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jeudi 25 août 2011

Eurochestries : vive la jeunesse !


Jeudi, le cœur de Claude Révolte battait la chamade. Ce soir-là, en effet, était inauguré le festival des Eurochestries 2011. Un rendez-vous qui tient ses promesses !


A chaque fois, c’est la même chose. L’église est pleine est craquer. Claude Révolte et sa compagne Anne Bernard, "piliers" des Eurochestries, n’en reviennent pas. Bien sûr, ils espèrent que ces rencontres annuelles auront du succès, mais l’affluence les rassure. C’est une façon de leur dire : « vous êtes sur le bon chemin en permettant à de jeunes musiciens de mieux se connaître et de travailler ensemble ». Une chose est sûre : que Jonzac, ville de 4 000 habitants, soit le centre d’un festival international n’était pas inscrit dans les astres ! Courage et opiniâtreté ont été nécessaires.


Donné jeudi soir en l’église Saint-Gervais, le concert inaugural a été à la hauteur des espérances. Tous les groupes sont à saluer, la diversité proposée constituant la « richesse » de ce rendez-vous estival. Quant aux chefs d’orchestre, le public a découvert des personnalités qu’il n’est pas près d’oublier !


Le groupe brésilien IFCE



La soirée a été « inaugurée » par le groupe brésilien IFCE que conduit Lucile Horn, bachelor en piano. Le portugais, par la douceur de ses intonations, se prête merveilleusement au chant.

Suivirent, dans la joie et la bonne humeur, l’ensemble de musique de chambre de l’Académie Gnessine de Moscou ; le quatuor espagnol de clarinettes « Llevant » ; Violino et les beautés ukrainiennes de l’âme slave ; l’orchestre symphonique des jeunes de Tepoztlan au Mexique et son dynamique chef d’orchestre Tomas Palacios ; l’orchestre symphonique de l’école de musique Stanislas Moniusko de Jelenia Gora en Pologne et son dynamique chef d’orchestre, la talentueuse Ewelina Rozek ; l’orchestre symphonique des jeunes d’Almeria en Espagne et son chef d’orchestre, l’incontournable Michaël Thomas et enfin l’orchestre symphonique des jeunes de la province de Malaga Jopma en Espagne et son chef, l’inoubliable Angel Luis Perez Garrido. Difficile à croire, mais il donne une telle intensité à sa direction que son orchestre semble voguer sur des flots musicaux !




Du « caprice » espagnol au « perpétuel mouvement », les morceaux s’enchaînèrent pour se conclure par une œuvre commune, l’hymne des Eurochestries, que dirigea Claude Révolte sous les applaudissements.

Vive les orchestres de jeunes !

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