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jeudi 31 décembre 2015

Premier carnaval d'hiver de Saintes :
le succès au rendez-vous

Mercredi après-midi, plusieurs groupes ont animé les rues de Saintes à l'occasion du premier carnaval d'hiver. La municipalité, en effet, a choisi de faire du 30 décembre - et avant la date traditionnelle du carnaval en février - un moment festif apportant animation et gaieté dans la cité santone. L'objectif recherché par les organisateurs est de créer un rendez-vous incontournable à cette période dans la région. Une joyeuse façon de terminer l'année en attendant ce soir la fameuse cavalcade de la Saint-Sylvestre. Joyeux réveillon !

• Le carnaval d'hiver en photos (© Nicole Bertin)

▪ " Belly Dance et le Ballet Opéra” d’Espagne. Le groupe Belly Dance vient du sud de l’Espagne. Le “belly dance” (ou danse du ventre) y est ainsi pratiqué de longue date et fait pleinement partie du folklore andalou. Fondé en 1985, le groupe perpétue cette tradition. Les danseuses ont fait sensation !






Un nombreux public sur l'esplanade du Palais de Justice où avaient lieu les évolutions 
 



▪ “Music Band” de Tourcoing. Le Music Band de Tourcoing rassemble une trentaine de musiciens et a obtenu la “Lune d’Argent” au festival Pena de Condom.






▪ “Rio Percussion”. Depuis sa création en 2011, Rio Percussion fait vibrer les défilés au son de Rio de Janeiro ! Avec Rio Percussion, les rues saintaises se mettront à l’heure de la samba !

Les groupes se dirigent vers le centre ville 
(photo prises du Garden Ice, café à l'emplacement stratégique )




Saintes en fête !
On dirait Nicolas ?

Les lutins du Père Noël
Rue Alsace Lorraine
BELLE ANNEE 2016 !
Place Bassompierre, des messages à attacher aux lucioles.

mardi 29 décembre 2015

Jonzac la nuit :
la dernière escapade de l'année !

Lundi, l'office de tourisme de Jonzac organisait sa dernière sortie découverte de Jonzac "by night" de l'année 2015. Avec un plus incontestable : les illuminations de Noël (nombreuses) apportent magie et féérie dans les rues.
Sandrine a conduit le groupe à travers les artères de la ville et présenté les principaux monuments... sans oublier des détails architecturaux plus secrets qu'il faut absolument découvrir. Château, rue de Champagnac, temple, presbytère, place de l'église, tombeaux mérovingiens, marché couvert, rue de Verdun, cloître des Carmes, rue des Cordeliers et retour par la Porte de ville et la place de la République.
Malgré le vent qui soufflait en rafales, les promeneurs étaient ravis. Moment idéal pour immortaliser la cité des Comtes de Sainte-Maure à travers ses lumières avec une rencontre inattendue : des silhouettes à la Giacometti au détour du chemin...

• Reportage/Photos Nicole Bertin

Sculptures ou jets d'eau, place des Carmes ?
Rue de Champagnac
L'église au loin
Le marché couvert et ses alentours

L'église Saint-Gervais
Chapiteaux romans

Place du château
La Porte de Ville


La fontaine des Carmes à découvrir le soir ! 

Libre opinion : L’échec de l’Etat régalien
selon le Général (2s) Vincent Desportes

Dans La dernière bataille de France, paru chez Gallimard, le Général Desportes, professeur à Sciences-Po, dénonce l’aveuglement des politiques depuis plus de 20 ans face aux nouvelles menaces (interview publiée dans le journal de l'ASAF, Association de soutien à l'Armée française) .

« Nos prisons sont dans un état épouvantable. La défense est paupérisée. Elle est en train de se détruire progressivement par une dispersion sur une multitude de missions »

Q : François Hollande l’a dit et redit, la France est en guerre. C’est une guerre sans front, sans ennemi clairement défini, sans déclaration de guerre. Les Français en ont-ils conscience ?

