Le point de vue de Jacques Perrot
Quand
la France sera en crise, elle ira mieux. Pour
l’heure, elle est en état de sidération. Mais le malade respire encore.
L’histoire
récente n’est pas secrète, elle est mal connue ; l’enseignement de
l’ignorance veille à ce qu’il en soit ainsi. Depuis presque un demi-siècle, un
enchaînement de décisions malintentionnées ou corrompues a provoqué une
déstabilisation profonde de la société. L’immigration massive, le terrorisme,
le chômage, la destruction de l’école, le délitement des droits sociaux, ne
sont que des parties visibles d’un phénomène complexe. Ce ne sont pas les
causes de notre mal, mais des symptômes liés entre eux. Pour ne pas confondre
les effets avec les causes, commençons par quatre questions.
Connaissez-vous :
1) l’article 25 de la loi 73-7 du 3
janvier 1973 ? dite « loi Rothschild » ?
2) l’article 104 du traité de Maastricht,
repris dans l’article 123 du traité d’organisation de l’Union européenne dit
« traité de Lisbonne » ?
3)
le décret n° 76-383 du 29 avril 1976 ?
4)
la directive européenne n° 2003/86/CE du 22
septembre 2003 ?
La réponse est forcément « oui» ; il
suffit de vous renseigner sur internet.
Les questions 1 et 2 permettent d’aborder le volet
financier (partie I, publiée ici)
Les questions 3 et 4 ouvriront l’examen du volet
migratoire (partie II, à paraître)
Une synthèse (partie III) montrera que ces deux
aspects sont les faces d’un même poignard.
1. Premier
volet :
la dette publique française existe-t-elle ?
Avant
la loi du 3 janvier 1973, l’Etat se finançait sans intérêt auprès de la Banque
de France. Dès qu’ils ont pu échapper au contrôle du président De Gaulle, le
banquier Pompidou et le pro-américain Giscard ont privatisé la création
monétaire et obligé l’Etat à se financer auprès de banques privées. Il fallait
oser. Ils l’ont fait. À la barbe des Français.
Résultat :
depuis 1975, la France enchaîne les déficits publics… Bizarre, bizarre, comme
c’est bizarre… Aujourd’hui, le produit de l’impôt sur le revenu suffit à peine
à financer le « service de la dette », c’est-à-dire les intérêts
versés annuellement (50 milliards d’euros) par le Trésor Public aux banques privées
pour une pseudo-dette qui ne repose que sur une escroquerie d’Etat. En bref,
les banques lèvent l’impôt en France.
Depuis
plus de quarante ans, l’article 25 de la loi de janvier 1973 (rédigé par
Giscard alors ministre des Finances) a permis ce détournement massif d’argent
public au profit d’intérêts privés. Le contenu de cet article a été
soigneusement repris dans l’article 104 du traité de Maastricht, puis dans
l’article 123 du traité de Lisbonne (encore rédigé par Giscard…). Cette clause
de racket public, rejetée par les Français en 2005, a été imposée de force par
des gouvernants soumis aux banques. Est-ce assez clair ? Est-ce assez
gros ?
L’Etat
n’a jamais rien « emprunté » aux banques. L’argent créé par le prêt
est une simple écriture qu’on appelle « l’argent-dette ». L’Etat
s’est financé par de l’argent-dette comme il en avait l’habitude auprès de la
banque de France avant 1973, et comme il en avait le droit, étant
souverainement maître de la création monétaire dans son pays. Si la création
monétaire a été artificiellement « privatisée » par des dirigeants
escrocs en 1973, l’Etat immortel n’en a cure. Il est maître en sa demeure.
L’argent-dette est celui de la France. Ceux qui ont imaginé autre chose en
seront pour leurs frais.
L’argent
« prêté » par des banques – qui ne l’avaient pas – pouvait aussi bien
se créer gratuitement à la Banque de France, comme avant 1973. La France n’a
donc aucun « déficit structurel » (jargon de l’Union européenne),
sinon celui artificiellement créé par une scandaleuse forfaiture. Les
soi-disant 2100 milliards d’euros « prêtés » à l’Etat depuis 1973
n’ont strictement rien coûté aux banques qui les ont créés par des jeux
d’écriture. En revanche, les intérêts versés depuis quarante ans par l’Etat aux
banques privées sont bien sortis de la poche des Français !!! Ces
« intérêts », ponctionnés au rythme moyen annuel de 50 milliards
d’euros sur 40 ans constituent un préjudice réel injustement transféré du
patrimoine des Français à celui des banques privées – de scrupules, notamment –.
La prétendue dette publique n’existe pas. C’est un tripatouillage, une arnaque
de haut vol.
En
revanche, la dette privée à l’égard du Trésor public existe bel et bien :
les pseudo-intérêts versés depuis quarante ans n’étaient pas dus. Le préjudice brut
se monte à environ 2000 milliards d’euros, sans compter les vrais intérêts de
retard cumulés depuis exactement 43 ans, soit au minimum 5000 milliards,
peut-être davantage. Un futur ministère des Finances « démacronisé »
calculera le montant exact de ce ravage subi par la nation française. Le
parasitisme a assez duré. Il ne tient qu’à nous, Français, de le faire cesser
et d’en obtenir réparation.
Toutes
les coupes budgétaires, tous les sacrifices demandés aux Français, toutes les
compressions de salaire, les baisses de remboursement de santé, les
licenciements massifs, les politiques de « rigueur », « d’ajustement
budgétaire » ou de comique « croissance », n’ont eu qu’un
objectif depuis quarante ans : enrichir le système bancaire transformé en casino
spéculatif mondialisé. (C’est un trait sociologique déjà observé : l’oisiveté
de la pègre engendre ce genre de vice.)
