Depuis qu’il est question d’une rocade reliant la route de Mirambeau au centre aquatique des Antilles (sortie de Jonzac, route de Champagnac), la vie des riverains, propriétaires de terrains, est bouleversée.
Dans un premier temps, les propriétaires concernés ont majoritairement accepté l’offre d’achat faite par le Conseil général. Seuls deux ont campé sur leurs positions, Alain Seguin et Didier Lucchese habitant les lieudits Le Maine et Les Plantes. Ils estimaient, en effet, que le montant offert ne correspondait pas à la réalité du marché. Entrés en résistance, ils ont contacté Me Garcia, avocat palois spécialiste de ce type de dossier.
Le temps a passé. Voici quelques années, un viaduc a été réalisé marquant, par sa présence, la volonté du sénateur maire de Jonzac, Claude Belot, de concrétiser ce projet. Victime de malfaçons, cet ouvrage s’est trouvé bien seul dans la nature puisque l’axe ne pouvait être réalisé, les acquisitions n’ayant pas été totalement effectuées. Pour y parvenir, on attendait la venue du juge des expropriations, chargé de régler le litige.
Le viaduc. Récemment, le Conseil général, estimant que l'entreprise qui l'a réalisé a commis des malfaçons, a saisi la justice. |
Les deux "résistants" ont été confortés dans leurs positions quand leur avocat, examinant le montant des autres transactions passées avec le Département, a fait une découverte : « Dans certains cas, la vente était bien au-dessus du prix qu’avait annoncé le Conseil général, y compris sur les documents qu’il nous avait remis. A-t-on cherché à nous intimider en nous faisant comprendre qu’à trop vouloir, on allait tout perdre ? ». Le prix aurait été multiplié par trois… pour quelques bienheureux, dit-on !
La tactique est habituelle et de bonne guère : l’acquéreur essaie de payer le moins cher possible et, en face, le vendeur défend ses intérêts. Dans le meilleur des cas, les deux parties finissent par trouver un terrain d'entente.
Alain Seguin, propriétaire au lieudit Les Plantes à Jonzac |
Le dossier a été mis en délibéré et la décision finale, c’est-à-dire l’estimation des derniers terrains manquant à la rocade, sera connue le 11 avril prochain. S’il n’est pas satisfait, le Département pourra faire appel. « Quelle que soit l’issue, je ne regrette pas d’avoir saisi le tribunal. C’était la seule manière de faire entendre notre voix » conclut Alain Seguin.
Cette nouvelle rocade conduira à la zone des Antilles |
Le complexe des Antilles et au loin, la fameuse cheminée |
A propos du viaduc.Je suggère un nom de baptême:le pont de la traine.
RépondreSupprimerA propos du viaduc.Je suggère un nom de baptême:le pont de la traine.
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