Il est justement important de dissocier l’image de guerre et de guerre mondiale. Dans la tête des Français, qui ont beaucoup souffert au XXe siècle, pour eux, la guerre, c’est la Grande Guerre, l’affrontement d’arsenaux symétriques. Ils ont parfois des difficultés à imaginer que nous sommes en guerre car il n’y a pas de chars, pas de combats, pas de débarquement. Mais nous sommes bien en guerre. La guerre ne change jamais de nature : c’est l’affrontement armé d’entités porteuses de projets politiques différents et on est dans ce cas-là. Clausewitz disait que la guerre est un caméléon ; elle s’adapte, elle change de visage. Et nous sommes engagés pour longtemps dans une guerre totale : notre adversaire, Daech, veut la destruction de nos valeurs, de notre mode de vie, de notre société. Nous n’avons pas d’autre choix que de détruire notre ennemi.

Q : Dans votre ouvrage, vous dites que les Européens ont vécu dans l’illusion de la paix ?

Les Européens vivaient dans une bulle irréelle. Elle a explosé le 13 novembre dernier. Mais il a fallu attendre ce bain de sang, qui aurait pu être évité, pour que les gouvernements commencent à prendre des mesures et pour que les Français, brutalement, se réveillent et prennent conscience que le monde dans lequel ils pensaient vivre n’existe pas.

Ce monde, c’est celui que l’Europe a su créer, l’Europe de la paix. Ce monde a été protégé de la guerre mais ne l’a pas tuée ! Or, aujourd’hui, l’Europe est obligée de revenir dans ce monde de violence et de barbarie. Il est bon de se rappeler le mot de Staline qui disait : “Si vous ne vous occupez pas de la guerre, la guerre s’occupera de vous” ».

Q : Pourtant, il y a eu de nombreux signes précurseurs...

Depuis dix ans, les peuples européens fuient devant la vérité et sont incapables de la prendre en compte sérieusement. Il y a eu les attentats d’Atocha à Madrid en 2004, de Londres en 2005, les attentats au Danemark et puis il y a eu Mohammed Merah, Mehdi Nemmouche, etc., et chacun pense que ce ne sera jamais son tour. On verra bien si le dernier bain de sang du 13 novembre va faire comprendre aux Européens qu’ils doivent abandonner leurs égoïsmes nationaux.

Q : Vous décrivez, dans votre livre, une Europe de la défense « dans le coma »


Il faut tuer le mythe du soldat Ryan. Il ne reviendra plus, c’est fini. Les Etats-Unis ne vont pas prendre ce problème à bras-le-corps. Désormais les problèmes de sécurité européenne doivent être pris en compte par les Européens. Nous n’avons pas le choix. Il faut repartir sur un petit noyau de pays capables politiquement d’accepter un certain nombre de pertes de souveraineté pour construire des outils militaires qui seront engagés pour leur défense.

Q : Vous estimez que la France est face à un immense chantier. 
Quel est-il ?

Le 13 novembre illustre l’échec de l’Etat régalien qui a été incapable d’assurer la sécurité des citoyens. Depuis bien longtemps, l’Etat régalien - la défense, la justice, la sécurité, la diplomatie - a disparu sous les besoins de l’Etat providence.

On a perdu 12 000 policiers sous le mandat de Sarkozy et quelques milliers de plus depuis que François Hollande est aux affaires. Le juge Trévidic n’arrête pas de dire que les moyens anti-terroristes sont très en dessous de ce qui serait nécessaire. Nos prisons sont dans un état épouvantable. La défense est paupérisée. Elle est en train de se détruire progressivement par une dispersion sur une multitude de missions. Elle se détruit comme l’armée britannique, suremployée en Afghanistan et en Irak, l’a été.

La Nation doit consentir des sacrifices, ce qui demande du courage et de la volonté de la part des autorités politiques. Et cet immense chantier ne doit pas être payé par la génération future. On ne doit pas aller chercher les finances nécessaires dans l’endettement.

Pour la défense, avant même les attentats du Bataclan, on estimait que le minimum était de 2 % du PIB, hors gendarmerie et pensions. Et je pense qu’il faut aller au-delà et viser les 3 %.

Q : Daech s’implante en Libye. Doit-on intervenir ?


