards, Etaules, Haimps, Médis (construction d’un groupe scolaire), Meux, Montendre, Plassay, Port-des-Barques, Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Sever-de-Saintonge, Saint-Sulpice-de-Royan, Sainte-Marie-de-Ré, Sainte-Soulle (extension de l’école Giraudet) et Vérines.
■ ÉQUIPEMENT TOURISTIQUE DES PETITES COMMUNES
Des subventions sont accordées aux Communes de La Flotte et de Saint-Sulpice-de-Royan, ainsi qu’à la Communauté de Communes Charente – Arnoult – Cœur de Saintonge. Leur montant total s’élève à 34 096€.
■ VOIRIE ROUTIÈRE
La Commission départementale a approuvé le lancement des dossiers de consultation des entreprises concernant :
- L’aménagement de la traverse de Saint-Nadeau (RD 728) dans la Commune de Saint-Sornin. Coût : 507 800€.
- La reconstruction des ouvrages d’art de Moine (pont et aqueduc) sur la RD 9 dans les Communes d’Andilly, Charron et Villedoux. Coût total des travaux : 916 503€.
- L’aménagement de l’avenue de Saintonge (RD 24), à Saintes, entre les carrefours Castagnary (rive droite) et de Gaulle (rive gauche). Coût total : 1,580 M€. Elle a déclaré d’intérêt général le projet d’aménagement d’une piste cyclable et d’un cheminement piétonnier le long des RD 268 et 141E4 (route de la Fouasse), dans les Communes de La Tremblade et des Mathes, sur une longueur de 3,2 km.
■ PROTECTION DU LITTORAL AUX BOUCHOLEURS
Un complément de subvention d’un montant de 80 000€ a été individualisé au profit du Syndicat intercommunal du littoral Yves – Châtelaillon-plage – Aix – Fouras pour la réalisation d’un projet d’aménagements hydrauliques dans le secteur des Boucholeurs (Communes d’Yves et de Châtelaillon-Plage).
■ MINEURS NON ACCOMPAGNÉS
Le Département devant faire face à une augmentation constante et rapide des prises en charge de Mineurs non accompagnés (MNA), dispose aujourd’hui de 7 services spécialisés représentant 168 places disponibles, gérés par plusieurs associations. Pour répondre au mieux aux besoins, il va lancer un appel à projet relatif à la création d’un dispositif d’hébergement et d’accompagnement, pouvant accueillir 50 MNA pendant 3 ans.
■ FOYER DÉPARTEMENTAL DE L’ENFANCE À SAINTES
La Commission départementale a approuvé le lancement du dossier de consultation des entreprises relatif à des travaux de rénovation énergétique, dont le coût s’élève à 289 00€.
■ LOGEMENT SOCIAL
Le Département finance plusieurs opérations de construction de logements publics à loyer abordable à La Rochelle (2 opérations, 22 logements), Saint-Xandre (47 logements), Puilboreau (2 opérations, 19 logements), Nieul-sur-Mer (44 logements), Aytré (10 logements), La Brée-les-Bains (17 logements), Royan (6 logements). Le montant total des subventions s’élève à 926 000€.
■ HABITAT 17
La garantie départementale est accordée à Habitat 17 pour un emprunt relatif à l’acquisition de 8 logements sociaux locatifs à La Rochelle.
■ POLITIQUE DE L’ÉNERGIE
Deux subventions sont individualisées en faveur des Communes de Vouhé (chaufferie bois déchiqueté pour le groupe scolaire) et du Château d’Oléron (extension du réseau de chaleur de la Commune).
Dans le cadre du Fonds d’aide à la revitalisation des petites communes, elle a attribué 53 subventions concernant 42 communes pour des opérations de redynamisation et/ou d’embellissement de leurs centres-bourgs. Le montant total de ces subventions s’élève à 1,27 M€.
Liste des communes :
Aigrefeuille d’Aunis, Archiac, Le Bois-Plage-en-Ré, Bran, Breuil-la-Réorte, Brizambourg, Cabariot, Champagnac, Ciré d’Aunis, La Couarde-sur-Mer, Doeuil-sur-le-Mignon, Echillais, Etaules, La Flotte, Le Fouilloux, Haimps, La Jarne, Jonzac, Lozay, Les Mathes – La Palmyre, Montendre, Montpellier-de- Médillan, Muron, Nachamps, Pons, Les Portes-en-Ré, Réaux-sur-Trèfle, Rioux, Saint-Augustin, Saint-Léger, Saint-Mard, Saint-Martial-sur-Né, Saint-Ouen-d’Aunis, Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Vaize, Sainte-Marie-de- Ré, Le Seure, Siecq, Soubran, Tesson, Thénac, Trizay.
En 2017, l’enveloppe de 4 M€ prévue pour la revitalisation des petites communes a donc été entièrement affectée.
■ CENTRES DE SECOURS / COURÇON D’AUNIS
Les travaux de construction du nouveau Centre de secours de Courçon d’Aunis se sont achevés le 7 novembre 2017. La convention de mise à disposition au bénéfice du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS 17) a été approuvée.
■ CENTRES DE SECOURS / JONZAC
Fin 2013, le Département a décidé d’assurer la maîtrise d’ouvrage de la construction de 5 Centres d’incendie et de secours, dont un Centre de secours renforcé (CSR) à Jonzac. La Commission départementale autorise la délégation de cette maîtrise d’ouvrage, en approuve le dossier de consultation, ainsi que l’avant-projet de programme fonctionnel de l’opération.
■ COLLÈGE DE SAINT-MARTIN-DE-RÉ
Des travaux de rénovation énergétique sont prévus au collège Les Salières. Leur montant total s’élève à 867 950€. Le lancement du dossier de consultation des entreprises a été approuvé.
■ AIDE AUX ÉCOLES
Des subventions, d’un montant total de 1,096M€, sont attribuées aux Communes d’Ars-en-Ré, Biron, Cabariot, Chaillevette (construction d’un restaurant scolaire), Le Chay, Croix-Chapeau (extension du groupe scolaire), Les Essards, Etaules, Haimps, Médis (construction d’un groupe scolaire), Meux, Montendre, Plassay, Port-des-Barques, Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Sever-de-Saintonge, Saint-Sulpice-de-Royan, Sainte-Marie-de-Ré, Sainte-Soulle (extension de l’école Giraudet) et Vérines.
■ ÉQUIPEMENT TOURISTIQUE DES PETITES COMMUNES
Des subventions sont accordées aux Communes de La Flotte et de Saint-Sulpice-de-Royan, ainsi qu’à la Communauté de Communes Charente – Arnoult – Cœur de Saintonge. Leur montant total s’élève à 34 096€.
■ VOIRIE ROUTIÈRE
La Commission départementale a approuvé le lancement des dossiers de consultation des entreprises concernant :
- L’aménagement de la traverse de Saint-Nadeau (RD 728) dans la Commune de Saint-Sornin. Coût : 507 800€.
- La reconstruction des ouvrages d’art de Moine (pont et aqueduc) sur la RD 9 dans les Communes d’Andilly, Charron et Villedoux. Coût total des travaux : 916 503€.
- L’aménagement de l’avenue de Saintonge (RD 24), à Saintes, entre les carrefours Castagnary (rive droite) et de Gaulle (rive gauche). Coût total : 1,580 M€. Elle a déclaré d’intérêt général le projet d’aménagement d’une piste cyclable et d’un cheminement piétonnier le long des RD 268 et 141E4 (route de la Fouasse), dans les Communes de La Tremblade et des Mathes, sur une longueur de 3,2 km.
■ PROTECTION DU LITTORAL AUX BOUCHOLEURS
Un complément de subvention d’un montant de 80 000€ a été individualisé au profit du Syndicat intercommunal du littoral Yves – Châtelaillon-plage – Aix – Fouras pour la réalisation d’un projet d’aménagements hydrauliques dans le secteur des Boucholeurs (Communes d’Yves et de Châtelaillon-Plage).
■ MINEURS NON ACCOMPAGNÉS
Le Département devant faire face à une augmentation constante et rapide des prises en charge de Mineurs non accompagnés (MNA), dispose aujourd’hui de 7 services spécialisés représentant 168 places disponibles, gérés par plusieurs associations. Pour répondre au mieux aux besoins, il va lancer un appel à projet relatif à la création d’un dispositif d’hébergement et d’accompagnement, pouvant accueillir 50 MNA pendant 3 ans.
■ FOYER DÉPARTEMENTAL DE L’ENFANCE À SAINTES
La Commission départementale a approuvé le lancement du dossier de consultation des entreprises relatif à des travaux de rénovation énergétique, dont le coût s’élève à 289 00€.
■ LOGEMENT SOCIAL
Le Département finance plusieurs opérations de construction de logements publics à loyer abordable à La Rochelle (2 opérations, 22 logements), Saint-Xandre (47 logements), Puilboreau (2 opérations, 19 logements), Nieul-sur-Mer (44 logements), Aytré (10 logements), La Brée-les-Bains (17 logements), Royan (6 logements). Le montant total des subventions s’élève à 926 000€.
■ HABITAT 17
La garantie départementale est accordée à Habitat 17 pour un emprunt relatif à l’acquisition de 8 logements sociaux locatifs à La Rochelle.
■ POLITIQUE DE L’ÉNERGIE
Deux subventions sont individualisées en faveur des Communes de Vouhé (chaufferie bois déchiqueté pour le groupe scolaire) et du Château d’Oléron (extension du réseau de chaleur de la Commune).
