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dimanche 10 juillet 2011

En souvenir de Max Tord,
défenseur du vignoble charentais


L’historien Jean-Claude Arrivé a tiré de l’ombre un Saintongeais oublié qui n‘est autre qu’un aïeul de Pierre Jean Ravet. Propriétaire à Rouffignac du château de Peuroux, Max Tord s’est illustré entre autres dans la lutte contre le phylloxera.


Mardi 13 juillet, Jean-Claude Arrivé animera une conférence au cloître des Carmes sur Max Tord, une personnalité qui s’est impliquée dans la lutte contre le phylloxera. Cette crise, qui frappa le vignoble durant une quinzaine d’années, de 1874 à 1889, a précipité de nombreux propriétaires dans une situation dramatique. Il n’existait aucun traitement pour chasser cet insecte ! Ingénieur, professeur départemental de l’agriculture, Max Tord a fait partie des spécialistes qui ont efficacement réfléchi à une solution. La crise s’est arrêtée en utilisant des porte-greffes issus de plants américains naturellement résistants au phylloxéra.

Dans la région, ce Jonzacais, dont le père était instituteur à Ozillac, appartenait au comité d’étude et de vigilance. Il réunissait des viticulteurs qui acceptaient de libérer quelques hectares pour tester de nouveaux cépages. La viticulture étant en crise, elle a favorisé l’arrivée de Vendéens qui ont alors privilégié l’élevage.

La crise du phylloxera passée, Max Tord se lança dans la vie politique locale et devint conseiller d’arrondissement. Il était proche du marquis de Montebello qui possédait le château de la Bruyère à Souméras. Lui-même veillait aux destinées du domaine de Peuroux à Rouffignac. Parmi ses descendants, figurent les familles Buron et Ravet de Jonzac.

Après avoir vécu à La Rochelle, la famile Tord s'est installée au château de Peuroux à Rouffignac, dans de canton de Montendre

• Conférence mardi 13 juillet au cloître des Carmes Jonzac à 21 h, entrée libre

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