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dimanche 6 décembre 2015

Régionales en Aquitaine Poitou Charentes Limousin : Alain Rousset (PS) en tête devant Virginie Calmels (LR)

En ce soir d'élections régionales, les partis traditionnels sont ébranlés. Si les principaux leaders masquent leur déception, la déferlante Front National les a frappés de plein fouet. L'heure n'est pas de savoir s'il faut faire ou non un pacte républicain, mais d'accepter la vérité : une partie des Français les désavoue. Elle estime qu'ils n'ont pas répondu à leurs promesses de campagne, que ce soit François Hollande ou Nicolas Sarkozy. Alors qu'ils triment au quotidien, ils les voient se débattre pour  conserver les rênes du pouvoir... jusqu'à former des alliances alors qu'ils sont théoriquement opposés. C'est pourquoi, par réaction, ils se tournent vers une alternative qui parle un langage direct, Marine Le Pen. Peu importe qu'elle soit diabolisée ou incapable, comme le prétendent ses détracteurs, de conduire une politique efficace, ils veulent entendre un autre carillon. Et être défendus si on les attaque sur leur territoire.



Les Républicains et le Socialistes ont du mal  à admettre qu'ils sont directement visés. La gifle était pourtant prévisible depuis un certain temps. A droite, Bruno le Maire a reconnu franchement la situation sur un plateau de télévision. A gauche, des voix s'élèvent également pour combattre un contexte qui va à l'encontre de leurs valeurs. Peut-être serait-il nécessaire que la France ait une vraie Droite et une vraie Gauche afin que les électeurs puissent s'y retrouver... Mais là un vaste sujet.

A l'échelon national, le FN frôle les 30%, les Républicains sont à 27% et le Parti socialiste à 23%. La France compte désormais trois partis qui se distinguent des autres. On peut noter l'effondrement des formations d'extrême gauche qui ne parviennent pas à s'imposer comme ce fut le cas à belle époque du Parti communiste. Les Verts, quant à eux, restent marginaux malgré la COP21.
Dans la nouvelle région Aquitaine Poitou-Charentes Limousin, Alain Rousset (PS) arrive en tête (31,50%) devant la candidate de droite et du centre Virginie Calmels (25,9%) et le Front National (22,8%). Avec la Bretagne, ce sont les deux seules régions où les candidats du PS sont bien placés.
Au second tour qui verra donc une triangulaire, Virginie Calmels devra convaincre les abstentionnistes.

A Jonzac, ville où Nicolas Belot, fils du maire Claude Belot, est conseiller régional sortant (LR), la liste de Virginie Calmels arrive en tête avec 37,48% des suffrages contre 26,70% à Alain Rousset. Le Front National se cantonne à 19,49% (sans aucune campagne sur le terrain).

A Montendre (exprimés 50,11%), Alain Rousset obtient 386 voix contre 299 à Virginie Calmels et 268 au candidat du FN Jacques Colombier. Lors du dépouillement, le sénateur maire de Montendre, Bernard Lalande, faisait part de son inquiétude face à cette montée, de même que la représentante des Républicains Marie Gruel. Sur Chardes, commune associée, Virginie Calmels obtient 36 voix contre 20 à Alain Rousset et 25 au FN. A Vallet, Alain Rousset enregistre 37 voix contre 21 à Virgine Calmels et 23 au FN.

Second tour dimanche prochain. Et surtout, n'oubliez pas d'aller voter !

• Dépouillement à Jonzac

Claude Belot découvre des résultats
Taux de participation à Jonzac 47,99%


Nicolas Belot, conseiller régional sortant, sur la liste de Virginie Calmels

 • Dépouillement à Montendre



MM. Lalande et Poujade
Bernard Lalande et Marie Gruel
La collecte des résultats

1 commentaire:

  1. La démocratie s'est exprimée....On fait semblant de s'étonner de la montée du FN....
    On entend dire : C'est la faute aux attentats....Facile ! Si on écoute la rue, les gens autour de soi, on entend tout autre chose. Les malversations, magouilles, les privilèges honteux des politiques, les excès, les gaspillages, détournements de fonds, la justice qui n'en est plus une, l'insécurité dans les transports et maintenant dans les campagnes, les cambriolages jamais élucidés, les retraités taxés, les retraites de misère pour certains pendant que d'autres la touchent sans avoir travaillé, les tricheries visibles de tous qui ne sont jamais contrôlée ( sécu, allocs, chômage ), les étudiants qui ne peuvent se payer de logement, les petits salaires qui ne peuvent pas offrir de belles études à leurs enfant, les petites entreprises surtaxées, le RSI qui abuse, les agriculteurs qui se suicident, les pêcheurs qui disparaissent, le sentiment que la France est bradée, bafouée dans son image, son identité etc....Les Français ont tout ça en tête et se le disent, les réseaux sociaux se font largement l'écho du ras-le-bol. La révolution c'est maintenant ! Par le vote ! Tout simplement !

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