Dépouillement à Jonzac |
En Charente-Maritime, quels sont les résultats ? Sur La Rochelle, Olivier Falorni (DVG) s’impose sur Otilia Ferreira (LREM) avec 69% des voix ; sur Rochefort, Sylvie Marcilly (LR) s’incline devant la candidate de la République en Marche Frédérique Tuffnel qui l’emporte avec 57,3% des voix ; sur Royan, Didier Quentin, député sortant, après bien de péripéties, triomphe de Gérard Potennec (Modem), lui-même bien plombé par Christian Gerin qui aurait pu être le candidat d’En Marche si des tweets malencontreux n’avaient troublé sa campagne.
Avec près de 55% des voix, Didier Quentin est le seul candidat des Républicains à sauver sa tête. « Je souhaite vivement que le groupe Les Républicains garde son unité, comme il a su le faire par le passé, malgré des crises profondes qu’il a su surmonter. Il ne s’agit pas pour nous de céder à la "Macromania" ambiante, mais d’avoir un comportement constructif pour sortir notre pays de l’ornière dans laquelle l’a fait verser le pitoyable quinquennat passé. Au risque de faire un mauvais jeu de mots, je crois être Macronpatible : je voterai pour tout ce qui me semblera aller dans le bon sens, comme la réforme du Code du travail, la prorogation de l’état d’urgence ou une nouvelle loi contre le terrorisme. Les réformes envisagées par le nouveau Ministre de l’Education Nationale me paraissent aussi intéressantes, avec les classes bi-langues, le retour des langues anciennes au collège et la mise en place de soutien scolaire. En revanche, je ne voterai pas la hausse de la CSG de 1,7%, pénalisante pour les petites retraites et je demande à voir les modalités de l’exemption de la taxe d’habitation pour 80% de la population. Elle risque, en effet, d’amputer gravement les ressources des collectivités locales » déclarait-il récemment.
Didier Quentin interviewé par France 3 |
Malgré une campagne commencée tôt, Frédéric Neveu (LR) ne parvient pas à s'imposer face à Jean-Philippe Ardouin (LREM) |
Claude Belot a décidé de favoriser le candidat d’En Marche, c’est-à-dire de se détacher de la Droite qui l’a toujours soutenu en diverses occasions : pour accéder à la présidence du Département, pour être élu sénateur (la dernière fois, d’une faible avance) ou pour aider son fils Nicolas à figurer en bonne position sur la liste aux Régionales, instance où il siège actuellement.
Pour des raisons qui n’appartiennent qu’à lui, Claude Belot a rejoint le camp Macron de la Majorité présidentielle en oubliant ses vieilles alliances. Précédemment, il avait fait parler de lui quand le conseiller départemental de Jonzac en exercice, Jean-Claude Beaulieu (LR), avait été contraint de démissionner à mi-mandat pour laisser sa place à Christophe Cabri, premier adjoint de Jonzac (affaire qui a fait pas mal de bruit tant la pratique est discutable)...
Bref, pour sauver le soldat Loïc Girard qui n’a pas démérité, Dominique Bussereau a mouillé sa chemise, mais cela n’a pas suffi puisque c’est l’impact « Belot » avec toute la Haute-Saintonge et plus si affinités qui a été le plus important.
L’avenir politique du Conseil départemental, où s’affrontent depuis des lustres la Gauche et la Droite, sera forcément modifié par la nouvelle donne qu’apporte En Marche. Pour les métamorphoses, il convient d’attendre un peu mais sans nul doute, nombreux monteront dans l’arche d’Emmanuel pour essayer de garder la tête hors de l’eau…
Le dépouillement à Pons en présence de Daniel Laurent, sénateur-maire |
• A Jonzac : Inscrits 2657, votants 1184 (44,56%°, blancs 80, nuls 34, exprimés 1070, Raphaël gérard 683 (63,83%), Loïc Girard 387 (36,17%)
• A Pons : inscrits 3115, votants 1265 (40,35%), nuls 55, Blancs 101, exprimés 1109, Raphaël Girard 578 voix (52,12%), Loïc Girard 531 (47,77%).
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