L’armée française n’a strictement pas les moyens d’aller combattre en Libye. Les volumes de force qu’il faudrait déployer sont de l’ordre de 100 000 militaires au sol ! Or, lors de notre intervention au Mali, nous n’avons pu sortir que 5 000 soldats. Aucune armée au monde n’est d’ailleurs capable de réaliser une telle opération.

Q : Après les attentats, les centres de recrutement sont submergés de demandes d’engagement

On sait que la guerre attire le soldat. Mais je crois qu’on est là bien au-delà. Il y a une générosité française. Les citoyens ont un temps d’avance sur les politiques et sont plus courageux. Ils sont solides et résilients.

Q : Faut-il rétablir le service militaire ?

Nous n’avons pas besoin des 700 000 jeunes d’une classe d’âge et d’ailleurs nous n’avons plus de caserne pour les loger ! En revanche, je trouve bonne l’idée du député Yves Fromion (Les Républicains) de créer un service civique militaire. Chaque année, on pourrait admettre ainsi dans les rangs 15 000 à 20 000 volontaires qui seraient formés pendant quatre mois et pourraient remplir pendant huit mois des missions de protection intérieure.

• Interview du Général (2S) Vincent Desportes réalisée par la rédaction de Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA)

Confusion politique en Corse
par le Général Michel Franceschi

Libre opinion du Général (2s) Michel Franceschi publiée dans le journal de l'ASAF, Association de soutien à l'armée française : 

Des apparences trompeuses
Lors de l’installation, outrancièrement théâtrale, de la nouvelle assemblée de Corse, son président fraichement élu Talamoni  s’est livré en langue corse et au nom du « peuple corse » à une péroraison enflammée  sur l’indépendance de la « nation corse ».  Avec un culot monstre, il a manifestement pris ses désirs pour des réalités qu’il importe de rappeler.

Tout d’abord, les  Nationalistes  - qu’il est plus approprié d’appeler Séparatistes  - ont accédé au pouvoir régional à cause des pitoyables divisions de la Gauche et de la Droite locales, alors  qu’eux mêmes étaient parvenus à une union surmontant l’antagonisme historique entre Autonomistes et Indépendantistes. Leur entente s’étant faite sur l’objectif de l’autonomie pour rassurer le chaland, monsieur Talamoni a ainsi rompu d’emblée leur pacte électoral. A ses nouveaux alliés d’apprécier ! Il importe ensuite de souligner que le succès des Séparatistes a été obtenu à l’arraché. Ils n’ont obtenu que 35,34% des votes exprimés et 22,99 des inscrits, soit un peu plus d’un électeur sur cinq seulement. Ce résultat accuse d’ailleurs un léger tassement par rapport au scrutin correspondant de 2010, lors duquel les chiffres furent respectivement de 35,73% et 24%. A l’Assemblée, ils ne détiennent que 24 sièges sur 51, dont la prime de 9 sièges du vainqueur. Ils ne pourront gouverner que grâce à l’appoint de quelques compagnons de route opportunistes. Force est donc de constater que les Séparatistes restent minoritaires. Ils n’ont par conséquent aucune légitimité à représenter une majorité de Corses.

Se posant en chantre illuminé du « peuple corse », Monsieur Talamoni n’ignore pas que tout peuple a le droit de disposer de lui-même. Pourtant, il se dispense étrangement de réclamer un référendum d’autodétermination, doutant d’être suivi par la majorité silencieuse des Corses qui a su concilier  sa fière identité et son indéfectible francité.

Des réalités intangibles

Française consentante depuis 1768, avant Nice et la Savoie, devenue département à part entière en 1789, la Corse n’est pas en effet une pièce rapportée de la France, comme le sont de leurs métropoles respectives la plupart des îles voisines. Après deux siècles et demi d’immersion dans le même creuset fondateur que les Occitans, Basques, Vendéens, Bretons, Normands,  Chtimis , Lorrains, Alsaciens, Franc-comtois, Savoyards, Provençaux et autres bons Français, la Corse est tout simplement  devenue consubstantielle à la France .

Consubstantielle à la France, la Corse l’est d’abord par l’Histoire de France qu’elle a forgée à coups d’Empires, les deux napoléoniens et l’empire colonial, dans lequel les Corses ont joué un rôle majeur reconnu.

