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jeudi 14 décembre 2017

Pons : Mobilisation pour des trains au service des usagers et pour le Technicentre de Saintes

Samedi matin, aux environs de 11 h, c’est à la gare de Pons (refaite depuis l’incendie et à nouveau fonctionnelle) que se sont retrouvés tous ceux qui ont à se plaindre de la SCNF, des élus aux syndicats en passant par les salariés du Tehnicentre de Saintes dont les effectifs vont être sérieusement réduits.

La CDA présente un message explicite !
Daniel Laurent, sénateur, a l’habitude de ces manifestations dont l’une, en 2011, concernait le maintien d’arrêts à Pons, Jonzac et Montendre. Gain de cause avait été obtenu.
Depuis la situation s’est dégradée puisque certains trains, pourtant largement empruntés, sont jugés trop lents entre Saintes et Jonzac... quand les lignes ne sont pas carrément déprogrammées. Des réfections urgentes des voies sont demandées pour retrouver un service normal en fréquence et vitesse. A l’heure de réchauffement climatique, une place dans un train, c’est une voiture en moins sur la route !
« Il y a maintenant 20 ans qu’on délaisse la ligne ferroviaire qui reliait Nantes à Vintimille, en passant par Saintes, avec la suppression du trafic du fret, l’arrêt de correspondances en gare de Bordeaux et la suppression de trains de nuit » souligne le PCF. Pourtant, cette ligne est classée d’utilité publique. Les ralentissements entre Pons et Jonzac sont connus et liés au manque d’entretien. Quant au TGV de Royan, les manifestants estiment qu’il n’est pas une priorité. Le vente de gares est également pointée du doigt : « les cars Macron ne sont pas la seule réponse aux problèmes » s’exclament les mécontents.

Manifestants en gare de Pons
A Saintes, la suppression de 135 postes au Technicentre (avec fermeture de l’atelier) est dramatique. La France Insoumise, pour sa part, dénonce les retards sur la ligne Nantes/Bordeaux, les suppressions diverses et variées. « Les 138 millions d’euros nécessaires à la modernisation ne sont qu’une goutte d’eau comparés aux 10 milliards de la LGV Bordeaux/Tours » souligne-t-elle. Elle souhaite que se développe le transport ferroviaire (évoqué depuis des lustres par les gouvernements successifs) et refuse la mise en concurrence.
Bref, tous les participants étaient unis pour se faire entendre de SNCF-Réseau. Laquelle a peut-être besoin d’une prothèse auditive…

Syndicats et élus sur le quai
Les doléances seront-elles entendues ?
La France Insoumise

• Etaient présents Daniel Laurent, sénateur, Jean-Claude Classique, président de la CDA de Saintes, Jacky Emon, conseiller régional, Benoît Groussin, vice-président de l'association pour la promotion de la ligne SCNF Nantes / La Rochelle / Bordeaux, Jérôme Travaillot, responsable régional CGT SNCF, les représentants de la France Insoumise, etc


 

Une place dans un train, une voiture en moins sur la route...

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