Le
détournement bancaire organisé en France par Pompidou-Giscard a agi sur le pays
comme un parasite intestinal. Nous sommes bus à la source depuis quarante ans.
Péniblement, nous survivons, preuve de notre vigoureuse santé ! Le produit
du rançonnement s’est orienté d’abord vers les « paradis fiscaux »
étrangers, où les banques françaises possèdent des filiales et des alliances par
centaines. Fort heureusement, une partie de cette extorsion de fonds publics
s’est aussi investie en France… Nous avons encore eu cette chance ! Chez
nous, les racketteurs se croient blanchis : ils ont pignon sur rue. Leurs
dirigeants et actionnaires pourront toujours s’exiler lâchement, le patrimoine
restera : immeubles, compagnies d’assurance, actionnariat diversifié...
Les banques ont su placer notre argent, y compris en France, merci.
Ce
patrimoine est sur place. Les peuples d’Europe n’ont rien à attendre du FMI ni
de la Banque mondiale. Ils n’ont qu’à directement reprendre leur bien !
C’est leur boulot. Et dans « peuple », il faut comprendre ceci :
ce sont tous les citoyens d’Europe qui gagnent moins d’un million d’euros nets par
mois. Que ce soit clair : ceux qui se croient riches avec leurs 50.000
petits euros mensuels, font partie de la masse des « pauvres » que
les Rockfeller, Soros et autres
Rothschild ont décidé de mettre en servitude, ou d’empoisonner par Monsanto
interposé. Les « petits riches » avides de combines d’évasion fiscale
et de soumission tremblante n’ont aucune bienveillance à espérer des
ultra-riches.
Le
peuple de France, quant à lui, peut une fois de plus montrer l’exemple en
annulant par simple décret la pseudo-dette qui lui fut imposée. Motif :
action frauduleuse menée par des traitres à la patrie. Un gouvernement vraiment
souverain effacera d’un trait de plume les déficits publics en nationalisant
les banques bénéficiaires de l’escroquerie ; aussi bien, il confisquera le
patrimoine litigieux pour cause de recel de forfaiture, jusqu’à remboursement
des valeurs injustement détournées depuis quarante ans. Tel est le vermifuge
propre à éliminer le ténia.
La France est riche.
Les Français sont éduqués, compétents, travailleurs, éprouvés par la
parasitose, encore vigoureux, cependant. Nos biens culturels et patrimoniaux font
l’admiration de 90 millions de touristes étrangers par an, et de dizaines de
millions de francophiles dans le monde. Notre savoir-faire industriel reste à
la pointe, malgré le démantèlement provoqué par les privatisations, les
injonctions européennes de soumission, et les faux déficits publics. D’où sort notre
prétendu et risible « déficit structurel » sinon d’un détournement
criminel des richesses du pays ?
Evidemment, la pseudo-dette de la France ne sera jamais remboursée ; personne n’y a jamais compté. Depuis le début, elle n’est qu’un abus de langage, un faux-semblant, un affichage trompeur destiné à intimider. Or, rien ne justifie la rente frauduleuse versée annuellement par l’Etat à de pseudo-créanciers. D’où les questions suivantes :
• Réponse
par OUI ou NON
Faut-il
dénoncer la criminelle mascarade d’une prétendue « dette publique » ?
Voulez-vous
en finir avec la dictature financière et bancaire ?
Est-il
juste que la France reprenne ce qui est à elle ?
Depuis
qu’elle existe, la France a toujours battu monnaie, jusqu’en 2001. Avez-vous
constaté une amélioration de la situation économique et financière de la France
depuis le passage à l’euro ?
Le
gouvernement de la France doit-il être à Bruxelles, à Frankfurt ou à Paris ?
La
banque de France doit-elle être la banque de la France ?
La
France doit-elle signer le traité transatlantique TAFTA ?
Note incidente sur l’actualité :
Cet article écrit avant le 24 juin montre que les traités européens ne sont que des instruments de domination bancaire sur les nations signataires, et il invite les peuples européens à secouer leur joug pour se débarrasser des parasites. De façon imprévue, mon propos a trouvé son illustration le vendredi 24 juin : Wall Street et la City de Londres se désespèrent du Brexit, la banque américaine JPMorgan, qui emploie 16.000 personnes au Royaume-Uni, prévoit de déplacer des emplois hors du pays, l’action Société Générale a perdu 20% dans la journée, la BNP 18 %. Dont acte. Les puissances qui nous oppriment en utilisant le levier de l’Union européenne ne sont que des monstres de papier : il suffit qu’un peuple parle, elles s’effondrent. Raison de plus pour nous exprimer !
Note incidente sur l’actualité :
Cet article écrit avant le 24 juin montre que les traités européens ne sont que des instruments de domination bancaire sur les nations signataires, et il invite les peuples européens à secouer leur joug pour se débarrasser des parasites. De façon imprévue, mon propos a trouvé son illustration le vendredi 24 juin : Wall Street et la City de Londres se désespèrent du Brexit, la banque américaine JPMorgan, qui emploie 16.000 personnes au Royaume-Uni, prévoit de déplacer des emplois hors du pays, l’action Société Générale a perdu 20% dans la journée, la BNP 18 %. Dont acte. Les puissances qui nous oppriment en utilisant le levier de l’Union européenne ne sont que des monstres de papier : il suffit qu’un peuple parle, elles s’effondrent. Raison de plus pour nous exprimer !
(à suivre)
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