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vendredi 11 décembre 2015

Virginie Calmels : « Alain Rousset
n'a pas tenu ses promesses »

Virginie Calmels, candidate de la droite et du centre aux élections régionales, tenait lundi soir une réunion à Rochefort en présence de Dominique Bussereau, président du Conseil départemental, Nicolas Sarkozy, ancien président de la République et Jean-Pierre Raffarin. 

Arrivée en seconde position derrière le socialiste Alain Rousset et devant le Front National, Virginie Calmels ne veut rien lâcher en « dame de faire ». Alain Rousset étant président de la Région depuis 18 ans, elle estime que le moment est venu pour la nouvelle Région de changer de chef de file.

Dominique Bussereau lui rend hommage dans son discours. Il salue « sa capacité d'expression. Ce n'est pas une débutante ». Et d'ajouter « en Poitou-Charentes, elle est arrivée en tête dans les quatre départements ». Pour le président du Conseil Départemental, la mouvance des voix du Front National fait le grand écart, drainant jusqu'à l'extrême gauche : « ces électeurs ont envoyé un message. Le vote FN va conduire à une impasse complète, les régions seront privées de grands projets ».
 L'alliance du socialiste Alain Rousset avec les Verts est comparée à celle « de la carpe et du lapin » ou « de la salade et de rhubarbe ». Attaque en règle contre Françoise Coutant : « elle essaie de ressembler à Ségolène Royal ». En période électorale, les attaques fusent ! Le projet de l'A 831, qui sera remis sur la table, est l'un des nombreux différends.


Jean-Pierre Raffarin dresse un bilan de la France inquiétant où l'on dénombre 80.000 faillites durant les douze derniers mois. Lassé des débats qui divisent les Français, il pense que la ligne a été franchie avec les crèches que d'aucuns voudraient supprimer du paysage : « nos racines judéo-chrétiennes, on y tient ». Quant à la scène internationale, « il n'y a pas de coalition en Syrie capable d'y mener une guerre véritable ».

La guerre, pour l'instant, elle se livre entre Alain Rousset et Virginie Calmels. Elle remercie les instances des Républicains qui « ont osé investir tête de liste une femme sans étiquette ». « Dimanche, on peut y arriver » dit-elle. Elle insiste sur des points d'actualité : « jamais des fonds publics ne financeront une mosquée dans ce pays » ou « Jacques Colombier, la tête de liste du FN, est un rouage d'Alain Rousset ». S'y ajoutent la LGV et les trains, le Poitiers-Limoges, le chômage qui grimpe et les promesses non tenues par Alain Rousset selon le journal Le Monde : « six seulement sur 34 ». « Avec Alain Rousset, on ne se ressemble pas du tout. Si je deviens présidente de la Région, j'aurai des comptes à rendre aux citoyens » déclare-t-elle. Des économies peuvent être faites : « le parc automobile de la Région ressemble à celui d'un concessionnaire », tout en s'interrogeant sur les arrêts de maladie (35 jours par an) des salariés du Conseil régional Aquitaine. « Je vise 5% d'économie par an » dit-elle ainsi que des baisses d'impôt.
L'avenir nous dira si elle pourra réaliser le "plan" qu'elle souhaite mener à bien.


 Le soutien de Jean-Pierre Raffarin et de Nicolas Sarkozy à Virginie Calmels 


• Hervé Blanché, maire de Rochefort : « nous voulons une région qui irrigue et non qui assèche » 


• En Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, le PS est arrivé en tête du 1er tour des régionales en Gironde, en Dordogne, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, la Haute-Vienne et la Creuse. La droite arrive en tête en Poitou-Charentes et en Corrèze. Le FN s'impose en le Lot-et-Garonne.

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