Consubstantielle à la France, la Corse l’est ensuite par le sang abondamment versé sans broncher pour la Patrie sur tous les champs de batailles, au coude à coude   avec les autres Français.

Consubstantielle à la France, la Corse l’est aussi par le sang mêlé. On sait peu que sur les quelques 900 000 originaires de l’île vivant en France (600 000 sur le continent pour moins de 300 000 dans l’île), environ 70% sont issus de mariages corses-continentaux. Aussi, le concept à relent raciste de « peuple corse » n’est-il qu’un mythe idéologique. La Corse s’est en fait charnellement fondue dans la Nation française.

Consubstantielle à la France, la Corse l’est encore par son incomparable implication dans tous les domaines de la vie du pays, comme l’atteste en particulier le gotha politique parisien. Longtemps, la France n’a pas connu de gouvernement sans un ministre corse. D’aucuns vont même jusqu’à reprocher aux Corses leur caractère plus colonisateur que colonisé. Pour mémoire, 200 000 autres Insulaires représentent sans démériter la France à travers le monde.

Faut-il enfin rappeler l’historique serment de Bastia, solennellement prêté par les Corses le 4 décembre 1938, en réplique aux visées annexionnistes de Mussolini : « Face au monde, de toute notre âme, sur nos gloires, sur nos tombes, sur nos berceaux, nous jurons de vivre et de mourir français ». A en croire la résistance électorale que les Insulaires opposent depuis quarante ans aux violentes menées séparatistes, ce serment demeure valide aujourd’hui. Mais si l’on vient à en douter, il n’y a qu’à consulter les intéressés par référendum comme en 2003, façon de sortir par le haut de l’interminable confusion politique corse.

Général (2S) Michel FRANCESCHI

La direction départementale de la protection
des populations cité Duperré

• La Préfecture communique :
La direction départementale de la protection des populations de la Charente-Maritime déménage à compter du 4 janvier 2016, pour vous assurer un meilleur service et accueil. Les services actuellement avenue de Fétilly seront définitivement fermés au public.
La nouvelle adresse devient : Cité Duperré 5 Place des Cordeliers 17000 La Rochelle
Les téléphones et adresses électroniques restent inchangés. Standard : 05 46 68 60 00 ddpp@charente-maritime.gouv.fr
 Quelques perturbations ou retards techniques liés au déménagement pendant la semaine du 4 au 8 janvier 2016 étant possibles, les usagers sont invités à anticiper leurs demandes ou démarches.

Royan : Barcelone et les îles Baléares

Jeudi 7 janvier 2016 à 15 h salle de Spectacle de Royan
Ambiances de la Méditerranée de Franck Courtade
Barcelone, capitale de la Catalogne et plus grand port de la Méditerranée, est une ville de  2000 ans d’histoire façonnée particulièrement par deux styles issus de ses périodes de grande splendeur, le gothique à la fin du Moyen-âge et le Modernisme au début du XXème. Deux styles que nous retrouvons aux Baléares, quatre îles envahies par les phéniciens, les carthaginois, les arabes et les turcs, conquises par les catalans au XIIème siècle.

Dans son nouveau film, Franck Courtade nous emmène à la découverte d’une Barcelone insolite et intime, à la fois populaire et raffinée, catalane et métissée. Nous quittons Barcelone pour prendre le bateau jusqu’aux Baléares, Minorque, Majorque, Ibiza, Formentera, quatre îles magiques qui constituent autant de paradis à découvrir.

Musicien professionnel de carrière, Franck Courtade découvre Connaissance du Monde par l’intermédiaire de son frère, Eric. Il sera son assistant pendant plus de quinze ans et participera activement aux tournages de nombreux films sur les États-Unis.
Fasciné par ces expériences uniques, il décide alors de réaliser son premier film « Malte, Sicile, Sardaigne, Histoires d’iles » et part à la découverte de la Méditerranée où le monde insulaire l’attire et le séduit depuis toujours. Le film « Barcelone et les iles Baléares » est la suite de cette grande aventure autour de la Méditerranée.