Conseil départemental : investissements, aide aux petites communes, centres de secours, trains et collèges
Le budget primitif 2018 du Département a été adopté vendredi 22 décembre à l’issue de la session d’hiver du Conseil départemental qui s’est tenue à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle sous la présidence de Dominique Bussereau.
• Il s’équilibre à 948,4 M€ (budget principal) dont 698 M€ en fonctionnement et 250,4 M€
en investissement. Avec les budgets annexes et les opérations d’ordre, l’équilibre s’établit à 993,5 M€ (982 M€ au BP 2017).
• Ce Budget 2018 affirme la volonté du Département, traduite dans les Orientations budgétaires débattues à la session d’automne :
- De maintenir les dépenses d’investissement à un niveau élevé.
- De ne pas augmenter le taux de la Taxe foncière sur les propriétés bâties.
- De maîtriser l’endettement.
• Les dépenses d’investissement concernent principalement les travaux avec maîtrise d’ouvrage départementale, qui s’élèvent à 94,05 M€. Les principaux efforts d’investissement portent en 2018 sur :
- L’amélioration de l’infrastructure routière : 40,4M€.
- Le "Plan digues" pour un total de 18 M€.
- L’équipement des collèges : 12,4M€.
- Les bâtiments départementaux : 10,8 M€.
* Le montant des subventions d’équipement s’élève à 41,4 M€ (contre 36,5M€ au Bp 2017 et 32 M€ au Bp 2016).
Elles permettent au Département de financer des programmes réalisés par des Communes
ou des Intercommunalités. Les principaux domaines de l’aide départementale sont :
- La revitalisation des petites Communes, l’aide aux écoles et à la voirie communale : 6,9M€.
- L’assainissement et l’équipement rural : 5,15 M€.
- La conservation et la mise en valeur du patrimoine local : 4M€.
- Le logement social : 3,8 M€.
- Le développement des transports ferroviaires : 5,5 M€.
- Le haut et le très haut débit : 2,6 M€.
- Les digues sous maîtrise d’ouvrage d’autres collectivités : 2M€.
Le Département renforce son soutien à la revitalisation des petites communes et à la protection du littoral
Dominée par l’examen et le vote du Budget Primitif 2018, la session d’hiver du Conseil départemental, tenue du 18 au 22 décembre sous la présidence de Dominique Bussereau, a également été consacrée à l’adoption de nombreux rapports relatifs à des aspects très divers de la politique départementale.
■ AIDE À LA REVITALISATION DES PETITES COMMUNES
La loi NOTRe a clairement conforté les Départements dans leur compétence "pour promouvoir les solidarités et la cohésion territoriale". Compte tenu de la baisse des aides auxquelles les collectivités peuvent prétendre par ailleurs, le Département de la Charente-Maritime a relevé les taux d’interventions du Fonds d’aide à la revitalisation des petites Communes (moins de 5000 habitants) afin de les aider à maintenir leur capacité d’investissement.
Ces taux d’intervention passent notamment de 35% ou 40 % à 45% pour les Communes de moins de 500 habitants, et de 30% à 40% pour les Communes de 500 à 999 habitants. Des majorations ont été prévues en particulier pour les Villages de Pierres et d’Eau.
■ PLAN DIGUES
La programmation pour l’année 2018 prévoit la poursuite ou l’achèvement de plusieurs réalisations d’ouvrages de protection pour :
- Le littoral de Port-de-Barques.
- Loix (secteur de la Fosse de Loix).
- Saint-Georges et Saint-Pierre d’Oléron (secteur Boyardville – la Perrotine).
- Le littoral de l’île d’Oléron (secteurs de Lannelongue et de la Perroche).
Par ailleurs, les travaux devraient être lancés :
- À Fouras (secteur du Bois Vert et du port Nord).
- Dans l’île d’Aix (secteur de Tridoux).
- À Rivedoux-Plage (protection du centre-ville).
- À L’Houmeau (secteur de Pampin).
- À La Couarde-sur-Mer (secteur de la Fosse de Loix).
Un crédit de paiement d’un montant de 18M€ a été inscrit pour financer ces projets, avec des recettes attendues à hauteur de 12M€.
• LUTTE CONTRE L’ÉROSION DU LITTORAL CHARENTAIS-MARITIME
Un nouveau programme pluriannuel (2018 – 2022) de lutte contre l’érosion du littoral charentais-maritime est adopté. Venant en complément du Plan Digues, il est destiné à préserver le littoral et protéger au mieux les personnes et les biens situés sur la frange côtière.
Plusieurs sites sont déjà répertoriés à Talmont-sur-Gironde, Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Georges d’Oléron, au Château d’Oléron et dans l’île d’Aix.
Pour financer ce programme pluriannuel, dont le Département assurera la maîtrise d’ouvrage, une enveloppe de 3,8M€ est votée. L’Etat, la Région et les collectivités concernées seront sollicitées afin de limiter la participation du Département à 20% du financement.
■ REPRISE EN RÉGIE DES PORTS DÉPARTEMENTAUX
Comme la loi NOTRe le prévoyait, le Département de la Charente-Maritime a sollicité le maintien de sa compétence portuaire pour l’ensemble de ses ports ainsi que pour les 7 ports charentais-maritimes de l’estuaire de la Gironde.
Pour certains ports, (Rochefort/Tonnay-Charente, Royan/La Palmyre, ports de la Seudre…) le Département s’est associé aux collectivités concernées (Communes, Intercommunalités) au sein de Syndicats mixtes.
Pour les autres ports, le Département les reprend en régie directe aux échéances des concessions. C’est le cas, à compter du 1er janvier 2018, pour les ports de Marans, Charron, La Flotte, La Château d’Oléron et Ors.
■ CENTRES D’INCENDIE ET DE SECOURS
Un nouveau programme pluriannuel prévoit la construction, sous maîtrise d’ouvrage départementale, des :
- Centres de secours de Gémozac, Saint-Aigulin, Pont l’Abbé d’Arnoult, Saint-Porchaire, Ars-en-Ré, Saint-Martin-de-Ré et Sainte-Marie-de-Ré.
- Centre de secours renforcé de Saint-Pierre d’Oléron.
- Centre de secours principal de Lagord – La Rochelle.
Une autorisation de programme d’un montant de 32,5 M€ a été votée.
► Par ailleurs, une enveloppe complémentaire de 1,81M€ a été votée, au titre du précédent programme, pour l’engagement des études du Centre de secours principal de Jonzac et le financement des travaux en cours à Rochefort et Courçon d’Aunis.
■ LIGNE FERROVIAIRE NANTES-BORDEAUX
Le coût global du projet de modernisation de la ligne ferroviaire Nantes – Bordeaux a été revu à la hausse, passant de 120 à 138 M€. La participation du Département de la Charente-Maritime (6,66% du coût du projet) augmente donc, passant de 8.72 à 9,18 M€.
■ COLLÈGES PUBLICS
Les principaux projets pour l’année 2018 concernent :
1) Les extensions :
- Du collège Jean Monnet à Courçon d’Aunis.
- Du collège Les Vieilles Vignes à Cozes.
- Du collège Hélène de Fonsèque à Surgères.
2) Les rénovations et/ou restructurations :
- Des collèges Edgar Quinet et René Caillié à Saintes.
- Du collège Fernand Garandeau à La Tremblade.
3) La construction de salles polyvalentes.
Le Conseil départemental présidé par Dominique Bussereau aux côtés du Préfet |
en investissement. Avec les budgets annexes et les opérations d’ordre, l’équilibre s’établit à 993,5 M€ (982 M€ au BP 2017).
• Ce Budget 2018 affirme la volonté du Département, traduite dans les Orientations budgétaires débattues à la session d’automne :
- De maintenir les dépenses d’investissement à un niveau élevé.
- De ne pas augmenter le taux de la Taxe foncière sur les propriétés bâties.
- De maîtriser l’endettement.
• Les dépenses d’investissement concernent principalement les travaux avec maîtrise d’ouvrage départementale, qui s’élèvent à 94,05 M€. Les principaux efforts d’investissement portent en 2018 sur :
- L’amélioration de l’infrastructure routière : 40,4M€.
- Le "Plan digues" pour un total de 18 M€.
- L’équipement des collèges : 12,4M€.
- Les bâtiments départementaux : 10,8 M€.
* Le montant des subventions d’équipement s’élève à 41,4 M€ (contre 36,5M€ au Bp 2017 et 32 M€ au Bp 2016).
Elles permettent au Département de financer des programmes réalisés par des Communes
ou des Intercommunalités. Les principaux domaines de l’aide départementale sont :
- La revitalisation des petites Communes, l’aide aux écoles et à la voirie communale : 6,9M€.
- L’assainissement et l’équipement rural : 5,15 M€.
- La conservation et la mise en valeur du patrimoine local : 4M€.
- Le logement social : 3,8 M€.
- Le développement des transports ferroviaires : 5,5 M€.
- Le haut et le très haut débit : 2,6 M€.
- Les digues sous maîtrise d’ouvrage d’autres collectivités : 2M€.
Le Département renforce son soutien à la revitalisation des petites communes et à la protection du littoral
Dominée par l’examen et le vote du Budget Primitif 2018, la session d’hiver du Conseil départemental, tenue du 18 au 22 décembre sous la présidence de Dominique Bussereau, a également été consacrée à l’adoption de nombreux rapports relatifs à des aspects très divers de la politique départementale.
