Les Sénatoriales 2014 réuniront une abondance de candidats en Charente-Maritime. Tant mieux pour la démocratie même si les partis classiques, PS et UMP, telles des moules accrochées à leur rocher, ne voient pas d’un bon œil ces concurrents qui pourraient leur faire de l’ombre.
A droite, la liste UMP est conduite par Daniel Laurent, sénateur maire de Pons, suivi de la très sage Corinne Imbert (Matha) et de Stéphane Villain, conseiller général de Rochefort et grand promoteur du tourisme dans le département.
Parallèlement, une liste Radicale/UDI s’est constituée. Elle est menée par le président de la CARA de Royan et maire de la Tremblade, le sémillant Jean-Pierre Tallieu (il représente le centre droit et travaille de longue date en partenariat avec Dominique Bussereau, patron UMP de la Charente Maritime). Ce dernier, malgré les nombreuses « recommandations » qui lui ont été faites de ne pas altérer la grandeur et la gloire de l’UMP, persiste et signe : fort de l’investiture qu’il a reçue de l’UDI, il sera bien sur la ligne de départ.
Daniel Laurent, sénateur sortant UMP |
Jean-Pierre Tallieu, Radical valoisien, investi par l'UDI |
En conséquence, Bernard Lalande, maire et conseiller général socialiste de Montendre, qui incarne cette mouvance en Haute-Saintonge, sera la locomotive, suivi d’une Radicale de Gauche Bérangère Gilles, gente dame d’Angoulins, de Pierre Feydeau, conseiller général de Rochefort à la barbe fleurie, de Françoise Ménard, le nouveau maire de Saint-Jean d’Angély et de Fabrice Barusseau, conseiller général de Burie.
Bernard Lalande, maire socialiste de Montendre |
Marylise Fleuret Pagnoux, Radical de gauche |
Toutefois, comme le souligne l’un des responsables de ce parti, Benoît Biteau, « nous ne serions pas hostiles à une véritable ouverture radicale et républicaine avec Jean-Pierre Tallieu ». Cette déclaration a de l’importance car elle préfigure le rapprochement des centres qui pourraient jouer un rôle déterminant, dans les années à venir, face à la montée du Front National que ne parviennent pas à contenir l’UMP et le PS. Une liste commune aux Sénatoriales pourrait donc avoir lieu. De quatre, il n'y aurait plus alors que trois listes. Toutefois, on murmure que les Socialistes ne seraient pas encore prêts psychologiquement à mettre leur logo aux côtés de celui du parti Radical Valoisien (l’ancien parti du sénateur maire de Jonzac, Claude Belot, avant qu’il ne se convertisse à l’UMP !).
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