« Samedi dernier à la clôture de l'Université de l'engagement à Cenon, j'ai évoqué le paradoxe entre l'action courageuse du gouvernement d'amener le pays vers la voie des réformes et du redressement et le fait que ces réformes soient mal ou pas du tout comprises. Dans la suite de mes explications, un terme - que je retire et dont je mesure l'excès - a pu sembler s'adresser au président de la République. Il n'en est rien. Je faisais référence à certains propos tenus depuis plusieurs années par des responsables politiques sur la courbe du chômage qui s'inversait et sur la croissance qui allait redémarrer.
Ces propos ont occulté le travail de fond mené par l'exécutif. Je retire donc ce terme excessif et malheureux.
J'assume la nécessité d'une analyse lucide et critique du mandat. Et cette lucidité est la condition pour affronter les séquences électorales des mois à venir ».
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