■ AIDE À LA REVITALISATION DES PETITES COMMUNES
La loi NOTRe a clairement conforté les Départements dans leur compétence "pour promouvoir les solidarités et la cohésion territoriale". Compte tenu de la baisse des aides auxquelles les collectivités peuvent prétendre par ailleurs, le Département de la Charente-Maritime a relevé les taux d’interventions du Fonds d’aide à la revitalisation des petites Communes (moins de 5000 habitants) afin de les aider à maintenir leur capacité d’investissement.
Ces taux d’intervention passent notamment de 35% ou 40 % à 45% pour les Communes de moins de 500 habitants, et de 30% à 40% pour les Communes de 500 à 999 habitants. Des majorations ont été prévues en particulier pour les Villages de Pierres et d’Eau.
■ PLAN DIGUES
La programmation pour l’année 2018 prévoit la poursuite ou l’achèvement de plusieurs réalisations d’ouvrages de protection pour :
- Le littoral de Port-de-Barques.
- Loix (secteur de la Fosse de Loix).
- Saint-Georges et Saint-Pierre d’Oléron (secteur Boyardville – la Perrotine).
- Le littoral de l’île d’Oléron (secteurs de Lannelongue et de la Perroche).
Par ailleurs, les travaux devraient être lancés :
- À Fouras (secteur du Bois Vert et du port Nord).
- Dans l’île d’Aix (secteur de Tridoux).
- À Rivedoux-Plage (protection du centre-ville).
- À L’Houmeau (secteur de Pampin).
- À La Couarde-sur-Mer (secteur de la Fosse de Loix).
Un crédit de paiement d’un montant de 18M€ a été inscrit pour financer ces projets, avec des recettes attendues à hauteur de 12M€.
• LUTTE CONTRE L’ÉROSION DU LITTORAL CHARENTAIS-MARITIME
Un nouveau programme pluriannuel (2018 – 2022) de lutte contre l’érosion du littoral charentais-maritime est adopté. Venant en complément du Plan Digues, il est destiné à préserver le littoral et protéger au mieux les personnes et les biens situés sur la frange côtière.
Plusieurs sites sont déjà répertoriés à Talmont-sur-Gironde, Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Georges d’Oléron, au Château d’Oléron et dans l’île d’Aix.
Pour financer ce programme pluriannuel, dont le Département assurera la maîtrise d’ouvrage, une enveloppe de 3,8M€ est votée. L’Etat, la Région et les collectivités concernées seront sollicitées afin de limiter la participation du Département à 20% du financement.
■ REPRISE EN RÉGIE DES PORTS DÉPARTEMENTAUX
Comme la loi NOTRe le prévoyait, le Département de la Charente-Maritime a sollicité le maintien de sa compétence portuaire pour l’ensemble de ses ports ainsi que pour les 7 ports charentais-maritimes de l’estuaire de la Gironde.
Pour certains ports, (Rochefort/Tonnay-Charente, Royan/La Palmyre, ports de la Seudre…) le Département s’est associé aux collectivités concernées (Communes, Intercommunalités) au sein de Syndicats mixtes.
Pour les autres ports, le Département les reprend en régie directe aux échéances des concessions. C’est le cas, à compter du 1er janvier 2018, pour les ports de Marans, Charron, La Flotte, La Château d’Oléron et Ors.
■ CENTRES D’INCENDIE ET DE SECOURS
Un nouveau programme pluriannuel prévoit la construction, sous maîtrise d’ouvrage départementale, des :
- Centres de secours de Gémozac, Saint-Aigulin, Pont l’Abbé d’Arnoult, Saint-Porchaire, Ars-en-Ré, Saint-Martin-de-Ré et Sainte-Marie-de-Ré.
- Centre de secours renforcé de Saint-Pierre d’Oléron.
- Centre de secours principal de Lagord – La Rochelle.
Une autorisation de programme d’un montant de 32,5 M€ a été votée.
► Par ailleurs, une enveloppe complémentaire de 1,81M€ a été votée, au titre du précédent programme, pour l’engagement des études du Centre de secours principal de Jonzac et le financement des travaux en cours à Rochefort et Courçon d’Aunis.
■ LIGNE FERROVIAIRE NANTES-BORDEAUX
Le coût global du projet de modernisation de la ligne ferroviaire Nantes – Bordeaux a été revu à la hausse, passant de 120 à 138 M€. La participation du Département de la Charente-Maritime (6,66% du coût du projet) augmente donc, passant de 8.72 à 9,18 M€.
■ COLLÈGES PUBLICS
Les principaux projets pour l’année 2018 concernent :
1) Les extensions :
- Du collège Jean Monnet à Courçon d’Aunis.
- Du collège Les Vieilles Vignes à Cozes.
- Du collège Hélène de Fonsèque à Surgères.
2) Les rénovations et/ou restructurations :
- Des collèges Edgar Quinet et René Caillié à Saintes.
- Du collège Fernand Garandeau à La Tremblade.
3) La construction de salles polyvalentes.
Mesures temporaires d'interdiction de vente et d'utilisation d'artifices de divertissement et de vente de produits inflammables
Afin de prévenir toute atteinte à la sécurité et à la tranquillité publiques à l’occasion des fêtes de fin d'année, le préfet de la Charente-Maritime a signé deux arrêtés le 15 décembre 2017 :
• Le premier prévoit l'interdiction temporaire de vente, cession et utilisation sur la voie publique, ou en direction de la voie publique, des artifices de divertissement (groupes F2 à F4) sur l'ensemble du département de la Charente-Maritime. Cet arrêté préfectoral prévoit en outre, par dérogation, la vente, cession et utilisation aux seules personnes titulaires d'un certificat de qualification, dans les conditions définies par l'arrêté.
• Le second réglemente temporairement la vente d'essence et de produits chimiques.
Est interdite l'acquisition par des particuliers de bouteilles ou bidons contenant des produits chimiques, inflammables ou explosifs (notamment essence et autres solvants) dans les établissements commerciaux ou stations service du département.
Ces mesures s’appliquent à compter du 29 décembre 2017 à 8 heures jusqu’au 2 janvier 2018 à 8 heures.
• Le premier prévoit l'interdiction temporaire de vente, cession et utilisation sur la voie publique, ou en direction de la voie publique, des artifices de divertissement (groupes F2 à F4) sur l'ensemble du département de la Charente-Maritime. Cet arrêté préfectoral prévoit en outre, par dérogation, la vente, cession et utilisation aux seules personnes titulaires d'un certificat de qualification, dans les conditions définies par l'arrêté.
• Le second réglemente temporairement la vente d'essence et de produits chimiques.
Est interdite l'acquisition par des particuliers de bouteilles ou bidons contenant des produits chimiques, inflammables ou explosifs (notamment essence et autres solvants) dans les établissements commerciaux ou stations service du département.
Ces mesures s’appliquent à compter du 29 décembre 2017 à 8 heures jusqu’au 2 janvier 2018 à 8 heures.
18,4 millions d'euros de fonds européens pour des nouveaux projets en Nouvelle-Aquitaine
La Région Nouvelle-Aquitaine a sélectionné 171 nouveaux projets en décembre à l'issue d'une consultation des partenaires régionaux associés à la mise en œuvre des fonds européens
La Région poursuit ainsi la dynamique engagée dans les territoires urbains et ruraux avec le soutien de l'Europe : 74 opérations dans le cadre des programmes européens dédiés à la compétitivité régionale (Fonds européen de développement régional - Feder), à la formation et à l'emploi (Fonds social européen - FSE) ; 89 projets dans le cadre des programmes européens de développement rural (Fonds européen agricole pour le développement rural - Feader) ; 8 opérations sélectionnées en novembre dans le cadre du programme pour la pêche (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche - Feamp).
Au total, 1 milliard d'euros de Fonds européens structurels et d'investissement (Fesi) co-financent des actions au bénéfice des territoires de la Nouvelle-Aquitaine, soient 40 % des financements européens dédiés à la Région sur 2014-2020.
• CHARENTE (16)
Développement local
Bénéficiaire : Communauté d'agglomération du Grand-Angoulême
Action : reconstruction de l'accueil de loisirs sans hébergement communautaire
Localisation : Dirac (16)
La Communauté d'agglomération du Grand-Angoulême réaménage l'accueil de loisirs sans hébergement de la commune de Dirac. Cette opération permettra de répondre à la demande croissante d'accueil d'enfants en périscolaire et accueil de loisirs. Les travaux offriront un bâtiment aux normes, capable d'accueillir dans des conditions optimisées, 350 enfants, originaires des communes de la Vallée de l'Echelle.
Située à proximité immédiate du gymnase intercommunal et de divers terrains de sport, les enfants du secteur seront ainsi regroupés au sein d'une même structure. Ils pourront également mieux bénéficier des échanges avec les associations du territoire œuvrant en faveur du sport, du développement des activités de pleine nature et d'éducation à l'environnement.
Ce projet d'un coût total de 1 101 332 euros est soutenu par l'Union européenne (Feader - Fonds européen agricole de développement régional) à hauteur de 200 000 euros.
Numérique et Très Haut Débit
• Bénéficiaire : Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Charente
Action : Acquisition d'une nouvelle version du logiciel Geomap
Localisation : Angoulême (16)
La Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Charente CMA 16 déploie sur le territoire Charentais un ''Laboratoire des Savoir-Faire", dans le cadre d'un projet multipartenariat associant tous les publics (territoires, entreprises, associations). Ce projet vise à multiplier les opportunités de rencontres, d'échanges, de développement des compétences, pour favoriser l'émergence de nouveaux projets collaboratifs et innovants.
