C’est avec une infinie tristesse que nous avons appris le décès de Jean Glénisson à l’âge de 89 ans. Il n’aura pas eu le temps d’achever le projet qui lui tenait à cœur, "l’histoire de l’Aunis et de la Saintonge" dont deux volumes seulement ont été publiés.
Unanimement apprécié, Jean Glénisson laissera le souvenir d’un érudit doublé d’un historien hors pair. Chartiste, sa carrière l’a conduit à exercer des postes à responsabilités : Ecole Française de Rome, Archives de l’Afrique Equatoriale à Brazaville, Université de philosophie de Sao Paulo au Brésil, Ecole des Hautes Etudes à Paris et Institut de Recherche et d’Histoire des Textes, au CNRS, dont il devint le directeur en 1964.
Retraité à Jonzac, son berceau familial de Charente-Maritime, il s’investit dans la vie culturelle, Université francophone d’été, Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis de 1975 à 1995, Académie de Saintonge. Depuis 1987, il était correspondant de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres. Ces fonctions, qu’il assuma avec professionnalisme et talent, ne lui ont jamais fait perdre de vue la simplicité de la vie. Toute son existence, il est resté accessible et proche de ceux qui sollicitaient son aide pour leurs travaux et recherches.
Il a été notre "maître" dans le sens antique du terme. Qu’il repose en paix dans une immense bibliothèque où la connaissance, si précieuse à ses yeux, règnera en divine souveraine.
Ses obsèques seront célébrées en l’église de Jonzac, samedi prochain à 15 heures.
Nicole Bertin
un ami, un maître, un accélérateur d'énergie , un humaniste, un homme qui restera dans mon passage éclair en Haute Saintonge, le grand éclaireur, le saut en avant de tous les projets qu'il m'a aidé à mettre sur pied. Sans lui RIEN ni personne n'aurait acquis la moindre reconnaissance. Grande tristesse et pensées émues pour Paulette seule désormais
RépondreSupprimerUn grand homme vient de nous quitter. C'est avec une immemnse tristesse que je viens d'apprendre son décès (je suis partie depuis longtemps de JONZAC). Je l'ai connu j'avais seulement 13 ans et je me suis perdue dans son immense bibliothèque. 25 ans plus tard mon fils de 8 ans a eu la même chance que moi et nous gardons aujourd'hui précieusement un livre de sa collection de livres d'enfant (je crois l'une des plus grande du monde) qu'il nous a offert. Mes pensées vont vers Paulette et ses proches comme Marc Seguin.
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