Thermes de Jonzac : Le retour à la source de Serge Espin

Forte de près de 12000 curistes cette 
année, la station thermale de Jonzac sera dirigée, à partir de janvier 2013,
 par Serge Espin qui succède à Georges Favre 
(nommé en 2005). Un retour à la source !

• Serge Espin, les Jonzacais se souviennent de vous puisque vous avez été l’un des premiers directeurs de la station thermale de Jonzac créée en 1986 !

En effet, j’ai fait un long parcours à Jonzac. Dix-huit années où la station a pris son essor. Lorsqu’on m’a proposé la direction de Cambau-les-Bains, j’ai été tenté. Cambo compte un peu plus de 5 000 habitants. Cette année, nous frôlons les 13 000 curistes. Une nouvelle opportunité est apparue à Jonzac avec le départ à la retraite de Georges Favre. J’ai alors pensé que je pourrais revenir en Charente-Maritime ! Cela me permettra de conjuguer ma vie professionnelle et familiale puisque ma belle-famille habite dans la capitale de la Haute-Saintonge. Je serai à Jonzac dès le 1er janvier 2013 et prendrai mes fonctions lundi 7 janvier. Les portes de la station rouvriront le 27 février.

Quels souvenirs gardez-vous de Jonzac ?

D’excellents, mais durant tout ce temps, j’ai été peu présent sur ce territoire. Ce qui est intéressant en ce qui concerne Jonzac, c’est que l’économie ne tourne pas uniquement autour du thermalisme grâce à l’implication de la Communauté de Communes et de la mairie. On ne retrouve pas forcément ce dynamisme ailleurs ! Prenons par exemple le complexe des Antilles. J’ai assisté à son démarrage. J’ai vu qu’il venait de fêter ses dix ans en grande pompe !

• Le thermalisme est-il en pleine évolution ?

Le thermalisme évolue, on le ressent depuis quelques années. À titre d’exemple, quatre soins en rhumatologie ou six en ORL semblent un peu justes. Les séjours sont plus médicalisés. Durant les trois semaines de cure, on ne se limite plus aux seuls soins en hydrothérapie. S’y ajoute une éducation thérapeutique du patient. Notre mission est appelée à évoluer encore plus dans les années à venir.