Le Laboratoire des Savoir-Faire a vocation à créer des communautés d'intérêt (technique/artistique) sur l'ensemble du territoire charentais.
Ce projet d'un coût total de 188 724 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 75 489 euros.
Energie et environnement
• Bénéficiaire : Office public de l'habitat de l'Angoumois (OPH)
Action : conception, réalisation, exploitation, maintenance du réseau de chaleur Sillac
Localisation : Angoulême (16)
Cette opération portée par le groupement de commande constitué de l'OPH Angoumois et de la commune d'Angoulême, permettra l'installation d'une chaufferie bois destinée au chauffage et à la production d'eau chaude sanitaire de 480 logements ainsi que de l'école communale située dans le quartier de la Grande Garenne à Angoulême. Cette installation permettra de réduire les consommations en chauffant par le bois, ces bâtiments aujourd'hui chauffés par le gaz naturel.
Ce projet d'un coût total de 768 369 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 201 089 euros.
• CHARENTE-MARITIME (17)
Pêche et aquaculture
• Bénéficiaire : Syndicat Mixte du port de La Rochelle (17)
Action : valorisation du rayonnement et du poids économique de la plateforme portuaire de Chef de Baie de La Rochelle.
Localisation : La Rochelle (17)
La plateforme portuaire de Chef de Baie de La Rochelle accueille plus d'une centaine d'entreprises directement liées à la filière locale des produits de la mer. ELle abrite les plus grandes sociétés de mareyage au niveau national, une flotte de pêche d'environ 90 navires, des entreprises mytilicoles et des sociétés de transport national. Elle présente un taux d'occupation de 100 % de ses infrastructures professionnelles.
Le projet a pour objectif de disposer d'une image actualisée de la force de la filière locale des produits de la mer à La Rochelle et de mieux en connaître les acteurs pour promouvoir son territoire, valoriser le rayonnement économique de ce secteur et conforter l'attractivité et l'identité de la ville au sein de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Ce projet d'un coût total de 18 853 euros est soutenu par l'Union européenne (Feamp - Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) à hauteur de 7581 euros.
Innovation et Compétitivité
• Bénéficiaire : Entreprise Maison Mer (17)
Action : chèque transformation numérique
Localisation : La Rochelle (17)
Entreprise industrielle du secteur agro-alimentaire basée à La Rochelle, la société Maison Mer est spécialisée dans la cuisson et le conditionnement de crustacés cuits.
Le projet consiste à refondre globalement son système d'information, ERP & téléphonie, pour améliorer sa compétitivité en réduisant les taches inutiles occasionnées par leur système actuel. Cette refonte favorisera la compétitivité de l'entreprise en libérant plus de temps au développement commercial et au contrôle de gestion industriel et commercial.
Ce projet d'un coût total de 254 600 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 127 300 euros.
• CORREZE (19)
Numérique et très haut débit
Augmenter les usages numériques par les entreprises
• Bénéficiaire : ERFI France
Action : chèque transformation numérique
Localisation : Bilhac (19)
La société Erfi France est spécialisée dans le commerce de gros de fournitures et d'équipements industriels avec une clientèle de professionnels. L'entreprise envisage de se développer sur un nouveau segment de clientèle (associations, particuliers ...). Ainsi elle souhaite mettre en place un site e-commerce pour vendre en direct grâce à un catalogue de produits achetables en ligne. Dans ce projet, une version mobile sera également incluse. Et le tout sera relayé par une communication dédiée grâce à une campagne de référencement e-marketing.
L'entreprise ambitionne, en attirant de nouveaux clients, d'augmenter son chiffre d'affaires.
Cette initiative d'un coût total de 37 312 euros est soutenue par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 18 656 euros.
• CREUSE (23)
Innovation et compétitivité
Renforcer la recherche, le développement économique et l'innovation
• Bénéficiaire : Traitement Composites Poudres et Process (TCPP)
Action : Projet Hard Eco Innovative Coatings (Hei-Coat)
Localisation : Azerables (23)
Installée en Creuse depuis plus de 20 ans, la SARL TCPP évolue dans le domaine de la recherche-innovation en offrant une gamme de revêtement conçus pour répondre de manière optimale aux besoins en traitements de surface.
Cela fait plus de 30 ans que le chrome dur dans l'industrie doit être remplacé à cause de ses contraintes environnementales cependant il est toujours utilisé dans de très nombreux secteurs de l'industrie. Le procédé de projection Cold Spray est un procédé de substitution assez récent mais il est encore peu utilisé dans l'industrie. L'entreprise TCPP s'est intéressée à ce procédé Cold Spray il y a maintenant plus de 10 ans et a été le premier en France a avoir intégré un Cold Spray basse pression. Par la suite TCPP a développé son propre système de projection par Cold Spray basse pression géré par automate.
Cette initiative d'un coût total de 359 803 euros est soutenue par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 150 000 euros.
• DEUX-SEVRES (79)
Développement local
• Bénéficiaire : Commune de Parthenay
Action : restructuration du stade Jean-Daguerre
Localisation : Parthenay (79)
Créé en 1945, le stade Jean-Daguerre aujourd'hui vétustes nécessitait d'être modernisé. La commune de Parthenay a entrepris la modernisation de cet équipement sportif avec notamment la réalisation d'un terrain d'honneur de football de niveau 4 en gazon naturel et d'une piste d'athlétisme de 6 couloirs avec une ligne droite de 8 couloirs. La création d'un bâtiment tribune couverte de 300 places assises offrira également des vestiaires joueurs et arbitres, des sanitaires, une infirmerie, un espace de préparation physique, un local de chronométrage, un club house, une buvette, des locaux administratifs et techniques.
Le tout sera complété de plusieurs aires de lancer et d'aires de sauts, d'un plateau sportif couvert, d'une piste de course autour du site et d'une aire de jeux.
Ce projet d'un coût total de 4 178 674 euros est soutenu par l'Union européenne (Feader - Fonds européen agricole de développement régional) à hauteur de 200 000 euros.
• DORDOGNE (24)
Formation et insertion
Accroître le nombre d'emplois salariés et indépendants dans le secteur de l'économie sociale et solidaire
• Bénéficiaire : ESOPE
Action : Structuration d'un collectif d'acteurs économiques et élaboration de son offre innovante de services
Localisation : Périgueux (24)
Le projet porté par Esope Occitània Creativa repose sur l'organisation de la coopération économique entre les acteurs de l'ESS et d'autres acteurs selon les besoins. L'enjeu global est de permettre la rencontre entre les besoins en ingénierie territoriale (attractivité, positionnement, marketing, organisation, concertation, production d'offres touristiques, valorisation des produits locaux, appui à la structuration des circuits courts) et les acteurs présents sur les territoires pouvant répondre à ces besoins.
Les objectifs de ce projet sont de structurer une forme de coopération économique à l'échelle du département de la Dordogne, de permettre la structuration juridique avec les partenaires actuels actifs (les CAE Iriscop et Coop'Alpha 24), mais aussi d'autres partenaires associatifs, intermittents du spectacle ou en nom propre. Il s'agit également de faciliter la préfiguration juridique et stratégique d'une forme plus adaptée : SCIC (Sociétés coopératives d'intérêt collectif) et/ou PTCE (Pôles territoriaux de coopération économique).
À terme, ce projet devra atteindre un CA annuel de 250 000 euros pour maintenir 5 ETP et alimenter l'activité d'une douzaine de partenaires.
Ce projet d'un coût total de 173 320 euros est soutenu par l'Union européenne (FSE - Fonds social européen) à hauteur de 60 000 euros et la Région Nouvelle-Aquitaine pour 40 000 euros.
• GIRONDE (33)
Energie et environnement / Urbain et rural
Accroître l'efficacité énergétique pour réduire la consommation finale d'énergie des bâtiments publics et du logement / Améliorer les conditions de vie des quartiers urbains en difficulté par leur réhabilitation physique
• Bénéficiaire : Commune de Bordeaux
Action : réhabilitation de la salle des fêtes du Grand-Parc
Localisation : Bordeaux (33)
Construite en 1965, la Salle des Fêtes du Grand-Parc a accueilli des concerts et des activités socioculturelles de proximité jusqu'au début des années 90 et demeure depuis lors désaffectée. A compter de 2012, une concertation avec les habitants du quartier a permis à la Ville d'acter un projet de rénovation de la salle.
Les objectifs sont dans un premier temps d'ordre socio-culturels, mêlant diffusion culturelle professionnelle et amatrice, vie locale et participation citoyenne, scolaire et associative et englobant également des usages privés (fêtes familiales, convention d'entreprise...), qui induisent un mode de fonctionnement original et novateur. Il s'agit bien de faire de la Salle des Fêtes un haut lieu de la culture bordelaise mais aussi et surtout un endroit ouvert et disponible pour les habitants du Grand-Parc.
Par-delà cet objectif socio-culturel, la réhabilitation poursuit un objectif ambitieux en matière de performance énergétique en limitant ses consommations en énergie, en évitant l'installation d'un système de refroidissement, en s'inscrivant dans une démarche de développement durable tant du point de vue du chantier lui-même que de la maintenance des locaux, en s'appuyant sur les outils modernes de simulation et les conseils des experts (acousticien participant à la maîtrise d'œuvre).
Ce projet d'un coût total de 3 265 440 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 1,1 million d'euros.
