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dimanche 26 février 2012

Philippe Brugnot, conquis par la région de Haute-Saintonge !


Les vœux du sous-préfet de Jonzac

Le sous-préfet de Jonzac est “tendance“. Désormais, il organise la cérémonie des vœux aux Antilles, « cet équipement communautaire qui est l’illustration de ce qu’une communauté de communes de projets est capable de réaliser ».

Les Antilles de Jonzac ont un avantage : outre l’espace, leur plancher est moins fragile que celui de la sous-préfecture. Surtout en période d’affluence, quand les personnalités se pressent dans les salons. Cette année, Philippe Brugnot a donc choisi le centre aquatique pour la traditionnelle cérémonie des vœux. Ses invités étaient dans le “bain“, au cœur de l‘action saintongeaise version Caraïbes !

Philippe Brugnot et son épouse accueillent leurs invités

Selon la tradition, le sous-préfet dressa le bilan de l’année écoulée, marquée par des critiques quant au désengagement de l’État. « Sur l’arrondissement de Jonzac, force est de constater que ce désengagement n’a pas eu lieu » dit-il. Ainsi, la Communauté de Communes a été retenue dans le cadre des pôles d’excellence rurale. L’investissement s’élèvera à 2.2 M€ et la participation de l’État atteindra 1.045.000  euros. Les communes, pour leur part, ont bénéficié d’une dotation d’équipement des territoires ruraux de 1.476.000 euros. À souligner les travaux réalisés sur l’arrondissement dont la reconfiguration de l’hôpital de Jonzac, l’extension de l’établissement des deux Monts, le démarrage imminent de la construction de la LGV Sud Europe Atlantique et la construction de l’EHPAD sur Montguyon.


Reprenant l’interrogation du député Ernest Constant en 1906 : « A quoi servent les sous-préfectures ? Les sous-préfets ne font pas et ne peuvent pas faire de l’administration », Philippe Brugnot démontra que les sous-préfets ne restaient pas aux champs. « Le temps où les sous-préfectures étaient bâties sur le modèle de la préfecture est révolu. La complexité de notre environnement, la multiplication des acteurs et donc des objectifs contradictoires font que seul un travail en réseau permet d’apporter une réponse efficace. Celui que nous avons mis en place porte ses fruits, que ce soit dans la lutte contre les violences familiales ou, à titre d’expérimentation sur deux cantons, dans la prévention de la délinquance ».


L’activité principale du sous-préfet n’est plus de faire de « l’administratif », mais de conduire les nombreuses missions qui lui sont confiées : « Ces mutations dans les modalités de travail nécessitent de profonds changements, notamment dans la vision que les agents doivent avoir d’eux-mêmes et dans les attentes que leurs interlocuteurs placent auprès d’eux lorsqu’ils les sollicitent ».
Le représentant de l’État remercia le personnel de la sous-préfecture pour son engagement ainsi l’ensemble les fonctionnaires qui œuvrent quotidiennement à ses côtés.

Triple AAA !

Face à la morosité actuelle, Claude Belot fit part de son optimisme : « Je crois en la France et en mon territoire ». Il est vrai qu’en 2011, les ventes de cognac ont été excellentes et le tourisme se porte bien (la Charente-Maritime est 2e au niveau national). Parmi les projets évoqués, citons la quatrième centrale photovoltaïque au Fouilloux, la future LGV, la base de maintenance de Clérac qui va générer de nombreux emplois, la zone du Jarculet et les perspectives qu’offre le pôle d’excellence rurale. De là à dire que la CDCHS mérite un triple A, il n’y avait qu’un pas !


Dominique Bussereau, président du Conseil général, abonda dans son sens : « Bien que subissant la crise, notre département s’en sort globalement bien. La raison ? Ses activités sont diversifiées, grande industrie, aéronautique, pêche, agriculture ». Il y a certes des secteurs plus “délicats“ et des entreprises qui posent problème, comme la Seudis à Pons. Le grand chantier qui s’annonce est effectivement la construction de la LGV dans le Sud : « le plus important d’Europe » rappela-t-il.

MM. Bussereau, Belot, Brugnot

Bref, la Haute Saintonge traverse la crise avec courage, soucieuse d’écrire un destin particulier. Nul ne pouvait l’imaginer il y a seulement trente ans...

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