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samedi 19 novembre 2011

Législatives 2012 à La Rochelle


Ségolène Royal : Plutôt que La Rochelle, pourquoi pas Chatellerault, l’ancienne ville d’Edith Cresson ?

Sur le blog des Radicaux de Gauche, Yann Juin, président du PRG de Charente-Maritime, dit ce qu’il pense de la candidature de Ségolène Royal sur La Rochelle aux prochaines Législatives…

Le PRG17 était partie prenante des Primaires citoyennes socialistes. Quel bilan en tirez-vous ?

Un bilan très positif. A travers cette primaire, nous nous étions fixé des objectifs précis : rassembler à Gauche, mobiliser l’électorat au-delà des cercles militants, mieux faire connaître le PRG et nos idées, apporter un souffle d’audace et de propositions réalistes et originales. Contrat rempli. Nous avons maintenant un candidat légitime.
Le candidat à l’élection présidentielle est donc désigné. Comment s’engage votre campagne ?
Le PRG sera présent dans la campagne présidentielle avec François Hollande. Nombre de nos propositions seront intégrées au projet : sur l’Europe, l’entreprise, la société. Nous voulons gagner en 2012 et surtout réussir. Car ce mandat sera extrêmement difficile. Nous avons aussi le devoir de réussir les élections législatives avec un contrat de mandat réaliste.

Législatives donc. Quelles sont les perspectives pour les Radicaux de Gauche en Charente-Maritime ?

Nous avons recensé nos candidats Radicaux de Gauche à la candidature sur chaque circonscription. Ceci fait, nous avons engagé des discussions localement et nationalement avec le PS dans la suite logique des primaires. Nous sommes sur la base d’un accord qui permettrait la désignation de candidats communs dans les cinq circonscriptions dont un ou deux Radicaux de Gauche.

Vous pouvez nous indiquer lesquelles ?

A priori la 5ème circonscription, celle de Royan-Ouest/Oléron, ferait plutôt consensus.
Cette proposition serait contestée par Mickaël Vallet et par Françoise Mesnard ?
Comme le PRG, le PS a naturellement des candidats à la candidature dans toutes les circonscriptions ou presque. Dans le cadre du rassemblement – indispensable pour beaucoup dans la suite logique des primaires – des arbitrages permettent de dégager des accords. Sur la 5ème circonscription tout particulièrement (mais ce n’est pas la seule), des candidats Radicaux de Gauche ont le profil pour l’emporter. Et les commentaires du style de ceux de Françoise Mesnard, mettant en cause de manière gratuite ces compétences, sont totalement déplacés (selon elle, Olivier Falorni hypothèquerait les chances de la Gauche dans les 2ème et 5ème circonscriptions en ne soutenant pas David Baudon et Mickaël Vallet). Certains résultats électoraux récents, dans le secteur géographique qui la concerne, pourraient l’amener à plus de réserve dans ses jugements aussi péremptoires.
Vous avez parlé d’autres circonscriptions.
Oui. La discussion nationale s’est poursuivie sur ce sujet.

L’actualité de la 1ère circonscription (La Rochelle) est dense et pleine de rebondissements. Qu’en pensez-vous ?

Les Radicaux de Gauche sont meurtris de cette situation et des décisions du Parti Socialiste dont ils ne sont pas partie prenante. Cela nuit à l’image de cette circonscription qui fut celle du Radical de Gauche Michel Crépeau et où de nombreux élus, notamment Radicaux de Gauche, travaillent admirablement.

Comment recevez-vous l’annonce de la candidature décidée nationalement de Ségolène Royal dans cette circonscription ?

Je répète que nous n’y avons nullement été associés. Elle me surprend comme beaucoup. Je conçois que Ségolène Royal souhaite réinvestir le champ national, parlementaire, ministériel et je trouve qu’elle a à dire et à faire. Il est normal qu’elle étudie une sollicitation reçue sur cette circonscription. Je pense toutefois que le choix de cette circonscription n’est pas le plus évident et qu’une réflexion plus approfondie serait nécessaire. Nous en avons le temps.

Où l’imagineriez-vous candidate ?

Je vois plusieurs circonscriptions. Notamment celles où l’action volontariste de la Région Poitou-Charentes, initiée par Ségolène Royal, est la plus marquante. Je pense par exemple à Châtellerault où l’engagement sur le front économique est exemplaire. S’agissant de l’ancienne circonscription d’Edith Cresson, qui est actuellement détenue par un élu de Droite, cela aurait un sens et répondrait localement aux attentes. Et puis, sa candidature aurait du panache : un retour à sa marque de fabrique, ce qui fait son originalité et la rend indispensable à la politique…

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