Urbain et rural
Améliorer les conditions de vie des quartiers urbains en difficulté par leur réhabilitation physique
• Bénéficiaire : Commune de Pessac
Action : Restructuration partielle et extension du COSEC de Saige
Localisation : Pessac (33)
Aujourd'hui la grande vétusté du Cosec, équipement sportif datant du milieu des années 1970, rend difficile son utilisation quotidienne et ne lui permet plus de jouer son rôle social au service du quartier et de ses habitants. Sa restructuration vise d'abord à conforter et développer son rôle dans la cohésion sociale du quartier. Elle vise aussi à favoriser « l'ouverture » du quartier et son changement d'image. Cette restructuration s'inscrit dans les orientations stratégiques et les objectifs opérationnels de la convention territoriale de Pessac du contrat de ville métropolitain 2015/2020 et de la stratégie urbaine intégrée*.
Elle s'inscrit enfin comme l'une des premières actions du projet de renouvellement urbain en cours de définition pour ce quartier.
Le Cosec de Saige a une importante vocation socio-éducative. Il est occupé à 75 % par des associations et écoles du quartier.
Les objectifs sont de plusieurs ordres :
1 - Redonner à l'équipement une qualité d'usage lui permettant de jouer tout son rôle social et sportif dans ce quartier
2 - Redimensionner, étendre et créer de nouveaux locaux pour améliorer l'offre, la qualité d'usage et la convivialité
3 - Répondre à la réglementation en vigueur concernant l'accessibilité de l'équipement aux normes PMR (personnes à mobilité réduite)
4 - Participer à l'ouverture et au changement d'image du quartier de Saige
5 - Maintenir l'équipement dans ses vocations socio-sportives
Ce projet d'un coût total de 1 589 552 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 704 250 euros.
*Conformément aux règlements européens, les EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) ayant des quartiers prioritaires ont établis une Stratégie Urbaine Intégrée : il s'agit d'un ensemble cohérent d'actions qui répond à des objectifs et des besoins locaux, dans un objectif de développement urbain durable. Pour mettre en œuvre ces stratégies, l'Autorité de gestion a délégué aux EPCI concernés la sélection des projets Politique de la Ville soutenus par l'axe urbain du programme FEDER. En ce sens Bordeaux Métropole a sélectionné les projets de Réhabilitation de la salle des fêtes du Grand-Parc, la création d'une boulangerie solidaire à Mérignac, ainsi que la restructuration et extension du Cosec de Saige, en comité de sélection, le 7 décembre dernier.
• HAUTE-VIENNE (87)
Innovation et compétitivité
Soutien aux projets collaboratifs
• Bénéficiaire : Université de Limoges
Action : Projet Casper 2.0
Localisation : Limoges (87)
Un pourcentage grandissant de la population est stressée dans la vie quotidienne, ce qui a des effets néfastes sur la santé. Les agriculteurs sont particulièrement touchés par cette problématique. Les trois facteurs principaux liés à ce mal-être seraient la charge de travail et le manque de temps, les inquiétudes financières et les inquiétudes face au marché et à l'avenir. Les éleveurs bovins seraient les plus touchés par ces problématiques.
L'objet du présent projet, en collaboration avec l'entreprise Voltakap et le laboratoire XLIM, est de développer un système de centralisation et d'analyse de vidéosurveillance. Celui-ci permettrait d'alerter l'agriculteur, en temps réel, sur les éléments importants de son quotidien (début de vêlage, anomalie avec un animal...) mais aussi sur les perturbations extérieures (vandalisme ou vol). Cette technologie permettrait donc d'améliorer le confort de l'agriculteur ainsi que sa rentabilité financière en limitant par exemple les pertes de veaux, tout en favorisant le bien-être animal.
Cette initiative d'un coût total de 145 625 euros est soutenue par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement Régional) à hauteur de 43 671 euros et la Région Nouvelle-Aquitaine pour 29 114 euros.
Urbain et rural
Augmenter la fréquentation des sites culturels et touristiques
• Bénéficiaire : Département de la Haute-Vienne
Action : Réhabilitation et valorisation du château de Rochechouart par la création d'un espace dédié à l'histoire au cœur du musée d'art contemporain
Localisation : Rochechouart (87)
Le Département de la Haute-Vienne est propriétaire, sur la commune de Rochechouart, d'un château des XIIIe - XVIe siècles. Classé monument historique, le bâtiment abrite également dans ses murs un musée d'art contemporain. Le Conseil départemental a la volonté de préserver ce patrimoine remarquable afin de mieux le valoriser.
Le projet de réhabilitation et de valorisation du château de Rochechouart contribuera au développement culturel et touristique de l'édifice en permettant :
- une amélioration des conditions d'accueil du public ;
- une préservation des collections du musée ;
- une diversification des points d'intérêt dans le bâtiment et un renforcement de l'ancrage local et de la fréquentation du Musée en ouvrant un nouvel espace d'exposition sur l'histoire du château.
L'opération contribuera à diversifier l'offre touristique de la commune et à renforcer son attractivité.
Cette initiative d'un coût total de 1 279 847 euros est soutenue par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 383 954 euros.
• LANDES (40)
Formation et insertion
Accroître le nombre d'emplois salariés et indépendants dans le secteur de l'économie sociale et solidaire
• Bénéficiaire : Le Grenier de Mezos
Action : Le Grenier 2.0 - développement de l'activité de recyclerie
Localisation : Mezos (40)
Le Grenier de Mezos, acteur de l'économie sociale et solidaire locale, est une association créée en 2002 et reconnue d'intérêt général qui exerce une activité de bric à brac : collecte de dons matériels (textiles, meubles, vélos, outillages, électroménager, livres, bibelots, vaisselle), tri de premier niveau et vente dans un magasin de 900 m², 6 jours sur 7 toute l'année.
Les objectifs de ce projet sont de permettre le développement du rôle du Grenier comme acteur du réemploi à travers l'augmentation en volume des activités actuelles (collecte des dons via des containers dédiés en déchetterie, collecte auprès d'entreprises locales, augmentation de la capacité de réception des dons de particuliers), la diversification des activités (mise en place d'ateliers de réparation/transformation/valorisation des déchets) et le renforcement des missions fondamentales de l'association (amélioration des conditions de travail pour les salariés, pérennisation des emplois et création d'un espace de convivialité).
Cette ouverture consiste en l'achat d'un terrain, la construction d'un hangar et l'embauche de 4 personnes pour 3 ETP, le renforcement de liens, de partenariats, de mutualisation et d'échanges avec des acteurs du territoire.
Le public ciblé concerne les personnes les plus démunies, l'enfance handicapée et les chiens d'aveugle.
Ce projet d'un coût total de 20 000 euros, est soutenu par l'Union européenne 16000 euros.
• LOT-ET-GARONNE (47)
Formation et insertion
Augmenter le nombre de créateurs-repreneurs issus, notamment des publics les plus éloignés des dispositifs classiques d'accompagnement à la création d'activités (jeunes, apprentis, bas niveaux de qualification)
• Bénéficiaire : Association de gestion et comptabilité 47
Action : Dispositif d'accompagnement de l'installation des jeunes agriculteurs
Localisation : Agen (47)
En ex-Aquitaine, le schéma global à l'installation en agriculture, validé en 2014, prévoit un accompagnement en amont de l'installation et dans les années qui suivent afin de renforcer la pérennité des nouvelles installations. Il s'agit d'un des enjeux majeurs de la politique rénovée de l'Installation/Transmission.
Dans le cadre d'un travail partenarial réalisé au sein du Comité Régional Installation (CRIT), un dispositif d'accompagnement des porteurs de projet et des nouveaux installés a été défini. Trois types de conseil sont prévus tels que le diagnostic préalable à l'installation, l'étude économique avant installation et le suivi technico-économique après installation.
Le diagnostic préalable à l'installation a pour objectif d'accompagner un candidat en amont de son installation et doit lui permettre d'appréhender toutes les dimensions de son projet.
Cette action d'un coût total de 62 250 euros, qui permettra de réaliser 35 diagnostics et 35 études économiques avant installation ainsi que 40 suivis technico-économiques post-installation, est soutenue par l'Union européenne (FSE- fonds social européen) à hauteur de 32 625 euros et la Région Nouvelle-Aquitaine pour 21 625 euros.
• PYRENEES-ATLANTIQUES (64)
Energie et environnement
Accroître l'efficacité énergétique pour réduire la consommation finale d'énergie des bâtiments publics et du logement
• Bénéficiaire : Domofrance
Action : rénovation thermique de la résidence Galuperie à Bayonne
Localisation : Bayonne (64)
Domofrance est une société anonyme coopérative de production de HLM qui emploie 487 salariés. Sa vocation est d'apporter un ensemble de réponses diversifiées aux attentes qui s'expriment en matière de logement, et plus généralement d'habitat.
Domofrance a acquis en avril 2011 auprès de la Ville de Bayonne cette résidence qui était composée de 5 logements. Dans le cadre de ce projet, les 5 logements existants seront transformés en 8 logements dans lesquels les travaux de rénovation thermique seront réalisés. A la demande de la Ville de Bayonne, Domofrance s'engage à mener une opération exemplaire en matière de performance énergétique. Cette opération s'inscrit également dans le Programme national de requalification des quartiers anciens (PNRQAD), en occurrence du quartier Petit Bayonne.
Le label Promotelec Effinergie Rénovation est visé dans ce projet ce qui correspond au label BBC Rénovation. C'est une performance énergétique exceptionnelle pour ce type d'immeuble.
Ce projet d'un coût total de 417 934 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 19 200 euros.