• Billetterie et réservation : mardi, jeudi et samedi de 9h à 12h et avant la projection.

La Saint-Sylvestre à Saintes : un évènement

Demandez le programme ! 

• jeudi 31 décembre : CORRIDA PÉDESTRE

Course à but festif, déguisement conseillé. Venez nombreux avec vos amis : un lot sera remis à chaque participant.
Ouvert à tous (âge minimum 16 ans). Distance : 5940 m (pour tous). Inscription sur place à partir de 18h45. Parvis du Palais de justice.
Départ à 20 h 15 sur le Pont Palissy - Arrivée Place du Palais de Justice à Saintes.
Tél : 06 68 30 83 20

• 56 ÈME NUIT DE LA SAINT-SYLVESTRE


Le rendez-vous incontournable de la fin d’année à Saintes ! La 56ème Nuit de la Saint-Sylvestre commence très tôt avec des animations organisées dès 9h le 31 décembre ! Au fil de la journée, les artistes font des apparitions, la température monte, les chars se préparent, les derniers costumes se perfectionnent...
Avant la cavalcade qui envahit les rues saintaises et voit défiler d’éclectiques bandas, la course pédestre déguisée, baptisée « corrida », donne le ton d’une soirée toujours inoubliable! Et lorsqu’à 23 heures, les confettis pleuvent sur la ville, on se dit alors que l’on est bien à Saintes, seule ville de la région à fêter de manière si collective le passage à la nouvelle année...

— Programme —

● De 9h à 14h : Animation Intermarché La Récluse. Exposition d’un char.
● De 15h à 17h : Animation du Centre Leclerc, route de Royan avec “Les Gueules Sèches” de Limoges.
● De 20h à 20h45 : Rassemblement Cours Reverseaux des participants à la corrida et à la cavalcade.
● 20h15 : Départ de la 56ème course pédestre “La Corrida de Saintes” (pont Palissy), arrivée face au Palais de Justice.
● 21h : Départ de la cavalcade Cours Reverseaux.
● 21h30 : Tête de cortège au carrefour de la Banque de France.
● 22h15 : Cours National puis arrêt à l’entrée du Pont Palissy.
● 22h25 : Départ et passage du Pont Palissy puis avenue Gambetta.
● 23h : Tête de cortège : au droit rue Denfert-Rochereau, rue Briand.
● 23h45 : Fin de cortège - Dislocation.

— Les groupes et bandas —


▪ “Lous Pegaillouns”. Habituée des fêtes du sud-ouest et des férias depuis 1976, la “Banda Lous Pegaillouns de Parentis” se repère de loin grâce à son style et son répertoire traditionnel unique entre passa-calle, de jota, de fandango et de paso.
▪ “Music Band” de Tourcoing. Le Music Band de Tourcoing rassemble une trentaine de musiciens et a obtenu la “Lune d’Argent” au festival Pena de Condom.
▪ La pena “Los Escapateros”. La “banda Los Escapateros” est l’une des plus anciennes banda landaise. Créée en 1948 par une bande de copains exclusivement mugronnais, elle est aujourd’hui constituée d’une trentaine de jeunes musiciens
▪ " Belly Dance et le Ballet Opéra” d’Espagne. Le groupe Belly Dance nous vient du sud de l’Espagne. Le “belly dance” ou danse du ventre y est ainsi pratiqué de longues dates et fait pleinement partie du folklore andalous. Fondé en 1985, le groupe perpétue cette tradition.
▪ “La Dom’s Banda”. La DOM’S banda a été fondée en 2008 par Dominique Clerc, elle est composée de 30 musiciens, 5 accompagnateurs et... d’une vachette ! Répondant au doux nom de Mathilda, l’animal est la véritable mascotte du groupe.
▪ “Les Gueules sèches”. “Les Gueules Sèches de Limoges” ont été créées en 1922. Leur succès rapide leur permet de multiplier les prestations à travers toute la France mais aussi à l’étranger. Le répertoire musical très varié s’est enrichit au fil des années.
▪ “Show-Parade MBO”. Mené par Julien Baratelli, le Show-Parade M.B.O est un groupe musical et chorégraphique inspiré des marchingbands américains.
▪ “Rio Percussion”. Depuis sa création en 2011, Rio Percussion fait vibrer les défilés au son de Rio de Janeiro ! Avec Rio Percussion, les rues saintaises se mettront à l’heure de la samba !

