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jeudi 11 février 2016

Le député Olivier Falorni vote
contre le projet de loi constitutionnelle
de protection de la Nation

Le député de Charente-Maritime explique sa position : « J’ai décidé de voter contre. Pourquoi ? Pour ne pas déchoir de ma rationalité. Car cela fait maintenant presque trois mois que nous avons ce débat surréaliste sur la déchéance de nationalité, totalement déconnecté des vrais enjeux et menaces.
On en vient à demander aux parlementaires de modifier notre loi fondamentale, notre Constitution, pour y graver une mesure dont absolument tout le monde reconnaît la plus totale inefficacité !
Qui peut croire en effet une seconde qu’un djihadiste renoncerait à commettre un attentat de peur de se voir retirer ses papiers ? Chacun connaît mon engagement sur la question du terrorisme islamiste.
Secrétaire de la commission d’enquête sur les filières djihadistes, puis secrétaire de la mission d’information sur les moyens de Daesh, j’ai été élu hier secrétaire de la commission d’enquête sur les attentats de novembre dernier.
A la lumière de ces travaux, je mesure encore plus l’inanité de cette mesure. J’avais fait la proposition d’étendre la peine de perpétuité incompressible aux crimes de terrorisme, avec possibilité de rétention de sûreté, accompagnée d’une peine complémentaire d’indignité nationale. Cela n’a pas été retenu. Je le regrette profondément car le seul enjeu, c’est la sécurité des Français, donc c’est la mise hors d’état de nuire de ces barbares.
Tout le reste relève de l’échappatoire et de l’enfumage. Ce sujet d’importance méritait mieux qu’un « coup politique ». Coup politique qui se transforme hélas aujourd’hui en coût politique. Ce coût c’est celui de la division, là où il aurait fallu de l’unité. Et pire encore, ce coût, c’est un coût pour rien ».


• Olivier Falorni nommé secrétaire de la Commission d'enquête parlementaire 
sur les attentats de Paris 
La réunion constitutive de la commission d’enquête relative aux moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015 s’est tenue à l’Assemblée nationale. Olivier Falorni en a été nommé secrétaire.
Les députés membres de la commission pourront bénéficier de pouvoirs élargis, avec notamment des auditions sous serment, et le contrôle sur place et sur pièce, pour faire la lumière sur les attaques terroristes de Paris.
« Cette nomination s’inscrit pleinement dans le cadre des travaux que je même contre le terrorisme islamiste depuis les attentats de Charlie Hebdo » indique le député rochelais.
En effet, après avoir été nommé secrétaire de la commission d’enquête parlementaire sur la surveillance des filières et des individus djihadistes, puis secrétaire de la mission d’information parlementaire sur les moyens de Daesh, cette troisième nomination lui permettra d’évaluer l’efficacité de l’ensemble des moyens engagés par l’Etat pour lutter contre le terrorisme.
« Nous devons rechercher comment les auteurs de ces attentats ont pu se déplacer lourdement armés et mener leurs attaques en plein Paris, sans qu’aucun des moyens de surveillance n’ait pu prévenir et empêcher leur passage à l’acte » conclut le député.

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