Energie et environnement
Réduire l'intensité énergétique des entreprises
• Bénéficiaire : Syndicat mixte des transports urbains de Pau-Porte des Pyrénées
Action : Déploiement de bus zéro émission à hydrogène
Localisation : Pau (64)
La Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées (CDAPP) a engagé depuis maintenant 10 ans une véritable politique Énergie-Climat sur son territoire. La CDAPP a ainsi été reconnue « Territoire à énergie positive pour une croissance verte » par le Ministère de l'environnement en 2015 et a délibéré en 2016 en faveur de la mise en place d'un Plan Climat Air Énergie Territoire.
En matière de transports publics, l'agglomération porte aujourd'hui un projet global associant un développement cohérent de l'urbanisme et des offres de mobilité alternatives et de Transport Collectif en Site Propre. Le syndicat mixte des transports urbains développe donc actuellement sa première ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) qui sera mise en service le premier trimestre 2019 et pour laquelle une option de mobilité zéro émission a été souhaitée. Dans ce contexte, le SMTU mène un projet intitulé « Projet d'électro-mobilité intégrée : l'hydrogène comme vecteur de développement de la mobilité propre». Il ambitionne de faire rouler 8 bus à hydrogène (H2) de 18m permettant la mise en œuvre d'une mobilité zéro émission soutenable. Ce projet a été labellisé par le Ministère de l'environnement dans le cadre de l'AAP « Territoires Hydrogène ».
Ce projet d'un coût total de 3 637 850 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 1 455 140 euros.
Pêche et aquaculture
• Bénéficiaire : Pisciculture de Pedehourat
Action : Création d'un atelier de transformation de poissons
Localisation : Pedehourat (64)
La pisciculture de Pedehourat à Louvie Juzon, antérieurement exploitée par la Fédération départementale de la pêche pour la production de salmonidés de repeuplement des rivières, a été reprise en 2017.
Après avoir remis la structure en état de production, la pisciculture de Pedehourat fonctionne à nouveau. Elle dispose d'une écloserie et de bassins d'engraissement. Elle produit uniquement des salmonidés : truite arc en ciel, truite fario, saumon des fontaines.
Le bénéficiaire souhaite équiper la pisciculture de Pedehourat d'un laboratoire de transformation pour diversifier sa gamme de produits, valoriser les produits déclassés (truites de petite taille) et se positionner sur de nouveaux marchés.
Les investissements réalisés sont les suivants : isolation des locaux et climatisation, équipements pour abattre et éviscérer, fileter, conditionner sous vide, fumer, cuisiner et stériliser.
L'objectif est de transformer 3,5 tonnes de poissons sur les 20 tonnes produites par la pisciculture, soit entre 15 % et 20 % de la production de la pisciculture.
Ce projet d'un coût total de 146 242 euros est soutenu par l'Union européenne (Feamp - Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) à hauteur de 54 840 euros.
• VIENNE (86)
Energie et environnement
Accroître les performances énergétiques des bâtiments publics et du logement
• Bénéficiaire : Agence Régionale pour les Travaux d'Economie d'Energie (ARTEE).
Action : Animation régional en matière de travaux d'économie d'énergie des habitations privées.
Localisation : Poitiers (86)
La Société A œuvre en faveur de la sensibilisation des propriétaires privés à la nécessité de rénover leurs habitations et de disposer d'un audit énergétique, d'optimisation de la composante thermique des bâtiments concernés. Elle réalisera sur le territoire de Poitiers des prestations de services et de conseil auprès de particuliers propriétaires de logements, majoritairement individuels et le cas échéant en co-propriété. Cette action de conseil est destinée à améliorer la performance énergétique des habitations auditées.
Ce projet d'un coût total de 712 025 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 500 000 euros.
La Région poursuit ainsi la dynamique engagée dans les territoires urbains et ruraux avec le soutien de l'Europe : 74 opérations dans le cadre des programmes européens dédiés à la compétitivité régionale (Fonds européen de développement régional - Feder), à la formation et à l'emploi (Fonds social européen - FSE) ; 89 projets dans le cadre des programmes européens de développement rural (Fonds européen agricole pour le développement rural - Feader) ; 8 opérations sélectionnées en novembre dans le cadre du programme pour la pêche (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche - Feamp).
Au total, 1 milliard d'euros de Fonds européens structurels et d'investissement (Fesi) co-financent des actions au bénéfice des territoires de la Nouvelle-Aquitaine, soient 40 % des financements européens dédiés à la Région sur 2014-2020.
• CHARENTE (16)
Développement local
Bénéficiaire : Communauté d'agglomération du Grand-Angoulême
Action : reconstruction de l'accueil de loisirs sans hébergement communautaire
Localisation : Dirac (16)
La Communauté d'agglomération du Grand-Angoulême réaménage l'accueil de loisirs sans hébergement de la commune de Dirac. Cette opération permettra de répondre à la demande croissante d'accueil d'enfants en périscolaire et accueil de loisirs. Les travaux offriront un bâtiment aux normes, capable d'accueillir dans des conditions optimisées, 350 enfants, originaires des communes de la Vallée de l'Echelle.
Située à proximité immédiate du gymnase intercommunal et de divers terrains de sport, les enfants du secteur seront ainsi regroupés au sein d'une même structure. Ils pourront également mieux bénéficier des échanges avec les associations du territoire œuvrant en faveur du sport, du développement des activités de pleine nature et d'éducation à l'environnement.
Ce projet d'un coût total de 1 101 332 euros est soutenu par l'Union européenne (Feader - Fonds européen agricole de développement régional) à hauteur de 200 000 euros.
Numérique et Très Haut Débit
• Bénéficiaire : Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Charente
Action : Acquisition d'une nouvelle version du logiciel Geomap
Localisation : Angoulême (16)
La Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Charente CMA 16 déploie sur le territoire Charentais un ''Laboratoire des Savoir-Faire", dans le cadre d'un projet multipartenariat associant tous les publics (territoires, entreprises, associations). Ce projet vise à multiplier les opportunités de rencontres, d'échanges, de développement des compétences, pour favoriser l'émergence de nouveaux projets collaboratifs et innovants.
Le Laboratoire des Savoir-Faire a vocation à créer des communautés d'intérêt (technique/artistique) sur l'ensemble du territoire charentais.
Ce projet d'un coût total de 188 724 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 75 489 euros.
Energie et environnement
• Bénéficiaire : Office public de l'habitat de l'Angoumois (OPH)
Action : conception, réalisation, exploitation, maintenance du réseau de chaleur Sillac
Localisation : Angoulême (16)
Cette opération portée par le groupement de commande constitué de l'OPH Angoumois et de la commune d'Angoulême, permettra l'installation d'une chaufferie bois destinée au chauffage et à la production d'eau chaude sanitaire de 480 logements ainsi que de l'école communale située dans le quartier de la Grande Garenne à Angoulême. Cette installation permettra de réduire les consommations en chauffant par le bois, ces bâtiments aujourd'hui chauffés par le gaz naturel.
Ce projet d'un coût total de 768 369 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 201 089 euros.
• CHARENTE-MARITIME (17)
Pêche et aquaculture
• Bénéficiaire : Syndicat Mixte du port de La Rochelle (17)
Action : valorisation du rayonnement et du poids économique de la plateforme portuaire de Chef de Baie de La Rochelle.
Localisation : La Rochelle (17)
La plateforme portuaire de Chef de Baie de La Rochelle accueille plus d'une centaine d'entreprises directement liées à la filière locale des produits de la mer. ELle abrite les plus grandes sociétés de mareyage au niveau national, une flotte de pêche d'environ 90 navires, des entreprises mytilicoles et des sociétés de transport national. Elle présente un taux d'occupation de 100 % de ses infrastructures professionnelles.
Le projet a pour objectif de disposer d'une image actualisée de la force de la filière locale des produits de la mer à La Rochelle et de mieux en connaître les acteurs pour promouvoir son territoire, valoriser le rayonnement économique de ce secteur et conforter l'attractivité et l'identité de la ville au sein de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Ce projet d'un coût total de 18 853 euros est soutenu par l'Union européenne (Feamp - Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) à hauteur de 7581 euros.
Innovation et Compétitivité
• Bénéficiaire : Entreprise Maison Mer (17)
Action : chèque transformation numérique
Localisation : La Rochelle (17)
Entreprise industrielle du secteur agro-alimentaire basée à La Rochelle, la société Maison Mer est spécialisée dans la cuisson et le conditionnement de crustacés cuits.
Le projet consiste à refondre globalement son système d'information, ERP & téléphonie, pour améliorer sa compétitivité en réduisant les taches inutiles occasionnées par leur système actuel. Cette refonte favorisera la compétitivité de l'entreprise en libérant plus de temps au développement commercial et au contrôle de gestion industriel et commercial.
Ce projet d'un coût total de 254 600 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 127 300 euros.
• CORREZE (19)
Numérique et très haut débit
Augmenter les usages numériques par les entreprises
• Bénéficiaire : ERFI France
Action : chèque transformation numérique
Localisation : Bilhac (19)
La société Erfi France est spécialisée dans le commerce de gros de fournitures et d'équipements industriels avec une clientèle de professionnels. L'entreprise envisage de se développer sur un nouveau segment de clientèle (associations, particuliers ...). Ainsi elle souhaite mettre en place un site e-commerce pour vendre en direct grâce à un catalogue de produits achetables en ligne. Dans ce projet, une version mobile sera également incluse. Et le tout sera relayé par une communication dédiée grâce à une campagne de référencement e-marketing.
L'entreprise ambitionne, en attirant de nouveaux clients, d'augmenter son chiffre d'affaires.