• Les chars et compagnies

▪ “Aquastorius” - Taskcompagnie (dépt. 83).
▪ "Les visiteurs" - Association carnavalesque de la St-Sylvestre.
▪ “Dom’s Banda” - Groupe (dépt. 17).
▪ "Kalinka" - Association carnavalesque de la St-Sylvestre.
▪ “Show Parade MBO” - Groupe (dépt. 85). ▪ "C’est la course” - Les Bleus (Saintes).
▪ “La Batucada’bra” - Groupe – (Saintes).
▪ "Crocodile Dundee" - Association carnavalesque de la St-Sylvestre.
▪ “Chang’é” - Compagnie Arc en Ciel (dépt. 83).
▪ "Le réveil en folie" - Association carnavalesque de la St-Sylvestre.
▪ “Pena Los Escapateros” - Groupe (dépt. 40).
▪ "La légende de La Fayette" - Animation Toquenelle.
▪ "Attention au départ Mario arrive" - St Maurice (La Rochelle).
▪ "La parade de Super Mario" - St Maurice (La Rochelle).
▪ “Les Gueules Sèches de Limoges” - Groupe (dépt. 87).
▪ “Aquavelos” - Compagnie Planète Vapeur (dépt. 06).
▪ “Lous Pegaillouns” - Groupe (dépt. 40).
▪ "Festi-Fruit" - Rouillé (dépt. 86).
▪ “Rio Percussion” - Groupe (dépt. 44).
▪ "Nez en moins pharaonique" - Les Pas-Fini (Nantes).
▪ “L’araignée mécanique” - Compagnie Planète Vapeur (dépt. 06).
▪ "Homme des tavernes, l’Age de bière" - Les Jacquadi (dépt. 44).
▪ “Music Band de Tourcoing” - Groupe (dépt. 59).
▪ "Flip le grillon" - Courcoury (dépt. 17).
▪ "Le Comte d’antan" - Le Vigean (dépt. 33).
▪ “Belly Dance et le ballet Opéra” - Groupe (Espagne).
▪ "Saint el’oiseau des tropiques, Miss Saintes et ses Dauphines” - St Eloi (La Rochelle).
▪ "Les bronzés font du ski" - Animation Terre Marine FM.

lundi 28 décembre 2015

Saintes :
première édition du carnaval d'hiver !

Dans le cadre des festivités de « Décembre en Fête », la ville de Saintes invite habitants et visiteurs à participer à la première édition du carnaval d’hiver organisée le mercredi 30 décembre de 16 h à 18 h dans le centre-ville.
La municipalité, en partenariat avec l’Association Carnavalesque de la Saint-Sylvestre, vous propose ce moment musical et festif dont le fil conducteur sera : le rouge sous toutes ses formes (costumes carnavalesques, bonnets de Noël, confettis, serpentins...) !

• Le programme est le suivant :
- A 16 h : trois bandas, soit une centaine de musiciens, animeront le centre-ville et convergeront vers le square Foch (palais de justice). Le public est invité à se rendre Square Foch à 16h.Dès 16h30 : le cortège se met en place rejoint par les bandas pour un charivari à travers les rues de la ville jusqu’à la Place Bassompierre
A 18 h : le charivari se conclut en musique au milieu du village de Noël. Un vin chaud et un chocolat chaud sont offerts par la ville. Des enfants lâcheront des lanternes volantes.
La participation au carnaval d’hiver est libre et gratuite. Pour toute information, le public est invité à contacter le service culture de la ville de Saintes au 05 46 92 34 26.

Jonzac : Casse Noisette au cinéma Familia

Fêtez la Saint-Sylvestre et la Nouvelle Année au Cinéma Familia avec le ballet "Casse-Noisette"

 jeudi 31 décembre à 20 h 30 et vendredi 1er janvier 2016 à 18 h
. Ballet en différé du Royal Opera House de Londres



Vous découvrirez ou redécouvrirez ce ballet féérique en deux actes de Piotr Ilitch Tchaïkovski, dont la musique est certainement aujourd'hui une des musiques de ballet les plus populaires.
Depuis sa création en 1892, "Casse-Noisette" est devenu un véritable symbole musical et est sans doute l'une des oeuvres de Tchaïkovski.

