A la demande du Président de la République, suite à l'attentat au siège du journal Charlie Hebdo, un moment de recueillement a eu lieu à douze heures, ce jeudi 8 janvier, dans tous les services publics. Les drapeaux seront en berne pendant trois jours.
Béatrice Abollivier, préfète de la Charente-Maritime, a prononcé à cette occasion, devant les fonctionnaires de la préfecture, les médias et le public présent, le discours suivant :
« Hier, la France a été attaquée en son cœur.
Aujourd'hui, la Nation est en deuil.
L'attaque dirigée contre la rédaction de Charlie Hebdo a tué des journalistes et des fonctionnaires de police : le gardien de la paix Franck Brinsolaro, affecté à la protection de ce journal et le gardien de la paix Ahmed Merabet, affecté au commissariat du 11ème arrondissement.
Mes pensées, comme les vôtres, vont d'abord à leur famille, à leurs proches, à leurs collègues durement éprouvés par ce drame. Qu'ils puissent trouver dans l'affection des leurs, dans la solidarité de la grande famille de la police et du ministère de l'intérieur le soutien qui leur permettra de surmonter cette incommensurable douleur.
Ce crime abject a voulu toucher deux symboles de notre démocratie : la liberté de la presse et l'autorité de l’État. Face à ce choc, notre pays a réagi de façon remarquable. Des rassemblements spontanés, partout en France et notamment en Charente-Maritime, ont symbolisé l'unité nationale qu'exige cette épreuve exceptionnelle.
Mesdames, Messieurs, serviteurs de l’État, garants de la sécurité des Français, nous devons continuer à faire preuve d'unité, de sang-froid et de cette tenace volonté qui fait tenir la République debout.
Je vous invite maintenant à une minute de recueillement et de solidarité avant que ne soit donnée la Marseillaise. »
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