Cette initiative d'un coût total de 37 312 euros est soutenue par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 18 656 euros.
• CREUSE (23)
Innovation et compétitivité
Renforcer la recherche, le développement économique et l'innovation
• Bénéficiaire : Traitement Composites Poudres et Process (TCPP)
Action : Projet Hard Eco Innovative Coatings (Hei-Coat)
Localisation : Azerables (23)
Installée en Creuse depuis plus de 20 ans, la SARL TCPP évolue dans le domaine de la recherche-innovation en offrant une gamme de revêtement conçus pour répondre de manière optimale aux besoins en traitements de surface.
Cela fait plus de 30 ans que le chrome dur dans l'industrie doit être remplacé à cause de ses contraintes environnementales cependant il est toujours utilisé dans de très nombreux secteurs de l'industrie. Le procédé de projection Cold Spray est un procédé de substitution assez récent mais il est encore peu utilisé dans l'industrie. L'entreprise TCPP s'est intéressée à ce procédé Cold Spray il y a maintenant plus de 10 ans et a été le premier en France a avoir intégré un Cold Spray basse pression. Par la suite TCPP a développé son propre système de projection par Cold Spray basse pression géré par automate.
Cette initiative d'un coût total de 359 803 euros est soutenue par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 150 000 euros.
• DEUX-SEVRES (79)
Développement local
• Bénéficiaire : Commune de Parthenay
Action : restructuration du stade Jean-Daguerre
Localisation : Parthenay (79)
Créé en 1945, le stade Jean-Daguerre aujourd'hui vétustes nécessitait d'être modernisé. La commune de Parthenay a entrepris la modernisation de cet équipement sportif avec notamment la réalisation d'un terrain d'honneur de football de niveau 4 en gazon naturel et d'une piste d'athlétisme de 6 couloirs avec une ligne droite de 8 couloirs. La création d'un bâtiment tribune couverte de 300 places assises offrira également des vestiaires joueurs et arbitres, des sanitaires, une infirmerie, un espace de préparation physique, un local de chronométrage, un club house, une buvette, des locaux administratifs et techniques.
Le tout sera complété de plusieurs aires de lancer et d'aires de sauts, d'un plateau sportif couvert, d'une piste de course autour du site et d'une aire de jeux.
Ce projet d'un coût total de 4 178 674 euros est soutenu par l'Union européenne (Feader - Fonds européen agricole de développement régional) à hauteur de 200 000 euros.
• DORDOGNE (24)
Formation et insertion
Accroître le nombre d'emplois salariés et indépendants dans le secteur de l'économie sociale et solidaire
• Bénéficiaire : ESOPE
Action : Structuration d'un collectif d'acteurs économiques et élaboration de son offre innovante de services
Localisation : Périgueux (24)
Le projet porté par Esope Occitània Creativa repose sur l'organisation de la coopération économique entre les acteurs de l'ESS et d'autres acteurs selon les besoins. L'enjeu global est de permettre la rencontre entre les besoins en ingénierie territoriale (attractivité, positionnement, marketing, organisation, concertation, production d'offres touristiques, valorisation des produits locaux, appui à la structuration des circuits courts) et les acteurs présents sur les territoires pouvant répondre à ces besoins.
Les objectifs de ce projet sont de structurer une forme de coopération économique à l'échelle du département de la Dordogne, de permettre la structuration juridique avec les partenaires actuels actifs (les CAE Iriscop et Coop'Alpha 24), mais aussi d'autres partenaires associatifs, intermittents du spectacle ou en nom propre. Il s'agit également de faciliter la préfiguration juridique et stratégique d'une forme plus adaptée : SCIC (Sociétés coopératives d'intérêt collectif) et/ou PTCE (Pôles territoriaux de coopération économique).
À terme, ce projet devra atteindre un CA annuel de 250 000 euros pour maintenir 5 ETP et alimenter l'activité d'une douzaine de partenaires.
Ce projet d'un coût total de 173 320 euros est soutenu par l'Union européenne (FSE - Fonds social européen) à hauteur de 60 000 euros et la Région Nouvelle-Aquitaine pour 40 000 euros.
• GIRONDE (33)
Energie et environnement / Urbain et rural
Accroître l'efficacité énergétique pour réduire la consommation finale d'énergie des bâtiments publics et du logement / Améliorer les conditions de vie des quartiers urbains en difficulté par leur réhabilitation physique
• Bénéficiaire : Commune de Bordeaux
Action : réhabilitation de la salle des fêtes du Grand-Parc
Localisation : Bordeaux (33)
Construite en 1965, la Salle des Fêtes du Grand-Parc a accueilli des concerts et des activités socioculturelles de proximité jusqu'au début des années 90 et demeure depuis lors désaffectée. A compter de 2012, une concertation avec les habitants du quartier a permis à la Ville d'acter un projet de rénovation de la salle.
Les objectifs sont dans un premier temps d'ordre socio-culturels, mêlant diffusion culturelle professionnelle et amatrice, vie locale et participation citoyenne, scolaire et associative et englobant également des usages privés (fêtes familiales, convention d'entreprise...), qui induisent un mode de fonctionnement original et novateur. Il s'agit bien de faire de la Salle des Fêtes un haut lieu de la culture bordelaise mais aussi et surtout un endroit ouvert et disponible pour les habitants du Grand-Parc.
Par-delà cet objectif socio-culturel, la réhabilitation poursuit un objectif ambitieux en matière de performance énergétique en limitant ses consommations en énergie, en évitant l'installation d'un système de refroidissement, en s'inscrivant dans une démarche de développement durable tant du point de vue du chantier lui-même que de la maintenance des locaux, en s'appuyant sur les outils modernes de simulation et les conseils des experts (acousticien participant à la maîtrise d'œuvre).
Ce projet d'un coût total de 3 265 440 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 1,1 million d'euros.
Urbain et rural
Améliorer les conditions de vie des quartiers urbains en difficulté par leur réhabilitation physique
• Bénéficiaire : Commune de Pessac
Action : Restructuration partielle et extension du COSEC de Saige
Localisation : Pessac (33)
Aujourd'hui la grande vétusté du Cosec, équipement sportif datant du milieu des années 1970, rend difficile son utilisation quotidienne et ne lui permet plus de jouer son rôle social au service du quartier et de ses habitants. Sa restructuration vise d'abord à conforter et développer son rôle dans la cohésion sociale du quartier. Elle vise aussi à favoriser « l'ouverture » du quartier et son changement d'image. Cette restructuration s'inscrit dans les orientations stratégiques et les objectifs opérationnels de la convention territoriale de Pessac du contrat de ville métropolitain 2015/2020 et de la stratégie urbaine intégrée*.
Elle s'inscrit enfin comme l'une des premières actions du projet de renouvellement urbain en cours de définition pour ce quartier.
Le Cosec de Saige a une importante vocation socio-éducative. Il est occupé à 75 % par des associations et écoles du quartier.
Les objectifs sont de plusieurs ordres :
1 - Redonner à l'équipement une qualité d'usage lui permettant de jouer tout son rôle social et sportif dans ce quartier
2 - Redimensionner, étendre et créer de nouveaux locaux pour améliorer l'offre, la qualité d'usage et la convivialité
3 - Répondre à la réglementation en vigueur concernant l'accessibilité de l'équipement aux normes PMR (personnes à mobilité réduite)
4 - Participer à l'ouverture et au changement d'image du quartier de Saige
5 - Maintenir l'équipement dans ses vocations socio-sportives
Ce projet d'un coût total de 1 589 552 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 704 250 euros.
*Conformément aux règlements européens, les EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) ayant des quartiers prioritaires ont établis une Stratégie Urbaine Intégrée : il s'agit d'un ensemble cohérent d'actions qui répond à des objectifs et des besoins locaux, dans un objectif de développement urbain durable. Pour mettre en œuvre ces stratégies, l'Autorité de gestion a délégué aux EPCI concernés la sélection des projets Politique de la Ville soutenus par l'axe urbain du programme FEDER. En ce sens Bordeaux Métropole a sélectionné les projets de Réhabilitation de la salle des fêtes du Grand-Parc, la création d'une boulangerie solidaire à Mérignac, ainsi que la restructuration et extension du Cosec de Saige, en comité de sélection, le 7 décembre dernier.
• HAUTE-VIENNE (87)
Innovation et compétitivité
Soutien aux projets collaboratifs
• Bénéficiaire : Université de Limoges
Action : Projet Casper 2.0
Localisation : Limoges (87)
Un pourcentage grandissant de la population est stressée dans la vie quotidienne, ce qui a des effets néfastes sur la santé. Les agriculteurs sont particulièrement touchés par cette problématique. Les trois facteurs principaux liés à ce mal-être seraient la charge de travail et le manque de temps, les inquiétudes financières et les inquiétudes face au marché et à l'avenir. Les éleveurs bovins seraient les plus touchés par ces problématiques.
L'objet du présent projet, en collaboration avec l'entreprise Voltakap et le laboratoire XLIM, est de développer un système de centralisation et d'analyse de vidéosurveillance. Celui-ci permettrait d'alerter l'agriculteur, en temps réel, sur les éléments importants de son quotidien (début de vêlage, anomalie avec un animal...) mais aussi sur les perturbations extérieures (vandalisme ou vol). Cette technologie permettrait donc d'améliorer le confort de l'agriculteur ainsi que sa rentabilité financière en limitant par exemple les pertes de veaux, tout en favorisant le bien-être animal.
Cette initiative d'un coût total de 145 625 euros est soutenue par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement Régional) à hauteur de 43 671 euros et la Région Nouvelle-Aquitaine pour 29 114 euros.