Un moment autour de la magie de Noël, à ne pas manquer !


« Le soir de Noël, Clara reçoit de son oncle un casse-noisette. Pendant la nuit, une merveilleuse féerie commence : dans le salon, les jouets s’animent et le casse-noisette se transforme en prince, qui après avoir protégé Clara du Roi des souris, l’amène au Royaume des Délices où les festivités commencen »...

• Tarif unique : 9,40€ billetterie cinéma Familia 05 46 49 99 45


Saint Emilion : L'autre regard
de Marie-Pierre du Mass

Il reste quelques jours pour découvrir cette exposition photographique qui allie finesse et poésie. Un univers feutré aux couleurs intimes. Une cour secrète ou fleurissent des jardins inconnus.

Marie Pierre du Mass a exposé en de nombreuses villes de la région (© Nicole Bertin)
  C'est en découvrant un jardin marocain luxuriant, voici quelques années, que Marie Pierre du Mass a eu un déclic. Attirée par la nature et les secrets qu'elle recèle, elle a choisi d'en révéler la quintessence à travers la photographie. La quête a ainsi commencé et elle se poursuit à travers le temps.
Les grands tableaux de Marie Pierre du Mass attirent l'attention : s'agit-il de tirage papier ou de peinture ? Ce sont pourtant bien des photographies à qui l'artiste a donné une vie intime, des reflets particuliers, des formes diaphanes. Fleurs, gouttes d'eau, reflets insolites.
Les lignes se transforment en ombres légères et colorées, ouvrant de nouvelles perspectives. « Je suis une perfectionniste » avoue-telle. C'est pourquoi elle peut passer des heures devant un sujet… d'autant qu'elle se lance des défis. Haut perchés de préférence.
Son travail avec le décorateur de stuc André Nammour a été déterminant : sur un support immense, il a reproduit l'une de ses "prises de vue" selon ses propres techniques. Correspondance !
« Ma vie est faite de rencontres qui me permettent d'avancer » dit-elle. Elle monte les marches une à une, en prenant son temps, heureuse de partager ses émotions avec le public. Ses œuvres empreintes de mystère, elle les explique avec joie et ferveur. Chacun peut alors entrer de l'autre côté du miroir pour y rencontrer l'infiniment petit de l'infiniment grand...


Exposition proposée à la cave de l'Union des producteurs de Saint-Emilion (route de Castillon, en bas de la ville) aux jours et horaires suivants : mardi 29, mercredi 30, jeudi 31 décembre de 10 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h.

André Nammour a réalisé un décor sur une toile de 10 m2 en reproduisant sa technique de stuc à partir de l’une de mes oeuvres : “La Colombe de la Paix”. Un book est à disposition du public pour le choix des oeuvres qui seront reproduites en stuc sur un mur à partir de 10 m2. Ce décor s’adresse aux particuliers, professionnels, institutionnels dans toute la France. Contact : Marie-Pierre du Mass www.mpdumass-photo-art.fr

Gérard Holtz,
un malade imaginaire à Jonzac !

Imaginez un Malade Imaginaire sans imagination : inimaginable ! En jouant ce personnage, Gérard Holtz démontre qu'il conjugue plusieurs cordes à son arc. Qu'importe l'estrade pourvu que Molière s'accomplisse… 

