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samedi 25 octobre 2014

Avis aux acquéreurs :
L'un des chapeaux de Napoléon
mis en vente

Pièce mythique pour tout collectionneur de l’épopée napoléonienne, le chapeau de l’Empereur est celui qui a marqué sa silhouette sur les champs de bataille. Il ne s’en est pas vendu en salle des ventes depuis plus de 40 ans. 

Avis aux amateurs...
L’exemplaire du musée napoléonien, à la vente à la mi novembre, provient de Joseph Giraud, vétérinaire des écuries impériales de la maison de l’Empereur. Ce couvre-chef qui a accompagné l’Empereur durant de nombreuses années, demeure, dans l’esprit collectif, comme un des symboles les plus représentatifs du grand homme. Adopté par Bonaparte dès le Consulat, il le suivra durant toute sa carrière militaire et deviendra un des objets les plus mythiques de la période napoléonienne. Porté « en bataille », c’est-à-dire, les ailes parallèles aux épaules, par le futur Empereur - qui se démarquera ainsi des officiers qui le portaient « en colonne » et donc les ailes perpendiculairement à elles - il contribuera, en forgeant la silhouette caractéristique de Napoléon, à le faire entrer dans la légende.

Les amateurs et collectionneurs pourront découvrir ce chapeau dans le cadre de la vente de la collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco organisée les 15 et 16 novembre 2014 par les Maisons de ventes Osenat et Binoche et Giquello.

120 chapeaux usés pendant les 15 ans de l’Empire 

 Ce chapeau a été récupéré par Giraud, alors vétérinaire des écuries de la Maison de l’Empereur. Présenté en 1895 par Germain BAPST, d’après la tradition familiale, comme étant récupéré à Marengo, le chapeau correspond aux chapeaux utilisés par l’Empereur durant l’Empire (bien qu’il ait commencé à porter son chapeau, sans galon à partir du Consulat). Ce n’est qu’à partir de 1800 que Bonaparte prendra l’habitude de coiffer son chapeau dit « à la française », toujours du même modèle. Pendant les 15 ans de l’Empire, il en usa environ 120 fabriqués pour la plupart par Poupart et Cie « Chapelier, costumier et passementier de l’Empereur et des Princes » dont le magasin se trouvait au Palais du Tribunal, actuel Palais Royal. A partir de 1813, l’Empereur commanda ses chapeaux à Maneglier, rue de Richelieu. Napoléon avait constamment douze chapeaux en service, chacun d’eux devant durer trois ans, étant renouvelés à raison de quatre par an. Comme il n’aimait pas les chapeaux neufs, il les faisait briser par Constant. Les chapeaux coûtaient 60 francs.


Plus de 1.000 lots à la vente

D’autres œuvres sont présentées dont le berceau offert par l’Empereur à sa fille adoptive Stéphanie de Beauharnais (250 000/300 000 €), les chaussons de baptême du Roi de Rome (60 000/80 000 €), une épée d’apparat recouverte de diamants (600 000/800 000 €) ou d’autres objets insolites comme la chemise de l’Empereur, un fragment de jarretière de Marie-Louise, un dessin inédit de Joséphine, la timbale provenant de la berline de Waterloo ou encore le couteau de cuisine d’un jeune homme nommé Frédéric Staps qui souhaitait mettre fin aux jours de l’Empereur en 1809, au total plus de 1.000 lots.

Association des journalistes du patrimoine

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