Urbain et rural
Augmenter la fréquentation des sites culturels et touristiques
• Bénéficiaire : Département de la Haute-Vienne
Action : Réhabilitation et valorisation du château de Rochechouart par la création d'un espace dédié à l'histoire au cœur du musée d'art contemporain
Localisation : Rochechouart (87)
Le Département de la Haute-Vienne est propriétaire, sur la commune de Rochechouart, d'un château des XIIIe - XVIe siècles. Classé monument historique, le bâtiment abrite également dans ses murs un musée d'art contemporain. Le Conseil départemental a la volonté de préserver ce patrimoine remarquable afin de mieux le valoriser.
Le projet de réhabilitation et de valorisation du château de Rochechouart contribuera au développement culturel et touristique de l'édifice en permettant :
- une amélioration des conditions d'accueil du public ;
- une préservation des collections du musée ;
- une diversification des points d'intérêt dans le bâtiment et un renforcement de l'ancrage local et de la fréquentation du Musée en ouvrant un nouvel espace d'exposition sur l'histoire du château.
L'opération contribuera à diversifier l'offre touristique de la commune et à renforcer son attractivité.
Cette initiative d'un coût total de 1 279 847 euros est soutenue par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 383 954 euros.
• LANDES (40)
Formation et insertion
Accroître le nombre d'emplois salariés et indépendants dans le secteur de l'économie sociale et solidaire
• Bénéficiaire : Le Grenier de Mezos
Action : Le Grenier 2.0 - développement de l'activité de recyclerie
Localisation : Mezos (40)
Le Grenier de Mezos, acteur de l'économie sociale et solidaire locale, est une association créée en 2002 et reconnue d'intérêt général qui exerce une activité de bric à brac : collecte de dons matériels (textiles, meubles, vélos, outillages, électroménager, livres, bibelots, vaisselle), tri de premier niveau et vente dans un magasin de 900 m², 6 jours sur 7 toute l'année.
Les objectifs de ce projet sont de permettre le développement du rôle du Grenier comme acteur du réemploi à travers l'augmentation en volume des activités actuelles (collecte des dons via des containers dédiés en déchetterie, collecte auprès d'entreprises locales, augmentation de la capacité de réception des dons de particuliers), la diversification des activités (mise en place d'ateliers de réparation/transformation/valorisation des déchets) et le renforcement des missions fondamentales de l'association (amélioration des conditions de travail pour les salariés, pérennisation des emplois et création d'un espace de convivialité).
Cette ouverture consiste en l'achat d'un terrain, la construction d'un hangar et l'embauche de 4 personnes pour 3 ETP, le renforcement de liens, de partenariats, de mutualisation et d'échanges avec des acteurs du territoire.
Le public ciblé concerne les personnes les plus démunies, l'enfance handicapée et les chiens d'aveugle.
Ce projet d'un coût total de 20 000 euros, est soutenu par l'Union européenne 16000 euros.
• LOT-ET-GARONNE (47)
Formation et insertion
Augmenter le nombre de créateurs-repreneurs issus, notamment des publics les plus éloignés des dispositifs classiques d'accompagnement à la création d'activités (jeunes, apprentis, bas niveaux de qualification)
• Bénéficiaire : Association de gestion et comptabilité 47
Action : Dispositif d'accompagnement de l'installation des jeunes agriculteurs
Localisation : Agen (47)
En ex-Aquitaine, le schéma global à l'installation en agriculture, validé en 2014, prévoit un accompagnement en amont de l'installation et dans les années qui suivent afin de renforcer la pérennité des nouvelles installations. Il s'agit d'un des enjeux majeurs de la politique rénovée de l'Installation/Transmission.
Dans le cadre d'un travail partenarial réalisé au sein du Comité Régional Installation (CRIT), un dispositif d'accompagnement des porteurs de projet et des nouveaux installés a été défini. Trois types de conseil sont prévus tels que le diagnostic préalable à l'installation, l'étude économique avant installation et le suivi technico-économique après installation.
Le diagnostic préalable à l'installation a pour objectif d'accompagner un candidat en amont de son installation et doit lui permettre d'appréhender toutes les dimensions de son projet.
Cette action d'un coût total de 62 250 euros, qui permettra de réaliser 35 diagnostics et 35 études économiques avant installation ainsi que 40 suivis technico-économiques post-installation, est soutenue par l'Union européenne (FSE- fonds social européen) à hauteur de 32 625 euros et la Région Nouvelle-Aquitaine pour 21 625 euros.
• PYRENEES-ATLANTIQUES (64)
Energie et environnement
Accroître l'efficacité énergétique pour réduire la consommation finale d'énergie des bâtiments publics et du logement
• Bénéficiaire : Domofrance
Action : rénovation thermique de la résidence Galuperie à Bayonne
Localisation : Bayonne (64)
Domofrance est une société anonyme coopérative de production de HLM qui emploie 487 salariés. Sa vocation est d'apporter un ensemble de réponses diversifiées aux attentes qui s'expriment en matière de logement, et plus généralement d'habitat.
Domofrance a acquis en avril 2011 auprès de la Ville de Bayonne cette résidence qui était composée de 5 logements. Dans le cadre de ce projet, les 5 logements existants seront transformés en 8 logements dans lesquels les travaux de rénovation thermique seront réalisés. A la demande de la Ville de Bayonne, Domofrance s'engage à mener une opération exemplaire en matière de performance énergétique. Cette opération s'inscrit également dans le Programme national de requalification des quartiers anciens (PNRQAD), en occurrence du quartier Petit Bayonne.
Le label Promotelec Effinergie Rénovation est visé dans ce projet ce qui correspond au label BBC Rénovation. C'est une performance énergétique exceptionnelle pour ce type d'immeuble.
Ce projet d'un coût total de 417 934 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 19 200 euros.
Energie et environnement
Réduire l'intensité énergétique des entreprises
• Bénéficiaire : Syndicat mixte des transports urbains de Pau-Porte des Pyrénées
Action : Déploiement de bus zéro émission à hydrogène
Localisation : Pau (64)
La Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées (CDAPP) a engagé depuis maintenant 10 ans une véritable politique Énergie-Climat sur son territoire. La CDAPP a ainsi été reconnue « Territoire à énergie positive pour une croissance verte » par le Ministère de l'environnement en 2015 et a délibéré en 2016 en faveur de la mise en place d'un Plan Climat Air Énergie Territoire.
En matière de transports publics, l'agglomération porte aujourd'hui un projet global associant un développement cohérent de l'urbanisme et des offres de mobilité alternatives et de Transport Collectif en Site Propre. Le syndicat mixte des transports urbains développe donc actuellement sa première ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) qui sera mise en service le premier trimestre 2019 et pour laquelle une option de mobilité zéro émission a été souhaitée. Dans ce contexte, le SMTU mène un projet intitulé « Projet d'électro-mobilité intégrée : l'hydrogène comme vecteur de développement de la mobilité propre». Il ambitionne de faire rouler 8 bus à hydrogène (H2) de 18m permettant la mise en œuvre d'une mobilité zéro émission soutenable. Ce projet a été labellisé par le Ministère de l'environnement dans le cadre de l'AAP « Territoires Hydrogène ».
Ce projet d'un coût total de 3 637 850 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 1 455 140 euros.
Pêche et aquaculture
• Bénéficiaire : Pisciculture de Pedehourat
Action : Création d'un atelier de transformation de poissons
Localisation : Pedehourat (64)
La pisciculture de Pedehourat à Louvie Juzon, antérieurement exploitée par la Fédération départementale de la pêche pour la production de salmonidés de repeuplement des rivières, a été reprise en 2017.
Après avoir remis la structure en état de production, la pisciculture de Pedehourat fonctionne à nouveau. Elle dispose d'une écloserie et de bassins d'engraissement. Elle produit uniquement des salmonidés : truite arc en ciel, truite fario, saumon des fontaines.
Le bénéficiaire souhaite équiper la pisciculture de Pedehourat d'un laboratoire de transformation pour diversifier sa gamme de produits, valoriser les produits déclassés (truites de petite taille) et se positionner sur de nouveaux marchés.
Les investissements réalisés sont les suivants : isolation des locaux et climatisation, équipements pour abattre et éviscérer, fileter, conditionner sous vide, fumer, cuisiner et stériliser.
L'objectif est de transformer 3,5 tonnes de poissons sur les 20 tonnes produites par la pisciculture, soit entre 15 % et 20 % de la production de la pisciculture.
Ce projet d'un coût total de 146 242 euros est soutenu par l'Union européenne (Feamp - Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) à hauteur de 54 840 euros.
• VIENNE (86)
Energie et environnement
Accroître les performances énergétiques des bâtiments publics et du logement
• Bénéficiaire : Agence Régionale pour les Travaux d'Economie d'Energie (ARTEE).
Action : Animation régional en matière de travaux d'économie d'énergie des habitations privées.
Localisation : Poitiers (86)
La Société A œuvre en faveur de la sensibilisation des propriétaires privés à la nécessité de rénover leurs habitations et de disposer d'un audit énergétique, d'optimisation de la composante thermique des bâtiments concernés. Elle réalisera sur le territoire de Poitiers des prestations de services et de conseil auprès de particuliers propriétaires de logements, majoritairement individuels et le cas échéant en co-propriété. Cette action de conseil est destinée à améliorer la performance énergétique des habitations auditées.
Ce projet d'un coût total de 712 025 euros est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 500 000 euros.