Argan et sa servante Toinette (© Nicole Bertin)
Argan et ses médecins
En cette année 2015, douloureuse sous bien des aspects, il fallait un spectacle qui fasse rire et ouvre la porte de l'évasion. Dans le cadre des Feuillets d'Automne qui proposent à Jonzac des spectacles alliant théâtre, musique et expression artistique, le Malade Imaginaire, présenté par la Compagnie de la Reine, a déridé une atmosphère assombrie par la tragédie du 13 novembre.
La pièce de Molière n'a pas pris une ride et Argan, qui se croit atteint de toutes les maladies, est un clin d'œil au destin de son créateur. En effet, Molière, qui incarnait ce rôle, poussa son dernier soupir sur scène après la quatrième représentation, tirant sur lui le grand rideau.
Gérard Holtz ne pouvait que succomber au personnage. Journaliste aux multiples facettes, il est tout aussi à l'aise sur les planches que les plateaux de télévision. Et ne parlons pas des routes du Tour de France ! Il a une prédilection pour les auteurs du XVIIe siècle et Jean-Baptiste Poquelin est son préféré !
Railler les mœurs de son temps, en voilà une affaire ! Trônant sur son fauteuil, Argan suit à la lettre les recommandations de ses médecins : saignées, purges, lavements et autres tortures censées lui rendre vigueur et entrain. Sa jeune femme, fort intéressée par son état ou plutôt par l'état de ses biens, l'encadre avec toute l'hypocrisie nécessaire. Seules Toinette, son insolente servante, et sa fille Angélique sont sincèrement attachées à lui. Il le réalisera grâce à un amusant stratagème.
Angélique échappe de justesse à un mariage forcé avec Thomas Diafoirus pour enfin s'unir à Cléante. Le comique de la situation est servi en conclusion : sur les conseils de son frère Béralde, Argan devient lui-même médecin. Morale de l'histoire : on n'est jamais mieux soigné que par soi-même !

Et un petit lavement !
Une pièce réaliste et cocasse

Les chirurgiens étaient des barbiers...

Cette pièce nous replonge dans l'univers du Roi Soleil où mieux valait être riche et bien portant que pauvre et malade ! A cette époque, la médecine reposait sur les théories héritées de l'Antiquité, celles du grec Galien en particulier, elles-mêmes inspirées d'Hippocrate. On croyait aux quatre humeurs : le sang, la lymphe, le bile jaune et la bile noire. Toute instabilité entraînait des "sautes d'humeur", expression bien connue. Saignées ou lavements ne faisaient en réalité qu'affaiblir le malheureux patient. La profession aurait sans doute progressé si l'Eglise, très puissante, s'était montrée compréhensive. Or, elle interdisait les dissections de cadavres. Certains les pratiquaient tout de même, mais au péril de leur vie ! « Pour prétendre être médecin, il fallait être catholique, savoir le latin et payer un droit d'inscription élevé pour s'inscrire à la Faculté de médecine. En fait, l'étudiant devenu médecin n'avait appris son métier que dans les livres et ne possédait aucune pratique. En revanche, le chirurgien n'était pas médecin. L'acte de chirurgie était réalisé par des barbiers  - des coiffeurs en quelque sorte - qui avaient cependant l'expérience de la pratique : le chirurgien traitait les plaies, incisait les abcès. Contrairement aux médecins, la chirurgie a obtenu des résultats, en opérant avec succès Louis XIV d'une fistule anale par exemple » soulignent les  historiens. 
Portant une grande robe, une fraise et un chapeau, les médecins ne pouvaient qu'inspirer Molière qui ne les a pas ménagés.
Ce Malade Imaginaire, qui vient jusqu'à public en le faisant rire, est un hymne à la bonne humeur et à la liberté d'expression. En ironisant sur les pratiques, en se moquant de ses congénères sans jamais devenir grossier, Molière est un observateur de grand talent. Il aurait pu faire sienne cette citation de Coluche : « Avant moi, la France était coupée en deux. Avec moi, elle sera pliée en quatre ». Rions donc le plus longtemps possible, une journée sans rire étant une journée perdue, dit-on !

Un grand coup de chapeau à Gérard Holtz et aux comédiens qui l'entourent. Et que vive la culture, dans les grandes comme les petits villes !

Le spectacle était présenté au gymnase, spécialement aménagé pour l'occasion
Oh les charmants médecins que voilà !
Argan voudrait bien un médecin pour gendre...
Mais Angélique n'épousera pas Thomas Diafoirus !
Tout est bien qui finit bien avec Cléante !

Mise en scène de Jean-Daniel Laval
Bravo à Gérard Holtz et à la Compagnie de la Reine
PHOTOS NICOLE BERTIN