samedi 6 mars 2010

Ile de Ré :
Que les Ecologistes prennent conscience des vrais dangers


Le souhait des élus de la Côte Atlantique : Que les défenseurs de l’environnement parlent de ce qu’ils connaissent réellement…


Lors de la session extraordinaire du Conseil Général qui s’est tenue à Saintes (à la Rochelle, la Maison du Département a subi des dommages importants dont un parking souterrain et une soixantaine de voitures hors du d’usage), le maire de Loix et président de la CdC de Ré, Lionet Quillet a fait une déclaration émouvante… et très dure pour les fonctionnaires de l’Environnement.



Dans la nuit de samedi à dimanche, dans l’Ile de Ré, il a sauvé la vie sa femme et ses enfants de la noyade. Devant l’état des digues, il a dressé un triste constat : « on nous impose aujourd’hui du calcaire blanc, balayé par le raz-de-marée, alors que seule la diorite tient le coup ». Et de lancer un véritable SOS : « envoyez-nous des professionnels, des ingénieurs pour traiter des problèmes des digues ». Il en a été de même pour la Commission de sites dont certains représentants ne parleraient au nom que d’un groupuscule.
Bref, les oreilles des fonctionnaires de la DIREN ont sifflé et il est une évidence : en cas de catastrophe, on réalise très vite quels sont les ouvrages qui résistent. L’Ile de Ré a subi une véritable catastrophe et les « résidents secondaires », pour la plupart des Parisiens, ne connaissent rien à la réalité du terrain. Entre une vue sur la mer et une vue sur l’amer, ils devront bien admettre que les autochtones ont raison. Les digues, ça protège, et même si elles gâchent un peu le panorama, mieux vaut être l’abri qu’envahi par deux mètres d’eau…

Photo 1 : Session extraordinaire du Conseil Général à Saintes vendredi matin

Photos 2 et 3 : L'intervention de Lionel Quillet, maire de Loix dans l'Ile de Ré

Photo 4 : Claude Belot, ancien président du Conseil Général, a vécu la tempête de 1999 et donné quelques conseils.

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